43°16'2.88"N 6°35'5.44"E
Les Marines de Cogolin
Le soleil resplendi au milieu d’un ciel bleu azur lorsque je pose le pied sur le ponton.
Il est onze heure du matin, et je viens de me taper pour la dernière fois le trajet de Nice à Cogolin.
La Boiteuse qui s’appelle encore le Tom Kyle est là, au bout du ponton, à la place P43. Lorsque j’avance vers lui, ma valise à roulette fait un bruit d’enfer en trébuchant sur chacune des lattes. L’arrivée n’est pas des plus discrète… Mais apparemment le boucan ne dérange personne pour la simple et bonne raison qu’il n’y a… personne.
La première chose que je remarque par rapport à la semaine dernière, c’est que le drapeau allemand a disparu de sa hampe. Aussitôt je note mentalement qu’il va falloir que je me procure un drapeau national… Qui sera le premier article d’une longue liste j’en ai peur.
Mais bon, l’heure n’est plus à la crainte de ne pas boucler le budget. C’est Noël aujourd’hui, et j’ouvre mon cadeau !
Car c’est un peu ce qui s’est passé pendant les deux heures qui ont suivies. J’ai tout ouvert, tout fouillé. J’étais comme un gamin… Je regardais partout où il m’était possible de regarder. Et pour tout vous dire, à chaque fois que je découvrais quelque chose auquel je ne m’attendais pas, je poussais des cris de joie !
Le plus émouvant fut de découvrir que Barbara et Joerg m’avaient laissé des petits mots… Oui, des petits mots partout ! Ça allait du rappel de la procédure de démarrage moteur, en passant par le petit mot d’encouragement ci-dessus… Des petites étiquettes, en français s’il vous plaît, pour m’indiquer où se trouvait telle ou telle chose… Un vrai jeu de piste plein d’attention qui me toucha énormément. Merci à vous Barbara et Joerg, cela m’a grandement facilité les choses, en plus du plaisir que j’en ai eu à découvrir un à un tous ces indices.
Vers 13H00, j’ai fais une pause. Après avoir remis le frigo en marche je me suis dit que ce serait bien de le remplir, et je suis donc allé faire un tour d’exploration à la recherche de commerces, en passant par la capitainerie.
Et là, j’ai pu constater que les Marines de Cogolin, passé le mois de septembre, c’est aussi désert que… C’est désert. Tristement désert. Y’a pas un chat, tout est fermé à part quelques restos hors de prix… Bref, j’ai du me taper trois heures de marches pour aller au supermarché et en revenir avec seulement de quoi tenir pendant trois jours.
Et c’est là que j’ai compris tout l’intérêt du vélo !
Car oui, parmi toutes les affaires que m’ont laissées les anciens propriétaires, il y a un vélo pliable dont je ne saisissais pas bien l’usage que je pouvais en faire. Et bien non, il est utile ce vélo !
En tous cas il le sera aujourd’hui quand j’irais acheter les quelques petites choses qui me manquent encore.
Car, comme je m’y attendais, même si j’ai pratiquement tout ce qu’il me faut, il me manque deux trois trucs rigoureusement indispensables pour effectuer ma première sortie en mer… D’un point de vue réglementaire j’entend.
Mais bon, ne faisons pas la fine bouche, tout est pratiquement paré, et le reste n’est que détails…
En fin d’après midi j’ai fais une petite sieste. Puis, après avoir un peu récupéré de ma longue marche, j’ai continué à explorer… A prendre mes marques.
Vers huit heures je me suis tapé une boite de cassoulet, et après avoir tenté vainement de télécharger un film (j’ai la connexion wifi mais celle-ci est merdique et saute tout le temps), et bien je suis allé me coucher.
Cela faisait un bout de temps que je ne m’étais pas couché aussi tôt. A un point que j’ai même crains un temps de ne pas trouver le sommeil… Un bien non. Après avoir écouté un temps les bruits du bateau, je me suis endormis comme un bébé.
Et j’ai dormi comme un gros bébé. Huit heures.
Au matin, petit café qui va bien et clope sur le pont. Le pied !
Alors, le programme de la journée est celui-ci : Hier j’ai pratiquement exploré et recensé tout l’intérieur du bateau. Cela va du nombre de petites cuillères aux modes d’emplois de la cuisinière (en allemand !) en passant par les cartes marines. Et donc aujourd’hui, je termine de fouiller dans les fonds et je m’attaque au pont supérieur. Tout ce qui est matelotage, c’est-à-dire recensement de ce qui permet au bateau d’avancer… Voiles, cordages divers, branchement du pilote automatique, essai moteur. Bref, aujourd’hui c’est technique pure.
Et puis, si je le sens (et à mon avis je vais le sentir), cet après-midi on va aller faire un petit tour dans le Golf de St-Tropez, histoire de vivre un peu notre histoire d’amour en tête à tête.
Je sens que ça va être bien…
La Boiteuse qui s’appelle encore le Tom Kyle est là, au bout du ponton, à la place P43. Lorsque j’avance vers lui, ma valise à roulette fait un bruit d’enfer en trébuchant sur chacune des lattes. L’arrivée n’est pas des plus discrète… Mais apparemment le boucan ne dérange personne pour la simple et bonne raison qu’il n’y a… personne.
La première chose que je remarque par rapport à la semaine dernière, c’est que le drapeau allemand a disparu de sa hampe. Aussitôt je note mentalement qu’il va falloir que je me procure un drapeau national… Qui sera le premier article d’une longue liste j’en ai peur.
Mais bon, l’heure n’est plus à la crainte de ne pas boucler le budget. C’est Noël aujourd’hui, et j’ouvre mon cadeau !
Car c’est un peu ce qui s’est passé pendant les deux heures qui ont suivies. J’ai tout ouvert, tout fouillé. J’étais comme un gamin… Je regardais partout où il m’était possible de regarder. Et pour tout vous dire, à chaque fois que je découvrais quelque chose auquel je ne m’attendais pas, je poussais des cris de joie !
Le plus émouvant fut de découvrir que Barbara et Joerg m’avaient laissé des petits mots… Oui, des petits mots partout ! Ça allait du rappel de la procédure de démarrage moteur, en passant par le petit mot d’encouragement ci-dessus… Des petites étiquettes, en français s’il vous plaît, pour m’indiquer où se trouvait telle ou telle chose… Un vrai jeu de piste plein d’attention qui me toucha énormément. Merci à vous Barbara et Joerg, cela m’a grandement facilité les choses, en plus du plaisir que j’en ai eu à découvrir un à un tous ces indices.
Vers 13H00, j’ai fais une pause. Après avoir remis le frigo en marche je me suis dit que ce serait bien de le remplir, et je suis donc allé faire un tour d’exploration à la recherche de commerces, en passant par la capitainerie.
Et là, j’ai pu constater que les Marines de Cogolin, passé le mois de septembre, c’est aussi désert que… C’est désert. Tristement désert. Y’a pas un chat, tout est fermé à part quelques restos hors de prix… Bref, j’ai du me taper trois heures de marches pour aller au supermarché et en revenir avec seulement de quoi tenir pendant trois jours.
Et c’est là que j’ai compris tout l’intérêt du vélo !
Car oui, parmi toutes les affaires que m’ont laissées les anciens propriétaires, il y a un vélo pliable dont je ne saisissais pas bien l’usage que je pouvais en faire. Et bien non, il est utile ce vélo !
En tous cas il le sera aujourd’hui quand j’irais acheter les quelques petites choses qui me manquent encore.
Car, comme je m’y attendais, même si j’ai pratiquement tout ce qu’il me faut, il me manque deux trois trucs rigoureusement indispensables pour effectuer ma première sortie en mer… D’un point de vue réglementaire j’entend.
Mais bon, ne faisons pas la fine bouche, tout est pratiquement paré, et le reste n’est que détails…
En fin d’après midi j’ai fais une petite sieste. Puis, après avoir un peu récupéré de ma longue marche, j’ai continué à explorer… A prendre mes marques.
Vers huit heures je me suis tapé une boite de cassoulet, et après avoir tenté vainement de télécharger un film (j’ai la connexion wifi mais celle-ci est merdique et saute tout le temps), et bien je suis allé me coucher.
Cela faisait un bout de temps que je ne m’étais pas couché aussi tôt. A un point que j’ai même crains un temps de ne pas trouver le sommeil… Un bien non. Après avoir écouté un temps les bruits du bateau, je me suis endormis comme un bébé.
Et j’ai dormi comme un gros bébé. Huit heures.
Au matin, petit café qui va bien et clope sur le pont. Le pied !
Alors, le programme de la journée est celui-ci : Hier j’ai pratiquement exploré et recensé tout l’intérieur du bateau. Cela va du nombre de petites cuillères aux modes d’emplois de la cuisinière (en allemand !) en passant par les cartes marines. Et donc aujourd’hui, je termine de fouiller dans les fonds et je m’attaque au pont supérieur. Tout ce qui est matelotage, c’est-à-dire recensement de ce qui permet au bateau d’avancer… Voiles, cordages divers, branchement du pilote automatique, essai moteur. Bref, aujourd’hui c’est technique pure.
Et puis, si je le sens (et à mon avis je vais le sentir), cet après-midi on va aller faire un petit tour dans le Golf de St-Tropez, histoire de vivre un peu notre histoire d’amour en tête à tête.
Je sens que ça va être bien…
6 commentaires:
Moi aussi , je sens que ça va être bien!
le pied !
@Lucifer : Déjà là ? Oui, ça a même été plus que bien…
Certes, avant de faire le tour du monde, il faut d'abord faire le tour de son nouveau bateau ! avec un cadeau à l'intérieur, comme ds les kinder surprise.
Tu nous mets de plus en plus ds l'ambiance, l'aventure avance à grands coups de pédales !
ça doit le faire, le premier café face à la mer sur le pont de ses rêves...
La journée a bien commencé, 120 000 dans les rues de Toulouse, et l'après-midi avec les images d'un Gwen et de La Boîteuse, en train de s'apprivoiser l'un l'autre, de faire connaissance, et plus si affinités, naviguant la mine réjouie au vent et toute voile dehors dans le golfe de saintrop' par une belle journée ensoleillée...
Ouaip, ça le fait ;-)
et comme le dit l'adage :
"Mieux vaut un petit vélo dans La Boîteuse que dans la tête".
Au plaisir de continuer à suivre l'aventure...
L'aventure prend enfin corps... J'ai hâte d'en voir plus !
@Bourreau : Ca fait un gros kinder quand même…
@Cazo : Bon, depuis hier y caille tellement que le café je le prends bien au chaud dans le carré… Où il fait quand même 10°C !
Alors comme ça le mouvement s’essouffle ? C’est du moins ce qu’ils disent dans la radio…
@’Tsuki : Ca vient, ça vient…
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