39°25.893N 00°19.917W
Valencia
El Micalet |
Donc je m’en vais enfin de Valencia. Je dis bien enfin car cette escale de quinze jours aura été en tous points désagréable. Bon, ce n’est pas tant d’avoir eu une grosse panne et d’avoir attendu tout ce temps pour réparer qui m’a été désagréable, mais je pense vous l’avoir assez suffisamment décrit, le lieu où il m’a fallut attendre. Je ne suis vraiment pas fâché de quitter Valencia, même si je regrette cependant de n’avoir pas pu visiter la ville autant que je l’aurais voulu. Trop loin, trop chiant, je suis passé à côté de pas mal de jolies choses…
Mais c’est pas grave, des jolies choses j’en rencontrerais d’autres et des plus belles je n’en doute pas.
Hier j’ai donc réglé mes factures. Celle du mécano, 170 €, et celle du port, 239 €.
La première je l’ai trouvé un peu chère pour trois heures de boulot (mais bon), et la seconde raisonnable. Surtout que, comme me l’a si gentiment rappelé el contremaestre, celui-ci ne me comptait pas le coût du remorquage…
Et oui, c’est que j’avais un peu oublié dans quelles conditions j’avais mis les pieds ici, accroché à la remorque d’un zodiac !
J’ai remercié humblement et j’ai donné mon congé.
Celle-là elle est pour Bourreau ! |
Ensuite j’ai passé la journée à ranger un peu le bateau, j’ai fait quelques courses pour pouvoir remplir mon estomac pendant la semaine qui vient, et puis surtout j’ai utilisé cette journée pour me mettre en condition « voyage ».
Car, il me semble vous en avoir déjà parlé, on n’appareille pas comme ça sur un claquement de doigts. Il faut préparer plein de choses, et surtout, du moins en ce qui me concerne, il faut se mettre dans l’état d’esprit qui convient. Moi par exemple j’ai besoin d’une journée pour arriver à me « conditionner », et passer du mec qui glande sur un ponton, en marin bouffeur de milles.
Je regarde mes cartes, j’analyse la météo, et puis peu à peu mon cerveau s’émule et se transforme… La curiosité de découvrir d’autres lieux et l’envie de naviguer me reviennent, et alors que je me satisfaisais de ne rien faire, j’ai soudain envie de m’activer. Il me faut au moins ce temps-là pour me projeter de nouveau dans l’avenir.
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Alors je vous trace rapidement le programme des prochains jours. Ce soir je devrais avoir rallié le port de Javéa. Puis demain, je rejoindrais celui de Villajoyosa. Lundi, escale à Torrevieja, et enfin mardi je devrais arriver à Cartagena.
Cartagena, où je resterais deux-trois jours pour m’imprégner de la capitale de la province de Murcia.
Bon voilà, il est six heures trente et je vais devoir m’activer. Je vous laisse.
9 commentaires:
Ooh !!! Tu passeras au large d' Alicante ... seule ville espagnole où j'ai passé des vacances quand j'étais jeune !
:)
Bon vent Gwendal !
@Gildan : Effectivement je vais zapper Alicante. Ça tombe mal dans mon rythme de 35 à 45 milles par jours.
Je suis très contente pour toi mon chéri! Super!
Allez, va vite! Et reviens vite nous narrer sur la toile tes aventures!
Gros bisous
@Thérèse : Escale à Jévéa cette nuit, je repars dès le jour levé pour une ville au nom sympathique, Villajoyosa.
Tu as raison! C'est sympa comme nom!
Gros bisous et bon dimanche!
@Thérèse : Allez, on repart ! Direction Torrevieja.
Je te sens motivé à fond! Génial!
Gros bisous et bonne vogue!
Bien arrive a Cartagena. L'histoire du voyage est encore ssous presse et pqrretra demain, quand j'aurais trouve de quoi vous l4envoyer de ñon ordinateur et pas de ces merdes de clqvier a la con !
bien contente que tu aies navigué
sans problème ;
La suite de l'histoire dès que tu peux .( a suivre , c'est vrai .)
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