lundi 18 juillet 2011

Impressions de Graciosa

29°13.699N 13°30.178W
La Sociedad

Houla ! Ça va être coton de vous faire part de mes impressions de Graciosa vu que je n’y aurais passé en tout que 48 heures… Mais bon, je fais le pari que j’y arrive malgré tout tellement cette île à de belles choses à offrir !

Ce matin, à peine le soleil était-il levé que je partais me promener par les sentiers imaginaires qui sillonnent le désert. Une bruine charriée par les alizés masquait un peu le soleil et faisait frais. Je me demandais comment avec autant d’humidité dans l’air, ce faisait-il qu’il n’y ait si peu de végétation… Les prédateurs sans doute.
Je flâne en étant attentif à la vie qui malgré les apparences foisonne. Des sébums aux couleurs vivent poussent par intermittence. Des lapins ont laissés leurs traces dans le sable. Un petit rapace mignon comme tout me survol et se pose sur une branche morte comme s’il voulait poser pour la photo…

Un décor de western...
Je rentre par les rues sablées, le village se réveille à peine. Un lande-rover brimbalant (la voiture de monsieur tout le monde ici) me double en faisant crisser son embrayage.
Les petits vieux squattent le quai en buvant leur café au lait. C’est paisible par ici…

Huit heures, le premier ferry arrive avec sa cargaison de touristes. Les petits vieux cèdent la place pour la journée… Ils reviendront à la nuit tombée.

Je regrette de devoir partir d’ici. Vraiment. Je crois que j’aurais apprécié de pouvoir flâner encore un moment parmi les buissons épineux et les cailloux noirs.

Vers l'Est, l'Afrique !
Tant pis ! On repart vers un autre lieu qui sera sans doute tout aussi riche et me donnera l’occasion de vous raconter plein d’histoire ! J’ai vraiment tout essayé pour prolonger mon séjour, mais pour rester ici il faut réserver… Je pars donc, destination le port de Gran Tarajal sur l’île de Fuerteventura. Un port pas trop cher me dit-on et beaucoup plus moderne car je vais pouvoir avoir l’électricité et internet ! En plus, toujours d’après ce qu’on dit, ce n’est pas un coin envahi par les touristes… Pour l’instant.

Et puis vous savez ce que je me dis lorsque que j’apprends qu’on ne peut pas me garder quelque-part ?
Je me dis que c’est bien dommage pour eux ! Ils perdent l’occasion de me connaitre.

Et toc !





Adios Graciosa !

5 commentaires:

Monique a dit…

Adios ! Ce fut bref mais ailleurs t'attend une autre histoire !

Et nous, on attend son récit.
En trépignant. Comme toujours.
Des bises à la Boiteuse.

cazo a dit…

Ce qui fait la beauté des choses, c'est le regard qu'on y porte...

Les images que tu nous offres racontent elles aussi ton voyage.

D'abord, je lis et elles illustrent, puis, à un autre moment, je refais le voyage tout en images... autres émotions...

Merci.

;-)

lucifer ! a dit…

sublimes les fleurs du désert ...
et magnifique la Boiteuse en pleine mer ...
Ton nouveau bonnet te va bien!
Il rehausse le personnage qui est en dessous !
Comme toi je voyage (à macadam )
mais je te lis chaque fois que je peux ; sans pouvoir exprimer toujours les impressions-choc que tu nous donnes .heureusement, d'autres le font très bien et me réjouissent aussi .

comme le suggère Momo, où et quand
nous retrouver en réel et en virtuel ?

Monique a dit…

Arrivé à bon port hier soir !

En attente de réseau ...j'imagine !

Gwendal Denis a dit…

@Monique : Bref mais intense. Je garderais un excellent souvenir de ce petit paradis.

@Cazo : C’est un endroit qui t’aurait plu je pense…

@Lucifer : Nous retrouver sera je pense un peu difficile à organiser… Et plus le temps passe plus la distance à parcourir pour vous sera longue !