dimanche 16 janvier 2011

L’aventure c’est l’aventure

43°39'23.93"N 7°10'59.36"E
Saint-Laurent du Var

Villefranche sur mer
Mais que fait donc la Boiteuse amarrée au port de Saint-Laurent du Var ? Voilà la question que je suis sûr vous êtes tous en train de vous poser. Elle ne devrait pas plutôt être à Calvi ?
Euh... Si, elle devrait y être en effet. Mais, comment vous dire, on a eut comme qui dirait quelques soucis... Plein de petits soucis, qui ont fait que cette traversée qui s’annonçait plaisante comme il sied au loisir du même nom, c’est transformée en épreuve d’endurance, pleine de rebondissements.

Commençons pas le commencement. Jeudi 14 janvier, 15h00, je passe prendre Arnaud chez lui, et nous prenons ensemble le bus pour Villefranche sur Mer. Petit crochet vers le supermarché du coin pour compléter l’avitaillement, et nous voilà en train de descendre vers la Darse chargé comme des mulets. Nous ne somme sensé partir que quatre jours, mais le minimum requis pour un tel voyage (plus le superflu), représente quand même quelques bagages et autres sacs.

Première surprise lorsque nous arrivons au ponton, je constate qu’une des pointes arrière (l’amarre qui retient le bateau au quai) est rompue, et que la seconde était pratiquement sur le point de faire de même. Diable ! Des amarres toutes neuves en plus !

Raccord de merde... !!!
J’examine un peu la situation et constate que c’est au niveau du chaumard que l’amarre s’est rompue... C’est ma faute, j’aurais du penser à la protéger avec un tuyau en plastique pour éviter les frottements. Mais bon, quoi qu’il en soit, même si j’ai merdé sur ce point il n’empêche que pour rompre une amarre de ce diamètre, c’est que la bateau a du sacrément bouger ! Je savais ma place soumise à la houle lorsque celle-ci venait de l’est mais pas à ce point-là... En plus, quelques minutes plus tard, je m’aperçois que le câble qui alimentait le bateau en électricité c’est également rompu. Là, c’est plus chiant, car autant des amarres j’en ai d’autres, ce câble lui, il est unique...

Bon, cool Raoul, cet incident aura au moins le mérite de répondre à la question que je me posais depuis la veille. A savoir si j’allais, oui ou non, revenir à Villefranche après mon voyage, ou si j’allais tenter ma chance à St Laurent du Var. Aussi, nous nous sommes donc rendus à la Capitainerie où j’ai donné mon congé. J’ai réglé ce que je devais et les ai informés de mon départ pour le lendemain.

Ensuite, pendant qu’Arnaud rangeait ses affaires, j’ai réparé le câble électrique avec une jolie épissure et avec le miracle de la fée électricité nous avons pu nous installer confortablement. Pile poil avant la tombée de la nuit !

Bonne ambiance !
Le soir nous avons dîné d’une bonne poilée d’aiguillettes de poulet aux légumes et nous n’avons pas tardé à aller nous coucher... C’est qu’il nous fallait prendre des forces en prévision des épreuves qui nous attendaient ! D’ailleurs peut-être que mon corps en a eut la prescience car je ne me suis réveillé qu’à 7h40 le lendemain matin !
Ceux qui me connaissent le savent, il s’agit là d’un fait rarissime qu’il convient de signaler.

Le lendemain, vendredi donc, j’avais prévu notre départ pour 10h00. Mais nous ne partîmes qu’à midi et quart...
Figurez-vous que même si j’avais essayé de ne rien oublier, il nous manquait quand même quelques petites choses à acheter avant notre départ. Comme des piles pour mon GPS par exemple, une paire de jumelles, ou encore des cigarettes. Car cerise sur la gâteau, je me suis aperçu que même si j’avais pensé à emmener mon tabac à pipe, ma pipe elle, était resté sur mon bureau... Grrr ! Crétin de moi !

Bref, le temps que nous trouvions ce qui nous manquait, il était déjà presque onze heures. C’est alors que nous nous apprêtions à larguer qu’une énorme vedette de la gendarmerie maritime est venue accoster au ponton des carburants pour faire le plein. Grrr ! 

Euh... Vous pouvez vous barrer siou-plaît ?
Vous savez combien de carburant ça embarque une vedette comme ça ? Moi, je ne sais pas, mais le fait est qu’ils ont pris tout leur temps. Et que je bois le café, et que je papote avec la préposée... Ça n’en finissait pas. Finalement nous avons dû nous glisser comme dans le chas d’une aiguille pour pouvoir nous mettre à portée de tuyau et faire nous même le plein. Entre parenthèse, la manœuvre fut délicate et improvisée, mais néanmoins réussie d’une main de maître par votre serviteur... (Ben oui, comme je sais reconnaitre mes erreurs, je considère que j’ai le droit de ma balancer des fleurs quand je fais les choses bien !)

Midi quinze, j’inscris la première ligne sur le livre de bord. Ca y-est, on est parti !
Au passage du Cap Ferrat je balance un message radio pour les prévenir de notre destination et de notre arrivée probable à Calvi. La bidasse de service accuse réception et nous souhaite bonne nave et bon vent. (Oui je sais, Momo était déjà prévenue, mais on n’est jamais trop prudent hein ?)
La mer est belle, peu ou pas de vent. Le ciel est nuageux mais pas menaçant. D’après la météo, nous devrions bénéficier d’un vent variable de force 1 à 2 se renforçant et se stabilisant dans la soirée dans le secteur Sud-ouest de 3 à 4. Mais pour l’heure, c’est la pétole. Et encore le peu de vent que nous avons, nous arrive pile dans le nez, donc nous avançons au moteur. J’ai calculé qu’avec le plein fait, et tout en conservant 20 litres de sécurité au cas ou, nous pouvons nous permettre douze heures de moteur pour accomplir cette traversé. Aussi, je décide que pour la journée nous allons essayer de ne pas en faire plus de six, le temps pour nous de rejoindre le large et le vent promis...

Dis Gwen ? Tu sais où on est ?
La mer est belle, pratiquement pas de houle. La boiteuse fend les flots avec grâce, et bientôt la côte s’éloigne dans notre sillage. Monsieur pilote automatique fait tout le boulot et nous emmène au cap 130° comme un chef, pendant que nous profitons du paysage et que nous tapons la discute. Nous croisons quelques ferrys qui viennent de Corse, et nous nous disons qu’en cette saison ce sont surtout ces monstres qu’il va falloir surveiller... De temps en temps, toutes les heures à peu-près, nous atteignons le moulin pour voir si le père Eole ne nous gratifierait pas d’une de ses risées... hélas, il doit être occupé ailleurs puisque pour l’heure, c’est la pétole molle, voire la pétole tout court avec une mer d’huile.

A 16h45, je décide de couper le moteur pour économiser notre carburant. Nous nous trainons à une vitesse dérisoire mais le bateau avance quand même un peu... Le temps pour moi de réaliser la petite vidéo qui suit.


Deux heures plus tard la nuit est tombée et nous rallumons le bourrin. La température est sérieusement tombée, et nous rajoutons une couche supplémentaire de vêtements pour nous préserver.
La lune est déjà haute et les étoiles illuminent le firmament. Ce début de soirée est magnifique. Nous continuons, toujours au moteur, et toujours au même cap, et à 20h00 nous nous accordons un bon bol de soupe à l’oignon, avec du pain dedans. 20h00, c’est aussi l’heure où je décide de couper définitivement le moteur jusqu’au lendemain. Qu’importe le temps que nous mettons désormais, il ne serait pas prudent de bruler tout notre carburant. La boiteuse fait son petit bonhomme de chemin, tranquille, et à 22h00 le vent promis est enfin au rendez-vous. Un bon Force 3 du Sud-ouest qui propulse la Boiteuse par le travers à un bon cinq nœuds de moyenne. C’est le pied !
On trace notre route sous une allure presque confortable. Et à ce rythme si tout va bien nous devrions apercevoir les côtes de la Corse aux premières lueurs du jour.

Rhoooo... C'est beau...
Dehors il commence à cailler sévère. Nous rentrons nous mettre au chaud dans la cabine où il fait bien meilleur (15° C quand même !) et j’essaye de me reposer en m’allongeant un peu. Je n’ai pas vraiment sommeil, mais autant me préserver au maximum.
Au début, j’avais dans l’idée de faire un peu comme si j’étais seul à bord. C’est à dire ne dormir que lorsque je n’en pourrais vraiment plus et laisser Monsieur pilote barrer à ma place. Arnaud se chargeant alors de la vigie. Et encore, quand je dis dormir, il s’agit de tranches maximales d’une heure, pas plus. Histoire de vérifier que rien ne vienne se mettre en travers de notre route.

23h00, RAS. Minuit, idem. Le vent s’est renforcé et nous filons maintenant nos 6,2 nœuds... J’ai enroulé un tiers du génois par sécurité. Tout va bien.
Je rentre et je m’allonge de nouveau, j’essaye de trouver le sommeil... Arnaud s’occupe en bouquinant pendant ce temps là. J’écoute les bruits du bateau. Les filets d’eau sur la coque, les voiles qui tremblent de temps en temps...

Soudain, je sens que quelque chose cloche. Nous accélérons et le bateau gîte de plus en plus. Le vent a forcit me dis-je, il faut que j’aille voir s’il y a besoin de régler ou d’arriser les voiles... Je me lève, tranquillement, met ma veste et sort alors dans le cockpit.

C'était le bon temps...
La première chose que je vois, c’est que le pilote n’est plus relié à la barre. Il est là, toujours allumé, replié à bloc, et la barre se ballade aux grés des mouvements du bateau. Celui-ci, n’étant plus vraiment conduit fait alors ce qu’il sait faire de mieux dans ces conditions, lofer. C'est-à-dire qu’il se rapproche du lit du vent et qu’il accélère. Je saisis cette fichue barre avant que le bateau, surtoilé pour une allure de près, n’aille au tapis. Ouf ! Tout va bien.
Je remets le pilote en fonction, et tente de le fixer à la barre... Et là je m’aperçois que le bitoniau qui permettait de les rattacher l’un à l’autre est cassé. Mais bien cassé ! Genre il manque un bon centimètre de tige.
Merde ! On n’a plus de pilote...

J’appelle Arnaud pour qu’il me rejoigne sur le pont, et pendant bien vingt minutes nous continuons notre route. Je barre et je réfléchis en même temps.
Ma première pensée a été : « Bon ben, j’suis bon pour barrer jusqu’à Calvi... ». Là-bas il faudra que je trouve un moyen de réparer le pilote, ou d’en racheter un autre... On est samedi... Donc on ne pourra pas repartir avant lundi... peut-être plus s’il faut que je me le fasse expédier... Et Arnaud n’a sans doute pas que ça à faire.

T'imagine ça la nuit ?
J’expose alors les données du problème à Arnaud. Nous sommes quasiment à mi-chemin (45 milles des côtes), donc soit nous continuons, mais il prend le risque de devoir rentrer en ferry, soit nous faisons demi-tour. La réponse au problème nous apparait alors clairement (enfin surtout pour Arnaud), il faut faire demi-tour.

01h00, je vire de bord et mets le cap au 330°. Direction Saint-Laurent du Var. Je décide d’essayer de contacter le Cap Ferrat pour les informer que nous faisions demi-tour suite à une panne de pilote. Normal, puisque je les avais prévenu au départ... Mais impossible de les joindre compte tenu de la distance. Seul le CROSS-MED capte mon message et me répond.
Diable, le CROSS-MED ! S’en suit alors une conversation improbable où pendant un moment ils ont cru que j’appelais au secoure ! Mais non, je vous informe juste que je fais demi-tour, c’est tout ! Non, je ne réclame pas assistance ! Si vous pouvez juste transmettre au cap Ferrat pour qu’il ne déclenche pas les secoures si personne ne me voit arriver à Calvi... Merci bonne nuit !

Encore un peu et ils nous envoyaient la cavalerie pour nous remorquer... La honte !

Le lendemain...
Bref, je me suis donc installé à la barre et j’ai barré, barré, barré... Arnaud m’a tenu compagnie autant qu’il a pu, mais vers 02h45 lui comme moi nous n’en pouvions plus. Un bon café et une petite collation serait les bienvenus. Hélas, Arnaud ne se sentant pas de faire fonctionner la gazinière et moi qui ne pouvais lâcher la barre, cela s’annonçait difficile.

J’ai alors repensé à mes lectures récentes et plus particulièrement à Bernard Moitessier qui mettait son Marie-Thérèse à la cape pour prendre du repos. Bon sang mais c’est bien sûr ! La voilà la solution !
Aussitôt dit aussitôt fait, je fais passer la voile d’avant à contre (de l’autre côté du bateau sans lâcher son écoute) et je choque ma GV en grand... Je bloque ma barre à fond sur bâbord et je l’attache, et le bateau s’arrête comme par magie, face à la houle et dérive avec elle.
Nous pouvons alors nous restaurer. Je fais chauffer le l’eau et nous sers deux mug de café soluble, et j’essaye de m’avaler un gros morceau de quatre-quarts... Hélas, le souci de la cape, et surtout avec mon genre de bateau), c’est que celui-ci se retrouve un peu comme un bouchon posé sur l’eau, balloté en tout sens. Résultat, je ne tarde pas à ressentir les premiers symptômes du mal de mer. Je ressors donc prendre l’air avant que de n’être totalement malade et sans avoir pu avaler une bouchée.
Une demi-heure après nous être arrêtés, nous repartons. Vers 04h30 Arnaud n’en pouvant plus s’endors sur la banquette du carré, et pendant ce temps-là je continue à caracoler dans la nuit devenue noire à plus de six nœuds de moyenne.

Arnaud en pleine forme  !
A six heures du matin, là c’est moi qui n’en peux plus. J’aperçois quelques lumières sur le continent, mais il nous reste encore pas mal de route à faire. Je réveille Arnaud pour qu’il veille sur le pont, je remets la Boiteuse à la cape, et je vais me coucher. J’ai dormi moins d’une heure, et à mon réveil il faisait jour. Café, clope, et nous repartons.

Jusqu’a 11h30 le vent nous accompagne, et la Boiteuse trace comme jamais depuis notre départ. Nous faisons même une pointe à 8,6 Nœuds, et bientôt nous distinguons distinctement... Nice !
A 11h30, le vent tombe soudainement et nous sommes obligé de rallumer le moteur, et c’est ainsi que nous rejoignons enfin le port de Saint-Laurent du Var.

Et moi, après huit heures de barre...
On se pose comme une fleur au ponton d’accueil, et je vais quémander une place auprès du préposer... Sur les milles place du port, il doit bien y en avoir une pour moi, hein ? Regardez-nous, on est crevés. J’ai barré pendant presque dix heures d’affilée... S’il vous plaît...
Ma bonne mine (ou ma mauvaise, au choix), a encore fait des miracles puisque le bonhomme m’en dégotte une, mais seulement pour 48 heures. Après il faudra que je vois ça avec la patronne...
Nous rejoignons la place 7012, et nous nous attelons à la tâche ingrate du désarmement. Tout ranger, tout remballer, tout vérifier... Je ne vous cache pas qu’on a fait tout ça rapidement, tant nous étions l’un et l’autre fatigué et pressé de rentrer chez soi. Dans le bus qui me ramenait chez moi j’avais les yeux qui tombaient, et une fois à la maison j’ai eu toutes les peines du monde à ne pas sombrer dans le sommeil. J’ai tenu, bon an mal an, jusqu’à neuf heure du soir, puis je suis allé me coucher... Enfin.


Et voilà pourquoi je me retrouve à Saint-Laurent du Var et non-pas à Calvi.

Alors c’est-y pas de l’aventure ça ? Hein ? Et encore, je ne vous ai pas tout dis pour ne pas être trop long, mais vous avez échappé à plein d’anecdotes, du genre comment j’ai failli foutre le feu au bateau, ou comment il s’est fait que je n’ai pas eu sassez de clopes pour tenir pendant toute la traversée... Sans parler de l’enrouleur de génois qui se bloque, de l’ampoule du feu de position arrière à bricoler, de l’évacuation d’eau qui se ne se fait pas, du fusible du tableau général qui saute juste avant notre arrivée. Bref, plein de petites mésaventures qui ont fait que finalement ce qui devait être une découverte de l’Île de Beauté, c’est transformée en une expérience riche d’enseignements. Lesquels ? Je ne sais pas encore. Je vous dirais ça plus tard, lorsque j’aurais tout digéré.

Quelques photos supplémentaires...

Pensif ?

Sportif !

Va-y Arnaud, tu peux le faire !

Délivrance !

14 commentaires:

Gildan a dit…

Je n'ai regardé que la vidéo pour l'instant.
Oui, nous sommes envieux !
À +!
:)

Gwendal Denis a dit…

@Gildan : Envieux ? Attend de lire et peut-être que tu le sera moins...

aslan a dit…

Un bel aléa bien géré Gwen. En ce qui me concerne j'en tirerais les conséquences suivantes: embarquer quelques bouts de tube, du putain de scotch, des serflexs et du petit bordel pour réparations de fortune (dont la pièce à la con biscornue qui ne sert à rien mais que finalement elle était parfaite sur ce coup là). Et des amphéts dans le cas où tu es dans la merde avec impossibilité de quitter le pont pour 36 heures (sait-on jamais). A minima du redbull.

++

aslan a dit…

Et les piles t'en avais pourtant parlé dans ton post précédant, boulet :D

Gwendal Denis a dit…

@Aslan : Mouais... Je commence à devenir un pro des aléas moi... Cela dit, c’est comme ça qu’on apprend. Suite à cette expérience je me suis dit qu’une petite réserve de Guronzan au cas ou, ne serait pas du luxe. Sinon, toutes les bricoles que tu cites, je les ai, heureusement. Appelez-moi Bricole-man !
Et pour les piles, c’est bien connu : t’y penses, t’y penses, et puis t’oublies.
Bon, ce matin il faut que je passe aux Affaires Maritimes pour régler un problème de papier, et puis que j’aille au port pour voir s’ils peuvent me garder... Je vais leur dire que je suis en avarie (c’est vrai puisque je n’ai plus de pilote), ça va peut-être jouer en ma faveur ?

edou a dit…

Je me disais aussi que ce départ semblait un peu précipité !

Encore heureux qu'il ait fait beau et qu'la Boiteuse était un bon bateau !
http://www.dailymotion.com/video/x6pdxz_la-marie-joseph_creation

aslan a dit…

Ah oui, Guronzan j'y avais pas pensé mais au moins c'est légal :D

Gildan a dit…

Ah oui ! Finalement pas si envieux que ça le Gildan !
Tu racontes ça calmement, j'espère que ce fut aussi le cas en pleine action !
As tu gardé ton calme, ta zen attitude de marin ?!!
En tout cas, quelle aventure !!
Bon ben, la Corse c'est pour la prochaine !
Bon repos !

Gwendal Denis a dit…

@Edou : Précipité ? Non, je ne pense pas. En tous cas, avec le recul, je veux bien admettre que si moi j’étais prêt le bateau peut-être moins.

@Aslan : N’allons pas tenter le diable avec des trucs qui ne seraient pas légaux

@Gildan : Héhéhé !!! J’avoue qu’à un moment j’ai senti distinctement mon cœur battre très fort dans ma poitrine. Mais ça n’a duré qu’un temps. Ensuite j’admets aussi qu’avec la fatigue j’ai peut-être été un peu moins compréhensif avec mon coéquipier... Qu’il me pardonne si vers la fin j’ai parfois haussé le ton et été moins pédagogique !

cacahuette83 a dit…

Bon alors là, je suis dèg! Je t'avais fait un com mais un problème de connection internet et plouf, tout effacé plus rien!

Donc je te disais que dans tes malheurs, tu avais été tout de même chanceux...
Déjà tu n'étais pas seul, ensuite, cela t'es arrivé sur un parcours qui t'as permis de faire demi tour et ensuite il n'y a pas eu de bléssés, la boiteuse a quelques pannes, mais est entière tout de même!

Bisous mon cher Gwendal!

Gwendal Denis a dit…

@Cacahuette : C’est le sens de l’article qui suit justement. Le pas de bol compensé par le bol. Tout cela s’équilibre.
Bisous !

cazo a dit…

Dommage que tu n'aies pas pris une photo de toi dans la vidéo... on pourrait jouer au jeu des 7 différences avec celle d'après huit heures de barre ;-) !!

Et dire qu'avant tu étais dans l'aigreur face à ce monde terrien rempli de mesquineries, de rapiaceries, de vilénies, de conneries... et maintenant tu te prends le chou pour des trucs dans l'ici et maintenant, et en agissant, tu fais bouger les choses... et tu en récoltes immédiatement les fruits, fait que tu existes, non pas virtuellement, mais vraiment, et forcément est un grand souffle de vie qui permet de naviguer "plus loin, toujours plus loin"...

Monique a dit…

Prendre le large, c'est prendre de l'altitude, donc, si je te suis , Cazo ?
Bon, alors, je te suis....!!!

Gwendal Denis a dit…

@Cazo : C’est vrai que je suis peut-être un peu plus dans le réel que je ne l’étais auparavant. Cela-dit, je continue à voir ce qui se passe et j’ai toujours envie de gueuler contre ce capitalisme de merde.

@Monique : C’est un peu la même chose en effet.