mercredi 6 avril 2011

Sans toucher terre…

Le lundi 04 avril 2011

43°25.359N 06°45.848E
Saint Raphaël

07H00 : J’ai réussi à faire tirer ma nuit un peu plus en longueur que d’habitude. Presque neuf heures de sommeil d’affilé…
Du coup il va falloir que je me presse un peu pour préparer le départ. Tout ranger, bien sûr. Faire le plein d’eau. Au niveau carburant ça va encore… J’attends huit heures que la Capitainerie ouvre et que je puisse régler mes nuitées et prendre la météo.
Ah la météo… Ce n’est pas fameux ce qui m’attend.
Au départ je voulais rejoindre Marseille en deux jours sans escales. Enfin, sans escale dans un port je veux dire. J’avais imaginé planter la pioche ce soir au nord de l’île de Port-Cros, puis dans les calanques de Cassis et ne rejoindre la civilisation qu’à Marseille. Oui mais voilà, Eole n’est pas d’accord. Il prévoit de me souffler fort dans le nez pendant la majeur partie de mon trajet, pour laisser ensuite éclater sa colère pendant la nuit qui vient avec du force 7 venant du Nord, Nord Ouest… Ce qui veut dire que pour le mouillage c’est râpé. Encore faut-il que j’arrive à rejoindre Hyères pour m’y réfugier…

Bon, on verra bien. Ce qui est sûr c’est que je vais naviguer autant que je peux et me tenir prêt à réduire la voilure à tout moment. Le coup de vent d’hier m’a servit de leçon, et ce putain d’Eole ne m’aura pas deux fois…

18H55 : Anse de Port-Man, Port-Cros ; 43°00.715N 06°24.768E

Miracle de l'électronique !
J’ai payé le port de Saint Raphaël et suis parti. Mais avant ça je me suis renseigné sur une autre possibilité de mouillage que celui que j’avais prévu. Le Capitaine du port m’indique alors une petite anse que je n’avais retenue, l’anse de Port-Man. Il me dit qu’elle est abritée du mistral et idéale pour passer la nuit.
Ok, ça roule, je prends. Et me voilà parti.

Dehors, c’est la pétole. J’accélère le moteur et décide de faire un maximum de route dans la bonne direction avant que le vent ne se lève. Vers 11H00, il est là et bien là.
J’envoie les voiles, mais ce vent qui est encore du Sud-est ne me facilite pas la tâche puisqu’il me vient en plein dans mon cap théorique. Conséquence, je suis obligé de tirer des bords de près serré. Je vous avoue que j’étais un peu inquiet. Je savais que ce que j’étais en train de vivre n’était que le début, et que ça allait être de pire en pire…
Saurais-je anticiper à temps ? Saurais-je prendre les bonnes décisions au bon moment ?

C’est qu’on est dans le vif du sujet là…

Oups !
Et le sujet du jour c’est la Boiteuse penchée à 30°, et des pointes de 7 nœuds, au près hyper serré. Le pilote m’est inutile, alors c’est moi qui barre. Je tire de longs bords pour essayer de ne pas trop m’éloigner de mon cap, mais la situation devient de plus en plus inconfortable. Vers 14H00 on est déjà à du 6-7 Beaufort et la mer du vent déferle sur le pont. Heureusement je me suis équipé en conséquence. J’ai revêtu mon bas de ciré, je porte mon gilet de sauvetage et je me suis attaché.

Je décide alors de prendre un ris, voire deux. Pour se faire je tire un ultime bord en direction de la terre en espérant y trouver un peu moins de vent… Peine perdue, ça continu à monter et les chandeliers sont plus souvent dans l’eau qu’à l’air libre.
Bon, je n’ai que trop tardé, c’est le moment d’aller faire le singe sur le pont.
Depuis ma prise de ris ratée d’octobre dernier, j’ai bien révisé la procédure… Et en moins de trois minutes je rejoins le cockpit. Mais ça ne suffit pas… La boiteuse est encore surtoilée et j’ai de plus en plus de mal à la tenir.
J’enroule encore un peu le foc, et soudain un bruit sourd se fait entendre au niveau de la drisse de foc et je vois clairement l’enrouleur descendre d’au moins trente centimètre. Merde ! J’ai cassé quelque chose… Ni une ni deux, j’enroule toute la voile d’avant et allume le moteur. J’affale ma GV en grand et je mets le cap vers Port-Cros.

J'en ai plein le c...
Je ne sais pas ce qu’il c’est passé, mais là j’en ai marre. Depuis quelques minutes déjà, l’idée de baisser les bras me titillait le cervelet. Mais comme un con je me disais qu’il fallait que je tienne, que je n’étais qu’au début, qu’il fallait que je m’endurcisse… Mais bon, à un moment il faut savoir dire stop.
Et c’est au bout de trois heures de moteur que j’atteignais enfin l’anse de Port-Man.
Je ne sais pas exactement combien j’ai parcouru de milles aujourd’hui, puisque j’ai tiré des bords, mais j’aurais mis 09H30 pour faire 37,8 Milles. Ce qui fait une moyenne de 3,97 Nds… Pas mal, j’avais tablé sur quatre.

Après l’effort, le réconfort. L’anse est tout simplement magnifique. Quand je suis arrivé il n’y avait qu’un voilier à l’ancre, et maintenant nous sommes quatre. Une belle tour militaire semble surveiller ce havre de tranquillité, et la seule autre habitation visible est une petite maison ancienne tout au fond, presque cachée par des bambous. Des goélands argentés nagent autour des bateaux et crie comme miaulent les chats… Ils attendant de moins en moins patiemment les reliefs du repas du soir.

Joliiiii....
Putain… quand je pense à toutes ces choses qui me sont passées par la tête aujourd’hui alors que j’en chiais des ronds de chapeaux (des trucs pas très gais, croyez-moi), je me dis que la récompense est à la hauteur du sacrifice. Petite vidéo pour illustrer mon propos.

J’ai fais le tour du bateau, et à priori pas de casse. J’avais laissé le capot avant entrouvert, pensant que l’annexe allait le protéger, et bien non ! J’ai la moquette trempée ! Sinon, pour ce qui est du foc, je ne peux pas dire pour l’instant ce qui a merdé. La drisse est OK, l’enrouleur fonctionne, mais pour pouvoir y voir vraiment quelque chose il faudrait que je le déroule. Mais faire ça au mouillage ne me tente pas vraiment, donc on verra ça demain matin au moment de partir.

Déjà 20H00 passé de quelques minutes… Il faut que je mange. Et il faut que je dorme aussi… Logiquement, demain devrait être un peu moins éprouvant. Je vais me coucher en pensant à ça.

Mmmmm......


Le mardi 05 avril 2011

43°00.715N 06°24.768E
Anse de Port-Man, Port-Cros

Curiosité géologique
05H15 : L’objectif du jour ce sont les calanques de Cassis. La calanque de Sormiou pour être plus précis. Soit 46,7 milles à faire dans la journée… C’est sans doute un peu présomptueux de ma part de viser si loin, mais les possibilités de replis sont nombreuses si je n’y arrive pas.
Le but du jeu, enfin idéalement, serait de mouiller à Sormiou pour n’être qu’à quelques milles de Marseille. Et demain, mercredi donc, je n’aurais qu’à poser la Boiteuse vers midi au port de Marseille pour quelques heures, voir mon assureur, et repartir le lendemain, voire dans la foulée si la météo m’y oblige. La grosse étape de cette semaine c’est Marseille-Sète. Entre 15 et 24 heures de navigation… Donc forcément une nave de nuit. Ce qui me ferait arriver à Sète dans la journée de vendredi. De toute façon il faut que je sois à Sète au plus tard samedi midi… Je n’ai pas le choix.
Encore une de ces foutues dead-lines que je déteste tant. Je m’étais pourtant promis de ne plus m’en imposer, mais il semble que ce ne sera pas pour tout de suite… Jusqu’aux Canaries, ça va être la course. Mais bon, il ne faut pas que je m’embarque dans ce genre de considérations maintenant… A chaque jour suffit sa peine, et il faut que je me concentre sur l’étape du jour.


Celui-là il ne dormait pas
21H08 : Que vous dire de cette journée ? Qu’elle a été riche en incidents, en enseignements, en joie, en ennui aussi… Bref, une journée extrêmement bien remplie. A un point tel que j’ai bien eu l’impression de me dédoubler pour pouvoir tout gérer…

Je suis donc parti du mouillage alors que les goélands dormaient encore. J’allume mon moteur, je relève mon ancre, et je prends la direction de la sortie de l’anse. Je branche Monsieur Pilote et… celui-ci ne veut rien savoir. Tous les diodes sont allumées en même temps et restent figés. Diable, quel est donc ce malheur qui me foudroie encore, me dis-je.
Bon, je laisse Monsieur Pilote et je regarde un peu le reste de mes instruments ; La radio, muette. Le sondeur, out. Le Mer-veille, Kaputt.
Grumf.

Serait-ce possible que les batteries soient vides ? Me demande-je alors.
Tout à fait possible en effet, mais comment, ça reste un mystère.
-Dis-moi Gwen, est-ce qu’au moins tu as assez de carburant pour les recharger tes batteries ?
-Heu… Justement me répondis-je, j’ai fait le calcul hier au soir et il se pourrait, je dis bien il se pourrait, qu’on soit un peu short-pétrole…
-Short comment ?
-Minishort.
-Ah… Alors on fait quoi maintenant ?
-Heu… On va faire le plein !
-Bonne idée, mais on va où, et surtout on y va comment si on risque de tomber en panne.
-le plus proche c’est Porquerolles et on y va à la voile pardi !
-Bien, sauf que pendant qu’on navigue à la voile, les batteries ne se rechargent pas.
-Ben oui, je sais.
-Et en plus il n’y a pas de vent…

Et nous hissons donc les voiles. (Ben oui, dans cette histoire on est deux…) et nous voilà parti dans la pétole. Barre à la main, bien sûr.
Une heure et demie plus tard je me demande de nouveau:
-Dis-moi Gwen, Quand tu as fais ton calcul de consommation, tu t’es basé sur quelle capacité de réservoir ?
-40 litres, pourquoi ?
-C’est bien ce que je pensais… Crétin ! Le réservoir il fait 60 litres !
-Oups !
-Mets le moteur et fonce !
-Oui chef !

Oh ! Une sirène !
Vroum-vroum, nous voilà qui débarquons dans le port de Porquerolles. A peine accosté, un type se précipite pour nous dire qu’ils sont fermés pour travaux et qu’ils n’ont plus de gasoil… Ca continu me dis-je, résigné.
Demi-tour et direction plein Nord pour rallier le port d’Hyères.
Une heure plus tard, re-accostage au ponton-carburant. Bonjour messieurs, le plein s’il vous plait ! Et pendant que vous y êtes, cela ne vous dérange pas si je prends quelques minutes pour jeter un œil à mon système électrique, j’ai un gremlin qui fait des siennes ? Trop sympa, merci !

Je cherche ce qui peut bien clocher, je vérifie que l’alternateur fonctionne bien, que les batteries distribuent bien de l‘électricité… Mais qu’est-ce qu’il se passe bordel !
A un moment je rebranche pour la énième fois le pilote et je remarque qu’il semble reprendre vie, même si cela ressemble plus à des spasmes qu’à l’expression d’une saine vigueur.
Je discute avec le pompiste, lui racontant ce qui m’arrive, et c’est dans la conversation que la lumière se fait soudain dans ma tête de crétin.
Hier, lorsque je naviguais au moteur pour rallier Port-Man, j’ai laissé le frigo branché… Pensant que, comme c’est le cas sur tous les croiseurs sur lesquels j’ai déjà navigué, le moteur allait assurer la consommation d’énergie. Et bien non, pas sur la Boiteuse !
Le frigo, plus le guindeau en jetant l’ancre, plus les lumières pendant que je me faisais à bouffer, plus la lampe du compas que j’ai laissée allumée toute la nuit… Tout ça mis ensemble, ça m’a vidé les batteries !

On dirait des sculptures...
Rassuré, mais un peu honteux quand même, nous repartons vers l’Ouest. Toujours pas de vent, donc c’est au moteur que nous faisons la route. Pleine balle à 5 nœuds sur une mer d’huile.
Là se pose alors la question de notre destination… C’est qu’avec cette histoire, j’ai perdu une matinée moi !

-Alors, on va où ?
-Tais-toi, je réfléchis.
- …
-On peut encore essayer le rallier Sormiou…
-Tu crois ? C’est à 40 milles tout de même.
-Et alors ? Il est midi, 40 milles à 5 nœuds, ça nous fait arriver vers 20H00...
-Ça va être juste, le soleil il se couche quand ?
-A 20H00 justement…
-C’est qu’est-ce que je dis, ça va être juste… Débarquer dans un mouillage inconnu, la nuit… C’est dangereux non ?
-Un peu. Allez, on essaye ! Et si on voit qu’on pourra pas y arriver, on se repli sur le port de Cassis ! En avant toute !
-Bien chef !

Celui-là il est pour Tsuki !
Et nous avons donc navigué au moteur pendant tout le reste de la journée, et à 20H15 pétante, nous plantions la pioche dans la calanque de Sormiou. Yes !
Bon, huit heures et quelques de moteur, c’est chiant comme la mort. Alors je me suis occupé comme j’ai pu, le casque sur les oreilles en écoutant la radio et en observant le paysage, les bateaux… Bref la vie sur mer. J’ai croisé d’autres voiliers au moteur, une sirène sur une planche, un Mirage 2000 m’a survolé au ras du mât, un Dauphin de la Marine faisait du stationnaire au loin… Et à la radio j’apprenais que la France bombardait la Côte d’Ivoire. Putain de pays de merde.

Et c’est donc alors que le soleil tutoyait l’horizon que j’ai débarqué dans cette calanque… La récompense après tant d’efforts était encore une fois à la hauteur. Des falaises blanches tombant à pic, des cabanons blottis entres les cailloux… Le paradis. Demain, je fonce au vieux port de Marseille. Je refais le plein en carburant, je gonfle mes batteries aux 220 volts, et surtout… Surtout je vais prendre une douche.
Car, j’ai un peu honte à vous l’avouer je commence à baigner dans mon jus. En effet mes dernières vraies ablutions remontent à la semaine dernière ! C’était dans ma baignoire… Cela me semble si loin aujourd’hui.

Ouf ! Juste à temps !

Le mercredi 06 avril 2011

43°17.651N 05°22.176E
Vieux Port, Marseille

Au boulot !
16H47 : Réveil à la nuit, comme d’hab. Je termine d’écrire le texte de la veille, et je me dis que le procédé comique contrastait passablement avec la réalité. C’est que, mine de rien, j’ai passé une matinée super-angoissante !

Bon, aujourd’hui c’est promenade. 10,45 milles, soit un peu plus de deux heures si j’y vais au moteur. Donc, je traine un peu les pieds à me mettre en route et ce n’est qu’à 07H45 que je lève l’ancre. Au passage je salue un pêchou sur son pointu qui s’en va gagner sa retraite qu’il est sensé déjà avoir. Le soleil est levé, il fait bon sous ses rayons. Je longe les falaises de calcaire, m’émerveillant de leur verticalité, et qu’en cette heure matinale on puisse presque les longer à les toucher…

Voile en ciseau
Une heure plus tard, juste avant de déboucher dans la rade de Marseille, je tapote ma pipe sur le bastingage et qu’elle ne fut pas ma surprise de voir les cendres s’envoler dans le sens inverse de la marche !
Mais c’est qu’on aurait du vent d’Est dis-donc ! Aussitôt, j’envoie la toile et je coupe le moteur. Le bonheur. Vent en plein dans l’arrière, voile en ciseau, je fais du 5,5 nœuds. On dirait que la Boiteuse fait du patin à glace. Elle glisse sur cette mer à peine frisée comme une ballerine.
Hélas, ce pur moment n’aura qu’un temps, et en arrivant au large du château d’If, je suis obligé de remballer la garde-robe et de rallumer le diesel. 11H00, je me pose comme une fleur au ponton de la Capitainerie et je vais quémander une place. Re-hélas, ma bonne mine de cocker ne produit pas, pour une fois, l’effet escompté. Ils sont plein, il y a une régate, allez voir à La Nautique.
Je vais donc voir à la Nautique, et je tombe alors sur un club nautique hyper sélect ou la secrétaire porte du Dior (du faux, forcément) et l’agent d’accueil une cravate.
Hum… Bonjour… Et là, la mine de cocker a fonctionnée.

Le château d'If
Me voilà donc au milieu des riches, comme une espèce de furoncle au milieu des yachts d’un blanc éclatant. Une jeune fille moche en short astique les winchs, un agent d’entretien en uniforme change une drisse… Et moi je déboule en pantacourt cradingue, puant le phoque mort et une barbe d’une semaine !
Arf ! J’adore ça !
N’empêche, je me moque mais j’ai été hyper bien reçu, et pour pas trop cher je dois l’avouer. 29 € c’est raisonnable, sans compter le wifi gratos.

Sitôt posé, je fonce aux douches pour me récurer de fond en comble. Putain que c’était bon… Je crois bien que j’en prendrais une autre demain matin, rien que pour le plaisir. Je me rase, met un pantalon et une chemise propre, et je fonce alors vers les bureaux de l’Armenian Nautil Plaisance, courtier en assurance en cheville avec le site de STW pour fabriquer des formules « spéciales grands voyageurs ». Les bureaux sont à moins de cinq cents mètres du port (vous comprenez pourquoi je voulais m’arrêter au vieux port ?).
J’en ressors deux heures plus tard avec une assurance santé for all over the world, et la promesse que l’on va trouver une solution pour assurer mon bateau de 32 ans…
Donc, à partir du premier mai, je peux tomber malade ou planter la Boiteuse, je serais couvert. D’ici là…

Classe !
Venons-en maintenant à la suite du programme. Là, je crois bien que je me trouve au pied du mur… Nous sommes mercredi (je dois vérifier pour en être sûr), et il ne me reste que deux jours pour faire 72 milles. Rien de bien compliqué me direz-vous, sauf que le père Eole n’est pas vraiment d’accord avec mes projets. Je suis sûr que c’est parce qu’on n’a pas encore baptisé la Boiteuse qu’il nous fait ça !
En effet, celui-ci prévoie de souffler d’Ouest en Est pendant les deux jours qui viennent. Et moi je vais faire cap au 270° et 285° !
Euh… Pour les béotiens, ça veut dire que je vais avoir le vent dans le pif.

Alors je crois que je n’ai pas le choix… Quitte à se taper quatorze heures de moteur, autant les faire le plus tôt possible. Donc je vais partir demain aux aurores (et même avant), faire le plein de gasoil et ma taper la route… Avec un peu de bol (mais je n’y crois pas) j’aurais peut-être quelques thermiques. 72 milles que je divise par 5, ça fait 14 heures !
Donc si j’y vais au moteur et que je pars sur les coups de quatre heures du matin, je devrais arriver vers les six sept heures du soir.
Et si j'arrive à toucher un peu de vent favorable, et bien j'irais moins vite mais plus surement... Donc j'arriverais au mieux en début de soirée, et au pire dans la matinée de vendredi..
Ce qui me laissera la journée de vendredi pour me reposer, et je pourrais ainsi accueillir les premiers invités au baptême de la Boiteuse !
En plus, ça me laisse un peu de marge en cas de problèmes.

Donc voilà, on fait comme ça. Prochaine connexion : A Sète !

Pour finir en beauté...

7 commentaires:

Monique a dit…

Il est grand temps de baptiser cette Boiteuse en effet!
Et de quitter les côtes françaises qui ne te sont pas favorables,quoique bien jolies tout de même !
à Sète !!
bisous

Anonyme a dit…

bom aproveite.... até breve
DP

Fix a dit…

Salut Gwendal,

La marine à voile ça rame, apparemment !!!
Mais le plaisir est au bout quand même !

Pour ton grand départ, évite les côtes africaines !

A +

Thrse a dit…

Et bien en voilà des aventures! Tu n'avais pas ton superbe co-pilote, c'est pour ça qu'il t'en fait baver Eole! hi,hi!

Alors pour tous ceux qui viendraient après moi, sachez qu'aujourd'hui, c'est l'anniversaire de notre matelot préféré! Alors joyeux anniversaire mon Gwen!

Gros bisous

CACAHUETTE

Bourreau fais ton office a dit…

Un anniversaire suivit d'un baptême, c'est le monde à l'envers ! joyeux anniversaire, Gwen.

Et c'est en te lisant que je commence à réaliser ce que tu fais ... et que tu es vraiment en train de le faire, et ça prend une toute autre autre dimension ... et ça a quelque chose d'impressionnant. En plus il semblerait que l'action rajoute une dose de vivacité à ton écriture, ce qui n'arrange rien !

Anonyme a dit…

parabens a vocé que cada deseja seja realizado....tal e qual como este...
um abraço
DP

Gwendal Denis a dit…

@Monique : En effet, je crois que ça urge ! On dirait qu’il me fait la gueule l’autre souffleur !

@DP : Ul abraço tanbem !

@Fix : Du plaisir forcément… Sinon, autant rester à la maison et se pendre !

@Thérèse : Ouais, t’as deviné ! En fait c’est pour ça que j’ai autant de galères, tu n’étais pas là !

@Bourreau : Hé héhé ! Rassure-toi, moi qui croyais avoir tout imaginé, je réalise tous les jours ce que je suis en train de faire… Et tous les jours je m’impressionne !