mardi 14 janvier 2014

De La Paloma à Rio Grande do Sul

32°01.581S 52°06.512W
Rio Grande do Sul, Brésil

La samedi 12 janvier 2014 – Chaud devant !

Hasta luego !
09H30 : Je décolle doucement du muelle de La Paloma. Les copains sont là pour larguer les amarres et me souhaiter la bonne route. Il y a là Santiago, Marc, Gabriela... Ah Gabriela ! Je crois qu'elle restera un de mes meilleurs souvenirs de ces quelques semaines passées à La Paloma. Même si elles sont quelque part frustrantes, j'adore ces rencontres brèves, sincères et intenses qui me rappellent ma jeunesse et le temps des colonies de vacance. Ces lieux où l'on liait en peu de temps des liens si forts qu'on croyait qu'ils allaient durer toute la vie. On se promettait de garder le contact, de s'écrire... Et pourtant, tous ces visages se sont peu effacés de ma mémoire comme je suis sûr que le mien a disparu de la leur.
Mais les temps changent, aujourd'hui il y a Facebook !

10H00 : J'arrête Mercedes. 5,3 Nœuds, vent de travers. Deux ris dans la Grand-Voile et foc déroulé en grand. Cap au 65° sous un ciel bas. Avec le stress et la suée du départ, le vent me fait frissonner.
C'est parti pour 200 milles, avec un vent du sud annoncé de 20 à 25 Nœuds, virant et s'établissant à l'est demain dimanche. Je prévois deux jours de navigation, mais quelque chose me dit je vais sûrement arriver bien plus tôt.
Nous sommes partis à trois bateaux. Premier dehors, c'est tout de même moi qui prend la dernière place de la file. Les croiseurs rapides de 35 pieds, aux carènes de bateaux de course, m'en mettent plein la vue ! Qu'importe, on ne joue pas dans la même catégorie de toute façon...
La mer est moche du gris des nuages.

Ben alors ?
11H30 : Touline boude dans son coin, et miaule par intermittence sa réprobation. Elle a le mal de mer. Mais bon, je sais que ça va passer et que demain il faudra que je la surveille comme le lait sur le feu. On avance bien, à presque six nœuds. C'est cool. J'ai faim.

11H45 : Ça y est, ça commence à forcir. Je réduis mon foc de moitié. Le souci c'est que je suis tribord amure (le vent arrive de la droite), et que je dois border ma voile avec le winch cassé. C'est pas top, mais j'y arrive quand même. A défaut d'avoir les chevilles en bon état, j'ai encore des bras.
Ceci fait, je peux terminer mon sandwiche pain-beurre-mortadelle et je m'en fait même un deuxième.

12H00 : Je fais le point. Belle moyenne de 5,5 Nœuds. A ce rythme là j'arrive demain avant la tombée de la nuit. Le Cabo Polonio est à deux heures, après lui je vais pouvoir abattre de 15°. Ce sera un poil plus confortable...
Les bateaux argentins ont disparus derrière l'horizon.

14H00 : Je viens de doubler Cabo Polonio. J'aperçois pas mal d'otaries qui barbotent dans les vagues. Je sais qu'il y a une immense colonie qui squatte le cap. Dommage que je ne puisse pas m'approcher plus près pour les observer... Mais bon, on n'est pas là pour rigoler !
Il y a des creux de deux mètres et la houle est hyper-serrée. Bref, ça bouge pas mal et c'est pour ça que vous n'aurez pas de photos d'otaries batifolantes.
J'abats de 15° comme prévu, aussitôt La Boiteuse bondit dans les vagues et le loch affiche un glorieux 7 Nœuds de vitesse de croisière.

15H20 : Cela commence à ressembler à l'océan. La houle se creuse, les vagues déferlent à grand bruit... Touline dors. J'ai tenté de dormir moi aussi, en prévision de la nuit à venir, mais je n'y suis pas arrivé.

16H45 : Le vent forcit encore et tourne un peu à l'est ce qui fait que je me retrouve travers à la vague plus souvent qu'à mon tour. Il faudrait que je réduise un peu la voile d'avant, mais j'ai pas envie. 7,2 Nœuds depuis deux heures, avec des surfs à 10, c'est toujours ça de gagné sur la journée de demain. Allez ma Boiteuse ! Fonce !

16H50 : A regarder la pale aérienne de mon régulateur, je me dis que ça serait bien si je la peignait en rouge... Ok, je vais faire ça à l'escale de Rio Grande ! Ça sera à rajouter sur la liste des choses à faire, juste en dessous des winchs à changer et de la nouvelle hélice pour le moteur de Miss B.

17H00 : Et hop ! Une p'tite vidéo !


17H35 : Je repense aux conditions de mon départ... Sachez que j'ai longuement hésité avant que de me décider à prendre la mer. Hier matin, j'étais encore à tourner dans tous les sens, à discuter avec les uns et les autres pour peser le pour et le contre, mais surtout à tenter de trouver la motivation nécessaire pour partir. Car il s'agissait bien de ça, de motivation.
La fenêtre météo était bonne, enfin aussi bonne qu'elle puisse être dans ces régions. D'autres allaient l'emprunter en même temps que moi, ce qui était un plus question sécurité... Et en plus ils ne prévoyaient pas de pluie ! Et pourtant, j'ai faillis surseoir une énième fois.

Ce qui m'amène à réfléchir sur le pourquoi du comment. Pourquoi est-ce que je me faisais tirer l'oreille ainsi ?
Je n'ai pas de réponse définitive à cette question. La peur de prendre la mer ? Non, sans doute pas. Ce coin est particulièrement chiant c'est vrai, mais pas vraiment dangereux. La flemme peut-être... Pas envie de lâcher la proie pour l'ombre comme on dit. Préférer l'indolence du moment à hypothétique du futur. Sans parler que l'Uruguay est un pays génial et franchement, s'il n'y faisait pas si froid, il serait en haut de ma liste pour une immigration durable.
Mais bon, lorsque je me suis enfin décidé, toutes mes réticences se sont volatilisées comme par enchantement. Pouf ! Plus rien ! J'ai même ressenti une attirance renouvelée pour la découverte, les nouvelles rencontres et les nouveaux lieux à explorer !
Me voilà donc en route vers de nouvelles aventures, et La Boiteuse m'y emmène à une vitesse jamais égalée jusqu'à présent !

Alone with myself

19H10 : J'ai déjà réduis la voilure à l'avant car je dérivais un peu trop vers la terre... Mais je sens qu'il va falloir que je recommence ! Il y a de sacrées rafales à peut-être 30 Nœuds. Je n'ai pas souvenir d'avoir autant sollicité ma Boiteuse. D’habitude je calme le jeu bien plus tôt, me contenant de mes 4,5 Nœuds de moyenne, mais là je ne sais pas pourquoi je sens que ça va aller. Mais bon, il ne faudrait pas que je casse quelque chose quand même...
Voilà, c'est fait. Tout de suite ça va beaucoup mieux.

19H35 : Ah la vache ! Une déferlante plus grosse que les autres vient de coucher La Boiteuse sur bâbord ! J'ai faillis perde le panneau solaire ! Je ne sais pas combien de litres j'ai embarqué dans le cockpit, mais tout est trempé. Moi le premier.
Je crois que Touline a eu peur cette fois ci... Elle vient de se pelotonner dans mes bras pour un gros câlin.

20H10 : Ça devait baisser qu'ils disaient... Ouais, j'aimerais assez pour ma part, parce que là ça commence à piauler sérieux. Dans une heure je passe la frontière brésilienne... Fait chier, je pensais l'avoir suffisamment caler entre les coussins, mais mon cendrier marocain vient de voler à travers la cabine. Paix à son âme.

20H20 : Merde ! J'ai une déchirure qui commence à apparaître sur la bordure du foc !
Ok, j'ai enroulé la voile jusqu'à recouvrir le trou. Ça devrait tenir jusqu'à l'arrivée ou jusqu'à ce que ça se calme... Parce que là, franchement, je n'ai pas vraiment envie d'aller faire le clown sur le pont.

20H30 : J'aurais dû penser à réduire la voilure plus tôt... Parce que le bateau se comporte beaucoup mieux sans pour autant avoir perdu beaucoup de vitesse. Mais quel con je fais des fois !!! Ça fait trois heures que je me fais bringuebaler dans tous les sens, alors qu'il suffisait de... J'me mettrais des baffes, tien !

Fin de journée...
20H50 : La nuit tombe et ça chie de plus en plus. J'ai été obligé de lofer de 10°, sinon j'allais percuter la terre dans quelques heures. Résultat, je suis presque travers à la houle (4 mètres maintenant) et je me prends des paquets de mer dans la gueule.

21H05 : Tout est prêt pour que je passe la nuit allongé dans le cockpit. Au départ, j'avais dans l'idée de dormir à l'intérieur, mais c'est carrément pas le jour pour innover. C'est Touline qui ce soir sera au chaud et au sec !

Le dimanche 12 janvier 2014 – De Charybde en Scylla

06H35 : Bouh... Quelle nuit de merde mes enfants ! J'ai été secoué, essorer comme dans le tambour d'une machine à laver. Ça n'a pas arrêté de toute la nuit ! Il n'y a qu'aux toutes premières heures du jour que le vent et la mer ont semblé se calmer. Et encore, c'est très relatif.
Le principal souci de la nuit a été de faire gaffe à la côte, car pour la première fois je dérogeais à une de mes règles. A savoir : La nuit, jamais à moins de 10 milles des côtes.
Et là, j'ai longé celles-ci à 7 milles et à une vitesse de plus de six nœuds. Ça veut dire clairement qu'en cas de panne de réveil, je suis potentiellement sur la plage en une heure et des poussières. D'où un certain stress vous en conviendrez, et des plages de sommeil n’excédant pas 40 minutes.

C'est mieux...
Malgré tout, ça c'est bien passé. J'ai gardé un cap plus que correct et une vitesse de malade, sans rien casser et sans percuter quelque chose ! Et en plus, griotte sur le clafoutis, je n'ai même pas eu froid. Donc l'un dans l'autre, je suis content. Je vais faire le point à 08H00, mais à vue de nez je dirais qu'on devrait arriver sans problème à Rio Grande avant la nuit.

08H00 : 6 Nœuds de moyenne sur les douze dernières heures. C'est cool... Sauf que le fait d’être descendu à l’intérieur m'a rendu malade.

10H50 : J'ai dormi un peu et je me sens un peu mieux... Le vent ne souffle qu'à F4, mais l'état de la mer est toujours chaotique. J'ai perdu un peu de vitesse mais j'ai toujours l'impression de me faire essorer comme dans une lessiveuse.
Je pourrais dérouler un peu du foc pour renouer avec les six nœuds de croisière, mais j'ai peur qu'il ne se déchire. C'est pas grave, je suis quasiment assuré d'arriver à bon port avant la nuit.

12H00 : Burpl.... Dès que je me lève pour faire quelque chose, j'ai la nausée qui me reprend. Pourtant il faut bien que je jette un œil de temps en temps autour de moi, je commence à apercevoir quelques bateaux de pêche.

15H15 : Tien, un albatros ! J'aperçois également les grues du port de commerce. Allez mon bonhomme, sert les dents. Dans deux heures maxi, tu entâmes la remontée du fleuve. J'espère seulement qu'il y aura de la place parce que je n'ai pas vraiment envie de planter la pioche dans le bras du fleuve comme l'année dernière.

16H37 : Ça y est, j'ai franchis le passage de la jetée. Juste derrière un autre voilier que je n'arrive pas à reconnaître. Aurais-je réussi à rattraper l'un de mes prédécesseurs ?

C'est quoi ça ?
16H50 : Allumage du moteur. Aussitôt Touline saute de la couchette qu'elle squattait depuis le matin et se réfugie sur le capot de la descente. De là, elle observe les rochers, les autres bateaux, les bâtiments... Ça serait-y qu'on arrive des fois ?

17H30 : Putain, j'ai un souci là... Le moteur a calé et refuse de redémarrer.

17H45 : Je suis un peu dans la merde. Pour l'instant je remonte le fleuve à la voile, mais je vais tenir le mouillage prêt, au cas ou...

18H00 : Le bateau qui me précédait est inexplicablement sorti du chenal et vient de s'échouer sur un banc de sable. Avec les jumelle je peux voir que je ne suis pas le seul dans la merde...

18H05 : Bon c'est décidé, je vais tenter d'aller jusqu'à la marina à la voile et mouiller dans le chenal. Je pense que c'est dans mes cordes... Enfin, j'espère. Je vais avoir quelques empannages à gérer et je ne sais pas encore exactement comment je vais faire pour planter la pioche correctement, mais j'ai pas trop le choix. S'il n'y pas trop de courant et de vent, ça devrait le faire. Ça devra le faire.
A moins qu'il y ait du monde sur les pontons extérieurs, mais je préfère ne pas y compter. On verra bien...

Fais gaffe Gwen, ya du monde...
18H40 : Pour l'instant tout va bien. Heureusement, je suis au portant quasiment tout le temps et il semble que ce sot marée montante. Mais je surveille attentivement le sondeur et ma dérive. Je viens de passer au ras d'un cargo mouillé en plein chenal, et il m'a coupé le vent. J'ai cru que j'allais pas pouvoir le passer !

18H45 : Une barque vient de me lancer une amarre ! Je le crois pas ça !



Épilogue :

A la remorque
Je suis désolé mais mon journal de bord s'arrête là ! Car je ne peux décemment pas tenir la barre et écrire en même temps.
Cela dit, je peux quand même vous raconter ce qui se passa ensuite sous un autre mode.
J'étais donc à la remorque de cette barque qui, à force de lui regarder l'arrière, commençait à me dire vaguement quelque chose... De même que les tenues des deux mecs, verte et blanche. J'ai alors réalisé qu'ils venaient de la marina située à plus de trois milles de là ! Quelle chance qu'ils passaient par là ! Vraiment ? Me suis-je dis. Comment ont-ils su que j'étais en avarie moteur ?
Je me posais tout un tas de question, et celle de savoir combien allait me coûter cette balade en remorque n'en n'était pas la dernière. Pendant ce temps là, la sirène qui salue les marins me faisait coucou, et deux flamands roses passaient majestueusement au dessus de la Boiteuse...
Nous avons remonté le fleuve jusqu'à la marina, et la lancha m'a alors déposé comme une fleur, exactement à la même place que l'année dernière.

Ouais c'est ça... Bom dia !
Aussitôt amarré, j'ai demandé alors aux deux types comment il se faisait qu'il m'ait trouvé. Je comprends vaguement (mon portugais est un peu rouillé) que c'est suite à un appel que j'aurais lancé... Et c'est là que j'ai compris. Les gars étaient sorti, non pas pour me ramener moi, mais le bateau qui s'était échoué !!!
J'étais à la fois content et confus. Content d'avoir eu la chance de les croiser, et confus que l'équipage de l'autre voilier ait devoir à attendre encore une heure ou deux avant que d'être secouru !
J'ai rencontré par la suite les malheureux qui ont dû poireauter à cause de moi, et heureusement ils ne m'en tiennent absolument pas rigueur. Pour info, le capitaine qui naviguait solo, était lui aussi sans moteur, faute de gasoil. Il a voulu faire le malin en coupant le fromage et s'est retrouvé sur le sable en un rien de temps ! Il est finalement arrivé une heure trente après moi.

Ouf ! Sains et saufs !
Me voici donc arrivé à Rio Grande do Sul au Brésil. Tout de suite la température s'est faite plus clémente et je n'ai plus à me demander si je dois prendre ma polaire avec moi lorsque je vais faire un tour (j'adore !). Le lendemain de mon arrivée a été consacré essentiellement à deux choses : Dormir et écrire. Dormir c'est pour récupérer de cette navigation quelque peu mouvementée, et écrire c'est pour que vous ayez ce texte sous les yeux le plus rapidement possible, ainsi que pour moi d'évacuer cet épisode afin de pouvoir passer à autre chose.
Parce que maintenant, en plus de trouver des nouveaux winchs, une nouvelle hélice pour le hors-bord et peindre le régulateur, je vais devoir réparer le foc et surtout trouver ce qui a bien pu clocher avec mon vieux moteur... Bref, j'ai du boulot.
Até logo !

On arrive !

18 commentaires:

Monique a dit…


Encore une nave mouvementée !
J'adore lire ton journal de bord.
En revanche, la vidéo m'a filé la nausée (tu connais ma sensibilité à la houle !!)
Mais j'espère égoïstement d'autres traversées à cette allure !!!

joam a dit…

Salut
Chouette le video...je m'y suis cru!Sans le stress car je suis plutôt phobique côté mer!
En tout cas bonne installation sous ces nouveaux cieux.
La Touline doit être contente d'être à nouveau sur le plancher des vaches...Euh pardon des chats!
A plus

aglae75 a dit…

Bienvenue au Brésil l'Ami, j'ai comme un goût de sel sur les lèvres après la lecture de ton périple. Mercedes n'a pas du aimé la position couché lors de la déferlante. Repose toi bien et tiens nous au courant des réparations. Bisous

Anonyme a dit…

bonjour a toutes et a tous ! moi j'aime les vidéos , plus proche de la réalité ! , pour mercedes c'est incroyable ses pannes de moteur, comme dit Aglae sans doute un peu d'eau de mer ! il y a pas des robinets ou des bouchons d'échappement ?
la tête de touline lol !!!
Michel

Anonyme a dit…

cool, dommage pour le génois, surtout qu'en remontant y'aura moins de vent...

sonia a dit…

Bien agité, tout ça !!!
Retape la Boiteuse maintenant et prend soin de toi et de miss Toul' :)

jpgnice a dit…

Merci Gwendal pour ces moments d'aventures et de dépaysement. C'est sûr, le "métier" rentre ! …et j'adore te lire…


Gwendal Denis a dit…

@Monique : Euh... Je ne suis pas sûr de vouloir remettre le couvert pour des allures pareilles ! J'aspire à des navigation plus tranquilles (même si forcément plus longues).

@Joam : Après m'être revu, je me rends compte que le stress tu peux le voir aux mouvements de mes yeux...

@Aglaé : Maintenant que je me suis un peu reposé et que j'ai terminer mon article, je vais me pencher sur le problème. Et bien sûr je vous tiendrais au courant !

@Michel : "des robinets ou des bouchons d'échappement ?" :) Oui, il y en a ! Et en règle générale ils sont fermés lorsque je ne me sert pas du moteur. J'ai deux hypothèses à vérifier : L'admission de carburant bouchée, ou l'inverseur niqué. A voir.

@Anonyme : C'était mon foc, ma plus petite voile d'avant, pas mon génois.

@Sonia : T'inquiète ! Ah oui, j'ai oublié de vous dire un truc : Cinq minutes après qu'on soit arrivés, Touline est tombée à l'eau pour la trente-septième fois !
Je l'ai récupéré accrochée et miaulante à une échelle de bain !

@jpgnice : Le métier rentre, mais je crois que je resterais toujours un éternel débutant !

Guerdy a dit…

Congratulations Gwen,

C’est bien écrit et très agréable à lire, cela fait parti des plus beau récits que j’ai été amené à lire.
Non, non et non tu n’es plus un débutant, loin de là, surtout en solo, faut le faire, et c’est bien fait, en plus sur les photos, eh ben maintenant tu as même la tête de l’emploi ! ! ! Buriné à point, le vrai loup de mer, pardon le loup des mers ! ! !
Pour ma part je laisse la plus part du temps deux heure de nav’ entre les caps et mon bateau. en cas de pépin on à le temps de se retourner.
Bon courage pour la révision de la boiteuse, pour les winch ne les prends pas en alu, enfin ce ne sont pas les conseilleurs les payeurs.

Gwendal Denis a dit…

@Guerdy : C'est gentil, mais j'ai pourtant pas l'impression de m'être cassé le cul sur ce coup là ;)
C'est en gros ma règle également : 1O milles à cinq nœuds... ça fait deux heures.

chris et JR a dit…

Salut Gwendal ! Encore un bon récit pour une grosse navigation... Espérons qu'elle soit vite digérée et que la suite sera plus douce ! Ah et tu n'serais pas né sous une bonne étoile ? ;)
Bon courage pour les travaux... Motivation !

Anonyme a dit…

Bonsoir Gwendal !
C'est reparti à pleine vitesse pour le plus grand plaisir des équipiers qui embarquent avec toi par procuration !
Merci de partager tes mots et tes impressions avec ceux qui restent sur le plancher des chats.
Cerise sur le bateau : une vidéo !
Profite de la douceur de l'escale et courage pour l'entretien de La Boiteuse.
Pour info, il existe des gilets de sauvetage pour nos amis à quatre pattes (avec une poignée pour passer la gaffe ou pour le transport)...Touline appréciera ;)
A très bientôt !
David J (Nantes)

La Lésion d'Honneur a dit…

Salut,
y'a pas à dire, l'écriture ça fait du bien : ça tisse des liens, ça entretient, et ça soigne ! Mais tu pourrais faire un effort et continuer à écrire en barrant ! lol !
Bonne chasse à la panne ! @+

Simbad a dit…

Comment t'es beau gosse, y a qu'à la photo P1150249.JPG qui le prouve.
Si tu te trouves pas une petite brésilienne avec cette tronche c'est que tu le fais exprès.

Sinon demandes des conseils à la Belle Mumu.
La Bise

Gwendal Denis a dit…

@Chris et JR : Comme vous l'allez voir dans le prochain article, ça se digère plutôt bien !

@David : Si j'impose le port du gilet à Touline, alors que je n'en porte jamais, là c'est sûr qu'elle demande le divorce !

@La Lésion : Je vais me faire greffer une deuxième paire de bras !

@Simbad : Alors je dois le faire exprès... :)

Unknown a dit…

GWENDAL... QUE DECIRTE, LA VERDAD COMO TE DIJE ANTES DE PARTIR, UN PLACER CONOCER SERES DE LUZ COMO TU... NUESTRAS CHARLAS RAPIDAS PERO PROFUNDAS QUE EN POCOS MINUTOS DEJABAN UNA GRAN ENSEÑANZA... YO AGRADEZCO A LA VIDA POR CONOCER GENTE COMO TU Y GRACIAS POR DEJAR UN POCO DE TI EN MI RECUERDO... GABRIELA.

Anonyme a dit…

un voyage comme cela fait vraiment rêver! Je vous envie! (pas sans mon chat évidemment)

Gwendal Denis a dit…

@Gabby : Muchissima gracias Gabriela! Voy a mantener un recuerdo imperecedero de ti también.

@Jessi Cät : Ben arrête de rêver et fait le !