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Agadir
Le 25 novembre, demain donc, aura lieu un événement important pour le Maroc. En effet, ce vendredi les marocains sont appelés à élire leurs députés dans le cadre d’élections législatives anticipées. Vous commencez à me connaitre, je ne pouvais décemment pas passer à côté d’une occasion pareille pour donner mon avis sur la question, même si personne ne me le demande. Surtout si personne ne me le demande, d’ailleurs…
Alors, pour ceux que mes digressions politiques agacent, je peux leurs suggérer d’aller se promener, ou de lire un bouquin, au choix. Pour les autres, on y va.
Il est question d’élections législatives anticipées donc, et comme leur nom l’indique ces élections interviennent bien avant la date prévue. Petit retour en arrière pour ceux qui ne suivent pas.
Lorsque la Tunisie, puis l’Egypte et la Libye ont commencés à s’agiter dans le cadre de ce qu’il est désormais convenu d’appeler le printemps arabe, la Maroc n’a pas échappé au mouvement. Tous ceux qui jusqu’alors fermaient leur gueule de peur de se prendre des coups de bâton sont descendus dans les rues et ont réclamés leur part de liberté et de démocratie. On peut dire que le mois de février fut chaud au Maroc. M6, fut plutôt clairvoyant sur ce coup-là, et contrairement à ses petits camarades despotes qui traitèrent les premières manifestations avec mépris, il commença à flipper grave.
Pour éviter qu’il ne lui arrive ce qui arriva aux autres, le roi décida de lâcher du lest afin de couper l’herbe sous le pied au mouvement. Le 9 mars, dans un discours au bon peuple, il annonça la mise en place d’une commission destinée à réformer la constitution. Le but du jeu, passer d’une monarchie de droit divin à quelque chose ressemblant à une monarchie plus constitutionnelle. Malheureusement pour lui, le bon peuple prenant ce discours pour ce qu’il était, une tentative désespérée de désamorçage, continua à défiler pour maintenir la pression et demander des réformes plus en profondeur. Et notamment qu’on arrête un peu de mélanger la politique et la religion. D’autant que les membres de cette commission étaient tous des proches du pouvoir...
Là pour le coup, jugeant en avoir assez fait pour ses manants, le roi fit donner la troupe. En avril, mai et juin, toutes les tentatives de manifestation populaire furent violemment réprimées. Le 17 juin, alors qu’on en est déjà à un mort et des centaines de blessés, la commission annonce les bases de la nouvelle constitution. Désormais le premier ministre ne sera plus nommé par le roi himself, mais sera le vainqueur des élections législatives (ben oui, avant ce n’était pas le cas, tout ça pour vous dire qu’on revient de loin !). Et celui-ci aura une bonne partie des prérogatives qui jusqu’alors étaient réservées au roi seul.
Indépendance de la Justice, création d’une cours constitutionnelle, égalité civile entre l’homme et la femme, sont également proposés. La liberté de conscience initialement au programme fut supprimée de la mouture finale suite aux pressions des islamistes. Mais avant tout chose il fallait que cette nouvelle constitution soit acceptée par le peuple. Ce qui fut fait le 1er juillet par voie référendaire.
97,58 % de oui, avec un taux de participation de 75 %. Du jamais vu au Maroc de mémoire d’électeurs.
Du coup les élections législatives d’où est sensé émerger le prochain chef du gouvernement marocain, initialement programmées en septembre 2012, furent avancées à la date de demain, le 25 Novembre 2011.
On en est donc là.
Au Maroc, comme ailleurs, on peut retrouver le clivage gauche-droite, mais comme jusqu’à présent les partis politiques faisaient figure de potiches vis-à-vis de l’hégémonie royale, le clivage n’avait pas vraiment lieu de s’exprimer. Si les marocains attendent un premier résultat de ces élections, c’est bien celui-ci. Enfin les idées, les programmes, vont pouvoir prendre le pas sur les coalitions de complaisance, les petits arrangements entre amis. Maintenant il va falloir se mettre à faire de la politique pour de bon.
Bon, étant donné la corruption endémique, qui touche toute la classe politique, j’imagine que ce qui émergera de ces élections ne sera guère différent de la représentation actuelle… On va être dans du néolibéralisme à la sauce nationaliste. Mais on peut dire que c’est déjà un début.
Reste à savoir si les marocains voudront bien se saisir de cette chance qui leur est offerte. Le taux de participation sera la première chose à observer dans ce scrutin. Ensuite, il faudra faire gaffe à la montée d’un parti au joli nom bien propret de Parti de la Justice et du Développement. Celui-ci se réclame d’un islamisme modéré (sic), et comme en Lybie et en Tunisie, il y a de grandes chances que celui-ci gagne du terrain…
Agadir
M6 |
Alors, pour ceux que mes digressions politiques agacent, je peux leurs suggérer d’aller se promener, ou de lire un bouquin, au choix. Pour les autres, on y va.
Il est question d’élections législatives anticipées donc, et comme leur nom l’indique ces élections interviennent bien avant la date prévue. Petit retour en arrière pour ceux qui ne suivent pas.
Lorsque la Tunisie, puis l’Egypte et la Libye ont commencés à s’agiter dans le cadre de ce qu’il est désormais convenu d’appeler le printemps arabe, la Maroc n’a pas échappé au mouvement. Tous ceux qui jusqu’alors fermaient leur gueule de peur de se prendre des coups de bâton sont descendus dans les rues et ont réclamés leur part de liberté et de démocratie. On peut dire que le mois de février fut chaud au Maroc. M6, fut plutôt clairvoyant sur ce coup-là, et contrairement à ses petits camarades despotes qui traitèrent les premières manifestations avec mépris, il commença à flipper grave.
Bonne question |
Indépendance de la Justice, création d’une cours constitutionnelle, égalité civile entre l’homme et la femme, sont également proposés. La liberté de conscience initialement au programme fut supprimée de la mouture finale suite aux pressions des islamistes. Mais avant tout chose il fallait que cette nouvelle constitution soit acceptée par le peuple. Ce qui fut fait le 1er juillet par voie référendaire.
97,58 % de oui, avec un taux de participation de 75 %. Du jamais vu au Maroc de mémoire d’électeurs.
Du coup les élections législatives d’où est sensé émerger le prochain chef du gouvernement marocain, initialement programmées en septembre 2012, furent avancées à la date de demain, le 25 Novembre 2011.
On en est donc là.
Casablanca le 13 mars 2011 |
Bon, étant donné la corruption endémique, qui touche toute la classe politique, j’imagine que ce qui émergera de ces élections ne sera guère différent de la représentation actuelle… On va être dans du néolibéralisme à la sauce nationaliste. Mais on peut dire que c’est déjà un début.
Reste à savoir si les marocains voudront bien se saisir de cette chance qui leur est offerte. Le taux de participation sera la première chose à observer dans ce scrutin. Ensuite, il faudra faire gaffe à la montée d’un parti au joli nom bien propret de Parti de la Justice et du Développement. Celui-ci se réclame d’un islamisme modéré (sic), et comme en Lybie et en Tunisie, il y a de grandes chances que celui-ci gagne du terrain…
A suivre donc.
16 commentaires:
J'ai crû comprendre effectivement à ce que j'ai entendu à la radio que les marocains n'attendaient guère de changements de ces législatives...
Question : Le 1er ministre sera désigné comment ? Issu obligatoirement du parti ayant le plus de sièges, accepté par une coalition majoritaire, ou y a aura t'il comme dans notre royauté républicaine, le dernier mot à M6 comme chez nous au président de la république (qui peut ne pas se laisser imposer n'importe qui) ?
;-)
Presque !
@Cazo : "Le Roi exerce ses pouvoirs par dahir, décret-loi royal. Il nomme le chef du Gouvernement au sein du parti arrivé en tête des élections de la Chambre des représentants ainsi que les Ministres, sur proposition du Chef du Gouvernement."
Comme en France.
Les "islamistes modérés" : En Lybie, en Tunisie ... et en Egypte ! et maintenant aussi au Maroc ...
@Bourreau : Et oui... Avec 80 députés sur 288, le PJD est le grand vainqueur de cette séquence démocratique. Putain... Ils avaient une chance de changer les choses, et finalement ils troquent une dictature contre une autre, celle de la pensée.
C'est à désespérer du genre humain.
J'en ai marre de ton blog qui pend une fois sur deux les coms!!!!!!
Je disais donc que j'étais comme beaucoup d'autres et que je pensais sérieusement que tout ceci n'était qu'écran de fumée!!!
Voilà!
Gros bisous en espérant que ça passe car je ne le ferais pas trois fois!
C'est à n'y rien comprendre, hein ?
Alexis, vous êtes très énigmatique...
@Thérèse : Je n’ai aucune idée de quoi tu me parles… En plus tu es la seule j’te signale !
Un écran qui dissimule quoi ?
@Alexis : J’ai dit que c’était à désespérer, et non pas que c‘était incompréhensible. Il y a une certaine logique dans la réaction populaire. Une logique malheureuse certes, mais une logique tout de même. Le bienpensance voudrait que l’on attende de voir ce que cela va donner avant de pousser des hauts cris. Mais hélas, je ne suis pas bienpensant… :)
ouaip, je suis très énigmatique…
Ce que je trouve d'un peu agaçant, dans votre discours, Gwendal, c'est l'ethnocentrisme dont vous faites régulièrement preuve? Agaçant, certes, mais ça ne m'empêche pas de dormir tout de même. Vous regardez la société marocaine à travers un filtre qui vous empêche plus ou moins d'en comprendre le fonctionnement. Loin d'aller à sa rencontre, vous donnez l'impression de l'évaluer, de la juger, et ce jugement, n'est guère positif, et a peu de chances de le devenir. Ce qui me fait dire ça, c'est la constante référence à un fonctionnement "normal" auquel il faudrait qu'elle se conforme pour se sortir de sa situation.
Mais quelle est cette "situation" au juste, quels en sont les tenants et les aboutissants, ça, ça vous échappe.
La référence au "genre humain" par exemple, comme si le genre humain n'était pas caractérisé par ses multiples facettes, ses multiples cultures et civilisations.
Je préfère ne pas m'étaler sur le concept de "bienpensance" qui est un truc tellement usé, comme machine a exclure et à censurer que… bon j'ai dit que j'en parlerai pas.
Comme je vous le disais l'autre fois, depuis le temps que je suis dans le coin, le principal truc que je comprends est que je ne comprends pas tout, et que ça m'a rendu un poil humble et réceptif.
Ce n'est pas une défaite, c'est un enrichissement. Je n'y ai pas perdu mon identité et mes convictions, mais ça m'a rendu tolérant, et curieux.
Ça ne veut pas dire que j'approuve totalement le fonctionnement de cette société, dont par exemple le féodalisme est… énervant, mais j'ai appris à me renseigner avant de proférer des énormités. Et aussi à remettre en question mon mode de pensée, jusqu'à admettre que par exemple, les "autres" pouvaient avoir légitimement raison, dans leur façon de faire tourner leur système. Pourquoi de cette manière, et dans quel but.
Une question par exemple dont j'ai cessé depuis un moment d'avoir la réponse en ce qui concerne le système français : quel est le but de ce fonctionnement ?
En attendant, si vous continuez à vouloir regarder par le hublot de votre conscience universelle et égalitariste… vous allez au devant de désillusions… Il n'y a pas une bonne façon de faire tourner la société humaine. Parce qu'il n'y a pas de société humaine. Prétendre qu'un seul système peut tout faire tourner dans le monde entier, ça porte un nom : le totalitarisme.
Vous n'êtes, bien sur, pas totalitaire, et vous êtes même sans doute un mec sympa. Mais cette tendance à donner des leçons sur des sujets qui vous échappent vous rend agaçant, au moins.
Surtout de ce point de vue occidentalocentré qui a de forts relents de colonialisme (moi, nous, on sait, on va leur apprendre).
J'espère que votre voyage vous ouvrira les yeux le cœur et l'esprit, en vous confrontant à des cultures et des civilisations qui vous seront plus exotiques…
Ben voilà ! C'est déjà beaucoup plus explicite !
ce que je voulais dire c'est que je pense qu'on leur voile la face (aux concitoyens) et qu'on leur laisse miroiter plein de choses qui au final, n'auront pas...
Je ne suis pas très explicite non plus?
En tout cas, j'ai bien lu les explications d'Alexis, et j'aime bien son commentaire... Je crois comprendre ce qu'il veut dire.
Gros bisous et bonne fin de journée!
@Alexis :
Ah, enfin du grain à moudre me suis-je dis en vous lisant. Je reconnais volontiers être parfois provocateur dans mes propos, mais ils n’ont d’autre but que de provoquer le débat. Aussi, suis-je ravi d’en finir avec les remarques acerbes et d’entrer dans le vif du sujet.
De quoi s’agit-il en fait, de la sempiternelle opposition entre le relativisme culturel et une certaine forme d’universalisme.
J’ai longtemps cru en toute bonne foi que tout était relatif en ce monde. Qu’il suffisait de changer de point de vue pour aussitôt comprendre les tenants et les aboutissants de quelque chose qui semblait incompréhensible au départ. Un individu, une pratique culturelle, une société… Et c’est tout à fait vrai, en tous cas au départ. Par contre j’ai très vite eut un problème avec les dérives d’une telle attitude… A un point qu’elle relève actuellement à mes yeux de la supercherie.
L’erreur du relativisme culturel, c’est d’avoir confondu compréhension et justification. Je m’explique en prenant un exemple hypothétique. Mettons qu’un pays pratique à l’échelle de sa société le travail des enfants. Le relativisme culturel va nous dire que cela est normal compte tenu de l’histoire de ce pays, de son tissu économique, des pratiques coutumières, etc… Bref, il va en dresser un tableau propre à le rendre acceptable aux yeux de ses partenaires qui eux interdisent formellement le travail des enfants. « Ah ben oui, je sais c’est moche, mais c’est comme ça là-bas… ». La suite vous la devinez je pense, ces mêmes partenaires vont fermez les yeux sur les gamins qui bossent et vont s’empresser d’en profiter. Bref, le relativisme culturel c’est bien, ça permet de faire du bizness et d’accepter chez les autres ce que l’on ne tolérerait pas chez soi. Le libéralisme en a fait une de ses bases.
Et là, je ne suis plus d’accord car pour moi certaines valeurs sont universelles et ne supportent aucun relativisme. Le travail des enfants c’est ignoble, une dictature c’est dégueulasse, la corruption c’est indigne, l’excision c’est atroce et le port du voile une insulte faite à la femme. Et ce, quel que soit le bout de la lorgnette avec lequel vous les examinez.
Alors j’ai conscience que de votre point de vue cela s’apparente à une certaine forme de néocolonialisme. L’argument est connu mais il ne sert, à mon sens, qu’à justifier l’immobilisme et le conservatisme réactionnaire. D’autant qu’en ce qui me concerne je n’y suis pour rien si les idées humanistes sont au départ nées en Europe… Si elles étaient nées en Asie ou en Afrique, je les aurais probablement adoptées de la même façon. Tout simplement parce qu’elles me paraissent justes.
Cela dit, j’ai conscience que je ne peux pas exiger lorsque je visite un pays qu’il se conforme à ma vision de ce que doit être une société égalitaire. Je ne suis qu’un quidam en vadrouille après tout… Par contre, et ça j’y tiens, cela ne m’empêchera pas de dire ce que j’en pense. On ne sait jamais, des fois que ça puisse faire réfléchir quelqu’un…
Et j’ai conscience également qu’il s’agit là de ma vision actuelle des choses, et que celles-ci évoluera certainement au cours de mon voyage… Ou bien au contraire elle s’en trouvera renforcée. Et c’est ça qui est passionnant !
Pour finir je voulais attirez à tous votre attention sur l’édito de Karim Boukhari paru dans le journal TelQuel de ce mois-ci. A mettre en parallèle avec le concert de louanges béates qui émane de toute l’Europe, envers la nouvelle « démocratie » marocaine. Edifiant.http://www.telquel-online.com/498/edito_498.shtml
Mouaif…
C'eest un peu ce que je disais… Un jour vous vous êtes découvert fatigué d'avoir à peser le pour et le contre, et à partir d'un présupposé plus ou moins erroné ("Qu’il suffisait de changer de point de vue pour aussitôt comprendre", pourquoi changer de point de vue ? Rien que comprendre le point de vue de l'autre est suffisant, même pour le combattre) et donc un jour, vous vous êtes forgée un belle grille de référence et de lecture du monde, derrière laquelle vous vous êtes placé, pour vous protéger.
Et derrière laquelle vous vous êtes enfermé.
Mais c'est pratique, ça permet d'avoir plein de cases et de tiroirs où ranger les éléments de la réalité, quant à savoir si c'est le bon tiroir, ou si la case est de la bonne taille, par décision unilatérale, c'est plus un problème, puisque c'est décidé. Absolument.
Sauf qu'avec ce genre de méthode, on en vient vite à mélanger des trucs qui n'ont rien à voir. Un musulman devient équivalent à un islamiste, d'ailleurs un musulman est un arabe, ou l'inverse. L'islam est un et unique, et donc, un musulman est un taliban, puisque, l'islam modéré n'existe a priori pas… (sic).
Avec ce genre de choses, on finit par avoir des lectures complétement erronées du monde, comme par exemple, s'attendre à "du néolibéralisme à la sauce nationaliste" et prendre une grosse claque, sans comprendre d'où elle vient.
Un peu comme ce que raconte Karim Boukhari dans son édito : l'occident fantasme une situation qui n'est pas conforme à la réalité, pour s'auto-absoudre de tenir commerce avec des gens peu fréquentables. Et une fois de temps en temps, ça lui pète à la gueule, à sa grande surprise.
Si pour vous, comme j'ai cru le comprendre, le monde hors des frontières européennes, c'est l'excision, le travail des enfants, l'oppression de la femme (par l'homme), l'absence de protection sociale, le règne de despotes avides et sanguinaires, je vous fais confiance, vous allez en trouver, puisque l'important est de faire coïncider le monde avec la vision absolue du bien et du mal que vos avez définie.
Gare, à la fin, la définition devient facile à deviner, le bien, c'est vous et ce qui vous ressemble, et le mal, c'est le reste…
@Alexis : Franchement, vous me décevez. Je pensais, à tord visiblement, avoir un peu élevé le débat en termes courtois. Je pensais l’avoir amené sur le terrain des idées pures, des concepts philosophiques de base, de ceux qui acceptent que l’on en débatte parce qu’ils sont importants. Et vous qu’est-ce que vous me ressortez ? Des raccourcis répugnants. C’est dommage.
Je ne prendrais même pas la peine de réfuter vos assertions, tellement elles sont ridicules. Et puis, finalement, elles ne déshonorent que vous.
Une précision toutefois, car il semble que je n’ai pas été clair sur un point. Je n’ai rien contre l’islam en particulier, ce que j’abhorre c’est la religion sous toute ses formes. Toutes les religions. Elles sont pour moi la gangrène qui pourrie la planète.
Chacun son tour
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