jeudi 22 juillet 2010

De Sant Feliu à Sète

Le 12 juillet 2010
42°22'24.16"N 3° 9'43.85"E
Sant Feliu de Guixols-Llansa

Le lendemain, alors que l’Espagne se réveille avec une étoile accrochée sur le devant de son pyjama, l’équipage du Bonne Espérance reprend sa route vers le Nord-Nord-Est.

Ce fut une belle journée, à la fois riche en rebondissements, en pratiques de voile, en rigolade aussi...
Tout d’abord, Eole nous a fait la grâce d’être avec nous pour une fois. Il nous a soufflé modérément dans le dos pendant la matinée pour ensuite nous offrir un petit zeph dans le près-bon-plein, ce qui fait que nous avons pu avancer de plus de 55 milles dans la journée.

Vent modéré au portant (dans le dos), pour les voileux cela veut dire une chose : On peut sortir le spi.
Bon, je vais être franc avec vous, ce n’est pas ma voile préférée... C’est joli tout plein on est d’accord, mais casse gueule si le vent n’est pas bien établi, ou si vous avez un instant d’inattention. C’est technique comme voile. En plus, c’est un peu comme si vous rajoutiez un drap de lit à votre voilure alors que jusqu’ici vous ne naviguiez qu’avec les taies d’oreiller... Vous faites une connerie, et en un rien de temps vous allez au tas.

Et c’est ce qui nous est arrivé.

Moi, je faisais la navigation (c’est pas moi m’sieur !), c'est-à-dire que j’occupais une de mes places favorites, à savoir debout dans les escaliers de la descente, avec juste la tête qui dépasse pour pouvoir regarder où on est.
Nous avancions à bonne allure (8-8.5 nœuds avec ce camping-car flottant c’est pas mal) lorsque soudain une force irrésistible fait pencher le bateau sur tribord.
Je me retrouve alors debout, droit comme un i, les deux pieds sur la gazinière. Je m’accroche comme je peux, mon regard tombe sur le hublot au dessus de la cuisine, et je ne vois que de gros bouillonnements de flotte... Là c’est clair, on vient de faire un départ au lof.

« Aller au tas » ou « partir au lof » sont des expressions qui veulent dire la même chose. Le bateau remonte le lit du vent, et le spi sensé se trouver à l’avant du bateau se retrouve sur le côté... Résultat, vous effectuez une espèce de dérapage incontrôlé, et si vous ne réagissez pas vite, le drap de lit a vite fait de vous retourner le bateau comme une galette bretonne.

J’entends Régis qui gueule : « Choque le bras ! ». Julien réagit au quart de tour (brave petit !) et j’entends l’écoute filer à toute vitesse dans les poulies. Le bateau se redresse un peu et Régis de gueuler de nouveau : « Choque la GV ! ». Une main anonyme s’en charge (ben oui, je n’ai pas vu qui s’était, vu que j’avais maintenant un pied sur la gazinière, l’autre sur la dernière marche de l’escalier et la tête collée au plafond !) et nous retrouvons enfin une position horizontale...
Cela n’aura duré que quelques secondes, mais la violence de la séquence est telle que je la vois encore au ralenti dans ma tête...
A bord, personne n’est blessé mais on est tous un peu sous le choc. Le silence s’établit alors que les visages reprennent peu à peu des couleurs. En haut du mat le spi libéré de ses écoutes flotte comme un drapeau. Un gros drapeau de 90m²...

Quand je vous disais que c’était casse gueule un spi.

On est là, tranquille. On profite. Et Eole qui semblait nous faire une fleur se met à nous postillonner dans le trou de balle. Dans ces cas-là on reste humble, on remballe ses petites affaires et on dit merci.

Et c’est ce que nous avons fait. On a remballé le bouzin, et repris notre cap avec le Génois et le GV.

Vers 13h00 la bascule a lieu au large du Cap de Creus, on se trouve donc avec un près-bon plein sympa. Moi, je vais piquer un petit roupillon des familles et lorsque j’émerge c’est pour m’apercevoir que nous sommes sur le point de mouiller dans une petit cala bien sympathique quoique déjà occupée par une dizaine d’embarcation.
Après l’effort, le réconfort.

Petit moment choisi sans malice aucune...



Une petite heure plus tard nous levions l’ancre, direction Llansa.

Le 13 juillet 2010
43° 6'31.03"N 3° 5'38.35"E
Llansa-Gruissan

Cette fois-ci la Capitainerie nous a un peu mieux placés. C'est-à-dire que nous nous trouvons un peu plus près des commodités et du village.
La veille au soir je m’en étais fait la promesse, et c’est donc avant les poules (genre 05h15) que je grimpe sur l’espèce d’oppidum rocheux qui jouxte le port. Un panneau me précise que cet endroit est occupé depuis le néolithique. Normal, depuis le sommet la vue est imprenable et la position idéale pour balancer, le cas échéant, des cailloux sur la tête de l’imprudent envahisseur.
06h10 : Top départ ! Le soleil apparait à l’horizon de l’océan méditerranéen. Clic, clic, clic, j’enchaine les photos. C’est magnifique. Je ne regrette pas les efforts qu’il m’a fallu déployer pour grimper sur ce foutu promontoire...

Avant que de retourner au bateau je fais un détour par la ville endormie. Là encore je goutte le silence et le charme de cette petite citée. Je croise les services de voirie, quelques abuelas traitent leurs jambes lourdes en marchand dans l’eau. Un couple de chats m’observe du coin de l’œil... Quelques commerçants commencent à ouvrir leurs échoppes et me saluent avec gentillesse. Vraiment agréable comme ballade.
07h30 je mets fin à cette parenthèse solitaire et rejoins mes camarades qui commencent à se lever.

Le reste de la journée ne m’a pas particulièrement marqué, si ce n’est que nous avons eu du vent de bout en bout. Après l’incident de la veille nous ne cherchons pas à faire les malins et nous prenons ce qu’Eole nous offre.

Ah si ! Le soir, un bateau est venu s’amarré tant bien que mal juste à côté de nous... A son bord, le propriétaire qui navigue depuis un bout de temps, sa femme et un ami. En les voyant faire et en les entendant nous prendre de haut parce que nous étions un bateau-école, je me suis dit que tout élèves des Glénans que nous étions, nous avions, chacun d’entre nous, bien plus d’expérience que ce type... Et ça... ça m’a plu.

Le 14 juillet 2010
43° 6'31.03"N 3° 5'38.35"E
Gruissan-Gruissan

La météo nous annonce un coup de vent... Du 5-6 sur l’échelle Beaufort de secteur sud, avec une forte houle située dans la mer du vent. 5-6, c’est jouable pour nous. Nous partons donc en direction d’Agde.
Vers 13h00, le bruit du moteur qu’on allume me sort de mon petit roupillon journalier. Qu’est-ce qui se passe ? On fait demi-tour ? Ben pourquoi ?
En fait, la houle ayant forcie et se situant directement dans l’axe d’entrée du port d’Agde, celle-ci compromet notre entrée.
J’explique : La houle c’est une onde. Ok ? L’amplitude de cette onde (du point le plus haut au point le plus bas) était de 3 m. Sachant que la profondeur à l’entrée du port est de 2,50 m et que le tirant d’eau du bateau est de 1,90 m... Une fois sur deux, selon que l’on se trouve au sommet ou bien au creux de la houle, et bien... On touche.
Vous avez compris ? Bien.

Donc on fait demi-tour et on rentre à Gruissan. De toute façon c’est pas grave, on a un jour d’avance.
Après-midi à buller comme de vrais touristes et le soir, fête nationale oblige, nous avons eu droit à un superbe feu d’artifice. C’est qu’ils ont l’air d’avoir du pognon à dépenser à Gruissan dis-donc !

Le 15 juillet 2010
43°23'47.97"N 3°42'3.72"E
Gruissan-Sète

Bon, là on n’a pas le choix il faut rentrer. Le stage se fini demain, et il nous reste encore quelques enseignement à valider, donc on trace et on rentre directement au port d’attache : Sète.
Les 37 milles (60 Km) sont vite avalés et c’est vers 17h00 que nous arrivons à ce qui était notre point de départ quelques 12 jours plus tôt.
Aussitôt quelques-uns d’entre nous se dirigent vers la gare pour régler quelques problèmes de billets de trains. Moi-même pendant un moment je me tâte pour savoir si je vais rentrer... C’est que depuis quelques jours j’ai une furieuse envie d’enquiller sur un deuxième stage. Je suis tellement bien sûr l’eau que j’ai envie d’y rester. Mais bon, avec le recul je me dis que j’ai bien fait de rentrer car sur le moment je ne me rendais pas compte à quel point j’étais fatigué...

Le soir a lieu le traditionnel repas au resto de fin de stage. En effet, depuis que je navigue avec les Glénans, à chaque fois qu’un stage se fini nous nous retrouvons tous au restaurant et nous invitons notre moniteur. Cette fois-ci encore la tradition sera respectée.

Direction les quais, où nous dénichons une gargote du nom de « l’Amphore »... Et là mes amis... Là...
Putain, je me suis régalé. En entrée la fameuse tielle sétoise, suivie par des brochettes de gambas et coquilles Saint-Jacques et pour finir une crêpe au chocolat de la mort qui tue !
Délicieux ! Succulent ! Et en plus le patron a été vachement sympa.
Bref, une bonne soirée.

Le 16 juillet 2010
43°23'47.97"N 3°42'3.72"E
Sète

Et bien voilà... On y est. C’est le dernier jour.
Il faut bien que les choses aient une fin comme dit l’autre, puisqu’elles ont un début... Mais bon, l’heure n’est pas encore aux yeux mouillés et aux échanges d’adresses puisqu’il nous reste encore pas mal de choses à faire et pas des moindres.

C’est l’ennui avec les stages à destination. L’objectif principal étant de rallier ladite destination, du coup on a tendance à en oublier que les Glénans sont d’abord et avant tout une école. Avec des leçons, des devoirs et des interros.
Depuis le début de cette histoire je vous ai fait grâce des topos impromptus de Régis sur les manœuvres, la sécurité, etc... Les cours sur l’aérodynamique, l’hydrodynamique, la météorologie (ah non, ça on l’a zappé)...
Bref, on bronze ok, mais on est là aussi pour apprendre. Et on pourrait dire que le syncrétisme (putain, j’utilise de ces mots moi ce matin !) de cet enseignement s’exprime dans un seul et même exercice : La récupération d’un Homme à la Mer (HLM), sous voile of course.

Ce genre de truc, c’est mon cauchemar. Cela demande à posséder un sens aigu de sa propre position par rapport au vent et un objet à la dérive... Bref, en dix ans il m’est arrivé de réussir cet exercice mais j’ai l’impression que c’était à chaque fois avec le plus éhonté des bols.

Ah oui, petite parenthèse. Si vous vous demandez pourquoi sur les photos nous portons tous nos gilets de sauvetage en permanence, c’est justement à cause de l’HLM. Si vous n’êtes pas capable de récupérer un coéquipier tombé à l’eau en moins de trois minutes, sous voile et dans les règles de l’art, vous gardez vos gilets. C’est comme ça aux Glénans et il n’y a pas à discuter.

Donc nous partons vers 09h00 pour nous trouver un coin de mer où mener nos exercices... Régis balance une perche par-dessus bord et demande donc, dans un premier temps, à chacun de s’approcher de cette perche sous différentes allures. Au près, bâbord amure sous son vent. Au travers, tribord amure au vent... etc. Bref, les combinaisons s’enchainent et nous y passons tous, chacun à notre tour et ma pomme en dernier.
Tous s’en sortent plutôt bien, et particulièrement Julien qui nous fait ça « fingers in the nose » (Grrr !!!).
Arrive mon tour, et je m’en sors, comment dire, moyennement... J’ai en effet un peu de mal à maintenir ce foutu Grand-largue et je dois m’y reprendre à trois fois avant que le Régis ne valide ma prestation.
Je poussais un soupir de soulagement lorsque j’entends mon Régis qui me dit : « Bon maintenant tu vas me récupérer cette perche comme si c’était un HLM » c'est-à-dire le nez sur le machin, sous son vent et à la vitesse de zéro nœud. « Tu fais comme tu veux mais tu le fais vite. »
Gloups !

Pendant une seconde mon cerveau semble ne plus vouloir fonctionner... Puis j’envisage sérieusement de faire ce que tous voileux feraient en temps normal : A savoir rengainer la toile et y aller au moteur...
Et puis je ne sais pas ce qui m’a pris... J’ai fait ça à l’ancienne. Hop, un virement de bord. J’abats dans la foulée, je relofe. J’ordonne qu’on enroule le génois (magnez-vous bordel !). Un coup de barre par ci, un autre par là... Trois nœuds, 2, 1, 0.8, 0.6, 0.3, 0.1, zéro nœud... Et voilà la perche à un mètre du bateau, entre le vent et nous, le bateau arrêté.

La manœuvre parfaite. Oui m’sieurs-dames ! Et tout ça en deux minutes !

Je n’en revenais pas d’avoir réussi du premier coup, sans même réfléchir à ce que je faisais ! Vous n’avez pas idée combien j’étais content de moi ! Pour un peu j’aurais sauté dans tous les sens en gueulant, mais j’ai préféré m’abstenir par égard aux copains qui prenaient déjà la suite.
Je suis descendu dans le carré, et là j’ai serré les poings en murmurant entre mes dents : « Yeeees ! ».
C’était pour moi une façon merveilleuse de clore cette virée.

Une fois que tout le monde eut sacrifié à cet ultime exercice, nous sommes rentrés au port. Nous avons déjeuné brièvement avant que d’entreprendre la tâche la plus chiante de toutes. Le nettoyage en grand du bateau.

Vers 17h00 Jean et Paul nous ont quittés. Puis Juju. Xavier et Charline sont partis de leur côté... Et je suis resté seul avec Véronique car nos trains respectifs ne partaient que le lendemain.
Nous sommes retournés dîner à l’Amphore (ben oui, quand c’est bon on y retourne !). Pas de bol il n’y avait plus de crêpe au chocolat. C’est pas grave, la tarte Tatin a très bien fait l’affaire...

Le lendemain je prenais le train de 12h45 pour Nice.

A suivre : Un petit bilan des familles...

13 commentaires:

aslan a dit…

Salut, on voit que la mer te réussit, tu as l'air vraiment en forme sur ta vidéo. Sûr que le soleil estival ne gâche rien et que tu aurais peut-être une autre tête après 5 jours de vent mauvais et de crachin froid mais ça confirme la réussite de ton premier (et dernier?) test avant de prendre le commandement de La Boiteuse (Je t'envoie ma récolte rapidement, 3 ou 4 navires je crois). Niveau vidéo ça lag un peu quand ça bouge trop vite mais c'est surtout la prise de son en extérieur qui pose problème à plus de 50 cm. Ca reste suffisant pour du blog vidéo et de l'interview au calme, par contre pas pour du reportage. Le jour où tu voudrais y passer le matos à considérablement baissé et tu trouveras dans n'importe quelle port des cameras HD à nettement moins de 500€. Merci pour ce récit en tout cas. Moi ça m'a donné envie d'une nouvelle île de la tortue où on pourrait accoster sans se ruiner.

cazo a dit…

Un régal de lecture... et de belles photos... du Gwen, quoi !!

Par contre... comment dire... au niveau vidéo... j'attendais plutôt voile gonflée, écume de mer et marins affairés... en lieu et place de bikini, plouf et naïade. Mais bon, je te jetterai pas l'ancre pour ça ;-) !!

Gwendal Denis a dit…

@Aslan : Tu n’as pas tord... Je viens de revoir ma vidéo du... 23 mai, et je trouve que sur celle-ci j’ai une tronche à faire peur. Limite malade le Gwen.
J’en suis convaincu maintenant, lorsque tu es heureux, tu es forcément beau...

Pour la vidéo, c’est certain que mon appareil a ses limites et une petite caméra HD fera bien mieux pour un prix modique (c’est relatif bien sûr).

@Cazo : Merci Cazo. En fait, je ne suis pas encore bien familiarisé avec mon mode vidéo... Je n’ai pas encore le réflexe d’enclencher le bouzin lorsqu’il le faut.
Mais bon, les naïades c’est bien aussi, non ? (Si tu me dis non, personne ne te croira).

'Tsuki a dit…

Une véritable invitation au voyage, ce texte... 'Tain comme tu as dû trop te faire plaisir, en fait... Tu dois être un peu déçu d'avoir retrouvé la terre ferme, en fait...

Et pour le reste de ton projet, alors ? Ca va pouvoir se faire, ou pas ?

Monique a dit…

Pour le récit : merveilleux, on y croit et on s'y croit !!!
Même moi, pas marine pour un sou, ça me donne envie !!!

Je ne ferai aucun commentaire sur la vidéo...bon...c'est déjà fait !!!

Un peu tracassée quand même par ton histoire de spi... quand tu navigues en solitaire... comment tu fais la manoeuvre ? Avec seulement deux mains ?
Enfin ton enthousiasme et ton bonheur à peine contenu me réjouissent... un vrai gamin devant un arbre de Noël !!

Gwendal Denis a dit…

@’Tsuki : Déçu ? Oui, et non. Oui, tu devines bien pourquoi. Et non parce que je sais que je suis rentré pour faire avancer le projet sur d’autres points importants. Ce que j’ai à faire à terre est aussi important que ce que je fais sur l’eau...
Je vais faire un petit bilan et vous dire ce que seront les prochaines étapes.


@Monique : Oui, je sais que j’ai encore des progrès à faire pour la vidéo... Mais bon, en même temps c’est la première hein ?
Pour l’écriture... Et bien je fais de mon mieux tout en sachant que j’ai encore des progrès à faire dans ce domaine également.

En ce qui concerne le spi en solo, et bien ça s’apprend comme le reste. Cela dit comme vous l’avez pu voir ce n’est pas une voile que l’on utilise tous les jours tant elle demande une attention de tous les instants. Quand tu es sous spi, tu ne vas pas piquer un roupillon, tu ne fais pas la popote... Tu restes auprès de tes écoutes, prêt à tout larguer au cas où.

cazo a dit…

Ote moi d'un doute, mais le spi, c'est pour tracer, non ??... Donc, utile en régate, mais pas forcément pour naviguer pépère...

Par ailleurs, pour la vidéo, je ne suis pas sûr que la remarque de Mob concernait le côté technique...

Gwendal Denis a dit…

@Cazo : Ben oui, c’est fait pour foncer comme tu dis, en tous cas aller plus vite qu’avec les voiles classiques... Cela dit avec un spi, si tu peux mettre 25 jours au lieu de 35 sur une transat... ça devient utile.

Monique a dit…

Non , ma video ne concernait pas le côté technique..Aslan grand devin !

Gwendal Denis a dit…

@Monique : Mais euh... C’est une vidéo de vacance quoi !

cazo a dit…

@ mob : Faut pas prendre tes médicaments avec du rosé, mob, après tu confonds tout ;-) !!

Unknown a dit…

J'ai enfin pris le temps de parcourir ton blog, heu... plutôt d'admirer le travail, c'est vraiment réussi!!!
J'ai juste une précision technique pour le départ au lof sous Spi, on ne choque pas le bras, mais l'écoute de Spi, ben voui... c'est julien qui écoutais alors que moi je brassais.
L'explication, c'est que, premièrement, si tu choque complètement le bras, normalement, vu que le bateau tourne, le tangon se prend l'étai (donc pas bon). Bon, là en l'occurrence, le tangon était encore dans les bras de Régis (vu que c'était pendant un empannage sous Spi), donc mon bras (de Spi) n'était déjà pas vraiment brassé...
Puis deuxièmement si tu lâche écoute et bras, tu sauve, peut-être, ton bateau, mais le Spi, tu aura du mal à le reprendre à bord, alors qu'en gardant un bord d'attaque, le Spi faseille mais reste une voile.
Donc on crée la zone de dévente (envoi du génois, qu'on borde, avec la GV déjà choquée) et là, l'écoute reviens gentillement voir papa
(incarné par Régis qui a maitrisé la manœuvre!)

Gwendal Denis a dit…

@Xavier : Salut Xav’ ! Content de te lire !
Autant pour moi, tu as parfaitement raison, c’était l’écoute et non-pas le bras. Bon, en même temps j’avais la tête collée au plafond...
Cela-dit j’suis un peu con puisque sur la photo on voit bien que le bras est en place au bout du tangon...
Hihihi, je rigole parce que je vois déjà la tête de la plupart de mes lecteurs ! « Mais de quoi c’est qu’y causent ? »