Bon, grande journée de mobilisation aujourd’hui sauf pour moi... Enfin si, je vais me mobiliser mais pas dans le sens de la collectivité puisque je vais me prendre par la main et me rendre au cyber café le plus proche, histoire de vous faire parvenir quelques nouvelles de mon exil informatique... En effet ma connexion internet est HS depuis vendredi soir, problème de serveur DNS d’après ce que j’ai compris, donc je suis pour l’instant aveugle et presque muet.
Encore un de ces aspects pétillants qui parsème la vie du Gwen, un de ces rebondissements qui font que ma vie pour compliquée qu’elle soit n’en reste pas moins amusante et finalement acceptable.
Il vous en souvient sans doute, aux dernières nouvelles je me suis retrouvé tel le sans papier moyen à cause de l’indélicatesse d’un détrousseur de bas étage...
Dès le lundi suivant, comme prévu, je me suis précipité à la mairie pour faire une demande « en urgence » de renouvellement de Carte d’Identité... Arrivé là-bas, je tombe sur une fonctionnaire accorte qui m’annonce tout de go que les demandes « en urgence », cela n’existe pas. Et elle ajoute que les seules demande « en urgence » qui puissent exister concernent les passeports et ce uniquement en cas de décès. D’un tiers s’entend... Parce le décès du titulaire résoudrait singulièrement le problème n’est-ce pas ?
Donc, pour une CNI c’est trois semaines minimum, point barre.
Sur le coup j’ai dû un peu changé de couleur puisque la dame m’a gentiment proposé de m’assoir... Dans ma tête tout ce bousculait. J’imaginais devoir dépenser quelques centaines d’euros supplémentaires pour prendre un billet de train et me taper quelques dix-huit heures de voyages... Car les billets d’avion pas chers ont cela de particulier qu’ils sont non-échangeables et non-remboursables. Bref, le cauchemar. Tout ce fric foutu en l’air, moi ça me mine.
Bref, après quelques minutes à essayer de trouver une solution, nous nous sommes rendu compte qu’il était peut-être plus efficace de faire carrément une demande de passeport. Mon dossier étant prêt depuis quelques semaines, il ne me restait plus qu’à le déposer et espérer qu’il soit traité dans les huit jours. Sauf que pour entériner un dépôt de dossier de passeport... Il faut pouvoir prouver son identité ! Et avec quoi je vous le demande ? Une Carte d’Identité !
Grrrr !!! On n’en sortait pas. Heureusement devant mon désarroi et la situation kafkaïenne et urgente dans laquelle je me trouvais, la dame que j’ai déjà décris comme accorte a fermé les yeux sur mon absence de titre et s’est contenté de la photocopie que j’avais.
Et hier, une semaine jour pour jour après le dépôt de mon dossier, un joli sms m’indiquait que mon passeport tout neuf m’attendais à la mairie ! Une semaine vous vous rendez compte ? Si c’est pas de l’efficacité ça !
Bref, je suis rassuré car je ne me voyais vraiment pas me taper le voyage en train...
Comme vous pouvez le constater chers lecteurs, je continue à cumuler les emmerdes et les contretemps en tous genres. Mais bon, puisqu’apparemment les choses se décantent toujours d’elles-mêmes (jusqu’à présent en tous cas) je prends désormais les choses avec philosophie. On va dire que la merde glisse sur mon corps d’albâtre et tombe à mes pieds... Et une fois qu’elle est là gisante en flaque, je l’enjambe avec élégance.
Sinon mardi dernier je me suis rendu à Cannes pour visiter mon premier bateau... Qui, le temps que je prenne une décision c’est trouvé vendu ! Là encore, rien de catastrophique non-plus puisqu’il ne correspondait pas vraiment à ce que je recherchais. Mais bon, je ne suis qu’au début de ma recherche et j’imagine que d’autres surprises du genre se présenteront à moins avant que je n’acquière mon logis-qui-bouge-tout-seul.
Il y a notamment un Westerly qui n’attend que ma visite dans les environs de Nantes... Mais là je ne sais pas trop comment je vais m’y prendre pour aller y jeter un œil. Je vais voir s’il m’est possible de décaler un de mes billets d’avion... Mais ça risque d’être compliqué car ce sont des billets low costs.
Dans la série des nouvelles, j’ai reçu par la poste mon permis mer. Sinon, quoi d’autre ? Euh... Non, je crois qu’on a fait le tour... Pas de bus aujourd’hui, donc ça va être compliqué pour moi de me rendre à la manif. Je vais juste me transporter jusqu’à l’annexe de la mairie pour aller chercher mon passeport, m’arrêter au cyber café pour vous envoyer tout ça... et peut-être passer à la banque pour voir où en est mas nouvelle carte bleue... Je n’ai pas de nouvelles jusqu’à ce jour, et ça commence à m’inquièter.
Je ne sais pas si internet sera revenu d’ici à mon départ (samedi matin aux aurores), mais pendant mon voyage j’essaierais d’être un peu plus assidu que je ne l’ai été lors de ma balade à Barcelone... Je dis bien que j’essaierais !
Au pire de toute façon, et bien vous attendrez mon retour pour que je vous raconte tout ça !
Allez, à la prochaine !
5 commentaires:
salut Gwen!
avant de m'engager moi aussi dans un voyage un peu particulier, je t'envoie tous mes voeux pour tes entreprises courageuses et heureuses!
Jour après jour, tu vois que les choses se mettent en place .Le bateau qui est à toi t'attends quelquepart,patiemment.
Allez, pratique un peu le coué!
ça peur aider...
"chaque jour, à chaque instant, tout va bien pour moi... "
non, non, ne t'énerve pas! c'est pas ce que je voulais !
Tu progresses dans ta façon d'aborder les impondérables..c'est bien.
La bise à Lucifer pour son "voyage" sans doute mieux tracé mais pas très rigolo.
@Lucifer : Même à mille milles de ton voyage à toi, je t’y accompagne cependant... Car si je dois avoir quelque mérite, ce n’est rien par rapport au tien. Courage !
@Monique : Ouais, d’ici quelques années le Bouddha se sera un angoissé de première par rapport à moi !
Ah ben voilà pourquoi tu n'es pas parti manifester mardi dernier... Il faut encore que je me fasse à cette gymnastique de deux blogs séparés...
Ces contretemps semblent effectivement bien emmerdant. Je sais que tu n'es pas religieux, mais quand ce genre de choses se produisent dans ma vie dans de pareilles circonstances (genre je veux entreprendre un changement de vie et des tonnes de bricoles viennent se coller dans mes jambes comme pour m'empêcher d'avancer), je me dis toujours que c'est la vie qui me teste, et qui voit à quel point je tiens à ce projet. J'ai remarqué qu'au départ, les trucs qui se mettent dans les roues vont de la brindille à la poutre et puis tout à coup, pof ! Tout va bien et ça va tout seul...
Dans ton cas, c'est peut-être un entraînement pour toutes les merdouilles que tu vas devoir affronter au cours de ton voyage...
Mais tu verras qu'aucun problème n'est vraiment insurmontable en soi. Et quand une merde se produit (ta carte d'identité volée, par exemple) quelque chose le contrebalance (Tu tombes sur une employée de mairie sympa qui accepte une photocopie et non un original pour faire une demande de passeport)... Tu vas voir, c'est assez marrant à vivre (même si on se passerait naturellement bien d'être victime d'un pickpoket, hein... D'ailleurs, à ce sujet, à l'étranger : planque toujours du pognon ailleurs que dans ton porte-feuille : tu dois en avoir en petites quantité dans plusieurs endroits différents de ton habillement ou de ta maison, en l'occurrence ton bateau. Les papiers, tu les planques et tu n'as dans ton lare-feuille que des photocopies. C'est assez chaud, de trouver un consulat pour pour les faire refaire dans certaines parties du globe... Si tu veux des tips comme ça de voyage, contacte-moi par mail. Mais je suppose que tu as dû recevoir déjà une foultitude de conseils variés en tous genre...)
@ Tsuki : Assez marrant à vivre... Oui en effet, quand tout est terminé c’est ce que tu te dis. Mais sur le moment ça fait sacrément rager.
Sinon, effectivement je pratique de la sorte lorsque je suis à l’étranger ou dans un endroit inconnu avec plein de monde. Le piège c’est lorsque tu es chez toi, tu as tendance à baisser la garde...
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