30°25.322N 09°37.025W
Agadir
Le propre de la communauté qui est à présent la mienne, celle des nomades de la mer, c’est qu’elle n’est pas faite de liens durables. Les bateaux vont et viennent au grès de leurs plans de navigation, des saisons, des humeurs de chacun… Des affinités se créent pour un temps, puis chacun repart de son côté. L’avantage d’une telle façon de vivre, c’est que rien ne vous oblige à supporter un voisin que vous n’appréciez pas. Vous êtes amarré à côté d’un con, et bien ce n’est pas grave car cela ne durera que le temps que vous voudrez bien que ça dure.
A contrario, et c’est ce qui arrive la plupart du temps, vous pouvez rencontrer des gens super sympas, de belles personnes, mais cela ne dure pas…
Je vous avoue que pour l’instant j’ai un peu de mal à gérer cet aspect des choses. Cela me fait formidablement chier lorsque des personnes que j’aime bien s’en vont. Mais je me console en sachant que le hasard fera peut-être que nous nous recroiserons un jour…
Pourquoi je vous raconte ça ? Et bien parce que depuis les dernières nouvelles, le San Miguel, le Java, Abracadabra et le Losadama ont mis les voiles pour les Canaries et du coup le ponton s’est vidé de la plupart de ses enfants. Bon d’accord, il reste Alouette avec la petite Valentine, et d’autres sont arrivés entre temps, notamment le Blue Moon, mais ce n’est plus la même chose… C’est ça qui m’embête, l’indurabilité des choses. Mais bon, c’est un problème récurent chez moi, et je fais tout pour me soigner, je vous le jure !
Heureusement que certains d’entre eux ont des blogs, cela me permettra de suivre les aventures des uns et des autres.
Ma grande joie a été de revoir mon ami Taka qui lui est revenu de Las Palmas où il était allé chercher son épouse… Ils sont arrivés de nuit, et lorsqu’au matin j’ai aperçu la silhouette de mon japonais préféré, j’ai été transporté de joie. Yes Taka is back ! J’ai été invité pour dîner, et nous avons repris nos discussions philosophiques au point où nous les avions laissées avant son départ.
Sinon, que vous dire ? Hier (c’était bien hier ?) je suis allé sous la coque de la Boiteuse pour gratter un peu les algues et les coques qui commençaient à prendre un peu leurs aises. Rien de vraiment grave pour l’instant, mais si je ne fais pas ça régulièrement je perdrais facilement un nœud de vitesse lorsque je reprendrais la route… Le souci c’est qu’après une demi-heure dans l’eau du port, la peau me brulait comme si elle était attaquée à l’acide ! Ca me piquait de partout ! Une horreur !
Je me suis lavé soigneusement sur le ponton et le lendemain tout allait bien, mais je crois que j’attendrais d’être aux Canaries pour réitérer l’expérience !
Ah oui, j’allais oublier. Pour celles et ceux que la politique marocaine intéresse j’ai découvert une revue assez intéressante. Il s’agit d’un mensuel qui s’appelle Tel Quel, et qui dispose d’un site internet. L’on peut y lire des critiques assez pointues sur le régime en place… Comme quoi, il existe une certaine liberté de la presse ici au Maroc, du moment qu’elle évite soigneusement de s’en prendre directement au Roi. C'est déjà ça me direz-vous !
Voilà les zamis, comme vous l’avez certainement compris je n’ai pas trop la fibre littéraire en ce moment. J’ai conscience que ce texte manque un peu de punch, mais bon… Je ne peux pas être au top tout le temps, hein ?
L’avantage c’est qu’avec les liens que je vous ai mis, vous allez avoir d‘autres lectures pour vous distraire !
Agadir
Le propre de la communauté qui est à présent la mienne, celle des nomades de la mer, c’est qu’elle n’est pas faite de liens durables. Les bateaux vont et viennent au grès de leurs plans de navigation, des saisons, des humeurs de chacun… Des affinités se créent pour un temps, puis chacun repart de son côté. L’avantage d’une telle façon de vivre, c’est que rien ne vous oblige à supporter un voisin que vous n’appréciez pas. Vous êtes amarré à côté d’un con, et bien ce n’est pas grave car cela ne durera que le temps que vous voudrez bien que ça dure.
A contrario, et c’est ce qui arrive la plupart du temps, vous pouvez rencontrer des gens super sympas, de belles personnes, mais cela ne dure pas…
Le San Miguel |
Pourquoi je vous raconte ça ? Et bien parce que depuis les dernières nouvelles, le San Miguel, le Java, Abracadabra et le Losadama ont mis les voiles pour les Canaries et du coup le ponton s’est vidé de la plupart de ses enfants. Bon d’accord, il reste Alouette avec la petite Valentine, et d’autres sont arrivés entre temps, notamment le Blue Moon, mais ce n’est plus la même chose… C’est ça qui m’embête, l’indurabilité des choses. Mais bon, c’est un problème récurent chez moi, et je fais tout pour me soigner, je vous le jure !
Heureusement que certains d’entre eux ont des blogs, cela me permettra de suivre les aventures des uns et des autres.
Abracadabra |
Sinon, que vous dire ? Hier (c’était bien hier ?) je suis allé sous la coque de la Boiteuse pour gratter un peu les algues et les coques qui commençaient à prendre un peu leurs aises. Rien de vraiment grave pour l’instant, mais si je ne fais pas ça régulièrement je perdrais facilement un nœud de vitesse lorsque je reprendrais la route… Le souci c’est qu’après une demi-heure dans l’eau du port, la peau me brulait comme si elle était attaquée à l’acide ! Ca me piquait de partout ! Une horreur !
Je me suis lavé soigneusement sur le ponton et le lendemain tout allait bien, mais je crois que j’attendrais d’être aux Canaries pour réitérer l’expérience !
Le Java |
L’avantage c’est qu’avec les liens que je vous ai mis, vous allez avoir d‘autres lectures pour vous distraire !
Le Losadama |