10°40.788N 61°37.257W
Carenage Bay,
Trinidad
Le lundi 21 Septembre 2015 – Thon
jaune et stratégie
05H30 : Nuit inconfortable. La
Boiteuse a roulé comme une barrique, malmenant mon petit corps qui a
eu du mal à se caler. Sinon, RAS. J'ai fait de mon mieux pour garder
le cap, et pour la distance parcourue, on verra tout-à-l'heure.
06H00 : Exactement la même
distance que la nuit précédente : 46 milles en 12 heures. Sauf
qu'on a fait un peu trop d'Ouest et pas assez de Nord. Le ciel
s'illumine peu à peu. Je coupe les feux.
Comme prévu, demain matin nous
devrions être en vue des côtes de Trinidad. Ensuite, il restera
encore 70 milles pour contourner l'île par le Nord et rejoindre
Carenage Bay.
07H45 : Bingo ! Un petit thon
jaune a décidé de se suicider sur ma ligne de traîne !
08H40 : Ah ben ça alors... Après
deux jours à glander voilà que nous avons enfin un vent digne de ce
nom. 4,5 nœuds de vitesse fond avec des pointes à 5,5 nœuds. Il
faut que j'en profite pour optimiser ma route. Je tourne la molette
du régul' de 5°.
En faisant u n tour d'horizon pour la
forme, je me rends compte qu'il y a de plus en plus de sargasses. Pas
encore de bancs compacts, mais quand même...
12H00 : 3,96 nœuds de moyenne sur
six heures ! On frôle les quatre nœuds vous vous rendez
compte !!? Non mais sérieux quoi... Heureusement qu'il me reste
encore un peu d'humour.
Bon sinon, ce midi c'est darnes de thon
grillées sur leur lit de vermicelles chinoises parfumées aux
oignons et aux épices d'orient. C'est royal !
12H40 : Bouh... Après une ventrée
pareille une petite sieste s'impose. La vie est belle !
15H30 : Je ne vous l'ai pas dit
mais il y a quelques cargos et pétroliers sur ma route. Là, j'en ai
trois à la queue-leu-leu sur tribord. De même, les fonts remontent
et bientôt ce seront les plates-formes pétrolières qu'il va me
falloir avoir à l’œil. Tien, ça me donne une idée d'ailleurs...
18H20 : Tout à ma lecture (La
griffe du chien de Don Winslow, un roman passionnant), j'ai loupé
mon point du soir. Pas grave. 3,95 nœuds en six heures au 310°,
c'est bien. Je prévois d'aborder le passage entre les deux îles, le
Galleons Passage, demain matin vers six heures. Ça veut dire
que la deuxième partie de la nuit risque d'être un peu, comment
dire, compliquée.
18H35 : Les sargasses se font de
plus en plus denses. Il faut que je surveille le fletner du
régulateur car ces saloperies se prennent dedans.
Zozio numéro Un |
19H25 : Je n'ai pas très faim ce
soir... Trop mangé de thon à midi. Je m'avale quand même deux
mini-bananes.
21H30 : Moi qui voulait dormir un
peu en première partie de nuit, c'est raté. Ça grouille de cargos.
Et ces cons passent vraiment très près... Le vent se renforce, 5
nœuds de vitesse fond. Première plate-forme visible sur tribord.
Le mardi 22 septembre 2015 – Ça
se complique
Zozio numéro Deux |
01H50 : Oh ! Lumières de
l'île de Tobago sur tribord !
02H35 : Ça-y-est, les
plates-formes sont derrière nous. Pour l'instant j'ai dû dormir
quarante-cinq minutes à tout casser.
04H30 : On entre le le Galleons
Passage. Je dé-tangonne le foc et je lofe de 40° pour commencer
à longer la côte nord de Trinidad.
06H15 : Le jour se lève. Au total
je pense que j'ai dû dormir deux heures cette nuit. Les
plates-formes sont loin derrière maintenant. Sur tribord arrière on
aperçoit Tobago, et sur bâbord avant l'île de Trinidad. On a
marché à quatre nœuds toute la nuit J'espère qu'une fois sorti du
Galleons passage le vent ne me laissera pas tomber... Objectif
du jour : Avaler les 70 milles qui nous restent à faire le plus
vite possible, tout en longeant la côte et en profitant du paysage.
Dormir aussi, ça serait bien... Allez, on dit qu'à quatre nœuds on
arrive ce soir sur les coups de 23H30 !
L'île de Trinidad en vue ! |
Au fait Touline ! Tu sais ce qu'on
va voir comme truc incroyable quand on sera arrivé ? Des
pélicans !!! Oui, j'te jure ! Tu verras, ce sont de gros
oiseaux tout bizarres avec un bec dans lequel tu pourrais tenir toute
entière.
07H30 : J'ai descendu le pavillon
surinamais et hisser le pavillon Q. J'ai un aveu à vous faire, j'ai
omis de potasser les instructions nautiques concernant Trinidad et je
ne sais pas trop comment je dois débarquer là-bas. Faut-il que je
m'annonce à la radio en arrivant ? M'enfin, je vais aller
directement au TTSA et on verra bien. Patrick (Capsun) m'attend
là-bas et il m'expliquera tout ce qu'il y a à savoir.
Ah ouais, il y a une chose que je sais
par contre, c'est que Touline n'est pas la bienvenue dans cette
île... Comme la plupart des anciennes colonies britanniques,
Trinidad a gardé une législation sur les animaux de compagnie
complètement débile. Donc, motus et bouche cousue en ce qui la
concerne... De toute façon, je pense qu'on va rester la plupart du
temps sur bouée, donc cela m'étonnerait que l'on vienne me chercher
des noises. Par contre, lorsqu'il faudra sortir le bateau pour la
carénage, il va falloir ouvrir l’œil et le bon !
07H40 : Joli le courant ! On
fait des pointes à sept nœuds alors que les voiles ne sont même
pas gonflées par le vent, c'est dingue !
08H20 : On est toujours dans une
veine de courant portante. Je voulais me rapprocher de la terre pour
profiter de la vue, mais une telle aubaine ne se refuse pas. La
Boiteuse glisse sur une mer d'huile à cinq nœuds... C'est magique !
09H40 : Pfff... C'était bien le
temps que ça a duré, mais maintenant nous n'avons plus ni vent ni
courant. Peut-être qu'en me rapprochant de la terre je pourrais
bénéficier d'un effet de site ? On va essayer...
10H00 : J'entends le bruit que
font les vaguelettes à deux ou trois cents mètres alors que là où
nous sommes c'est le silence complet. Il y a des veines de courant
(et de contre-courant) un peu partout et nous avançons selon leurs
bons vouloirs. La mer bout même par endroit. Si seulement on
avait un peu de vent pour passer tout ça...
Des montagnes, enfin ! |
12H15 : Ah tiens, un voilier est en
train de remonter la côte dans l'autre sens ! C'est vrai que
nous sommes dans les Caraïbes maintenant, et il va falloir que je
m'habitue à rencontrer plus de mes congénères.
12H25 : Jésus-Marie-Joseph !
Voilà un thermique ! On fait des super-pointes de vitesse à
3,5 nœuds ! Alléluia ! (Non, j'rigole, c'est la misère)
14H00 : On arrive autour de minuit
si tout va bien. Si le moteur accepte de démarrer bien sûr... Parce
que s'il refuse, je vais devoir tirer des bords dans le golfe de
Paria.
14H15 : J'espère que là-bas la
bouffe est vraiment meilleure qu'au Suriname. Il paraît que oui,
d'après Patrick. J'ai lu aussi que T&T était le pays d'origine
des steel bands. Plus exotique et symbolique il est difficile
de faire mieux, n'est-ce pas ? Quant au climat politique et
social, je n'ai aucune info pour l'instant. Si j'ai le temps (et je
ne vous garantis rien) je me pencherai sur la question.
La côte nord de Trinidad est vraiment
splendide avec ces hautes montagnes qui tombent à pic dans la mer.
Et partout de la forêt...
On est presque arrivé |
15H50 : Merdouille, le vent tombe.
J'ai carrément les voiles qui pédalent dans la semoule. Le
régulateur décroche, et c'est le courant (pour l'instant favorable)
qui nous pousse à 1,5 nœuds.
17H00 : Ça me tue ces arrivées
merdiques... Ces fins de nave qui s'éloignent au fur et à mesure
qu'on s'en rapproche. On dirait un jeu de gamin de cour de maternelle
et ça m'énerve !
17H25 : Il y a une île sur
bâbord, qui s'appelle Seau d'eau Island. C'est joli ces
mélanges de noms français et anglais. Pittoresque n'est pas le mot
que je cherche. Exotique non-plus... Euh... Choupinet ?
18H00 : Contre toute attente on a
fait du 3,7 nœuds de moyennes ces six dernières heures. Reste 16 +
14 = 30 milles. Pour ce qui est de savoir quand on arrive, là
franchement je n'ai plus envie de faire de prévisions. Pour
l'instant nous sommes encore dans une veine de courant favorable. Les
voiles battent et La Boiteuse est ingouvernable, et pourtant nous
faisons quand même du 2,5 nœuds.
18H15 : YES ! Mercedes s'est
faite un peu tirer l'oreille, mais elle a démarré ! J'ai
décidé d'abréger mes souffrances et de terminer cette nave au
moteur. Je vais quand même rajouter 20 litres de gas-oil, ça ne
peut pas faire de mal.
18H45 : Un autre point délicat
vient d'être réglé car je viens d'enrouler le foc. Putain, j'en ai
chié... Apparemment d'avoir changé la drosse en Guyane n'a pas
suffi, il doit y avoir quelque chose qui coince quelque part...
Heureusement que je n'ai pas eu à le faire dans des conditions plus
musclées ! Voilà encore un truc à rajouter sur la longue
liste des choses à faire...
Boca Grande en ligne de mire |
19H50 : J'ai mangé mon dernier
bol de nouilles instantanées. J'aperçois le phare de l'île de
Chacachacare qu'il va me falloir contourner pour entrer dans le
golfe. J'ai pensé un temps m'arrêter dans cette île pour la nuit,
pour repartir le lendemain avec la lumière du jour... Et puis non,
Patrick m'attends et je ne suis pas sûr que le moteur redémarre
demain matin.
21H11 : Bon les enfants, là on a
un gros problème. Le tourteau de l'arbre d'hélice vient de lâcher.
Pendant quelques secondes il y a eu comme des vibrations et un drôle
de grincement. Puis tout à coup on n'a plus entendu que le
ronronnement du moteur... Je n'ai plus le choix maintenant. Je dois
continuer et finir à la voile.
21H20 : Après quelques minutes de
flottement, j'ai passé en revu mes options et je me suis repris.
Tout ça n'est pas si grave finalement, et pour l'instant je ne suis
pas en danger. Et après tout un voilier c'est fait pour avancer à
la voile non ? A priori, j'ai suffisamment d'expérience pour
gérer...
21H45 : J'évite de trop penser à
la suite des événements... Je me dis qu'il faut que je prenne les
problèmes au fur et à mesure qu'ils se présentent. D'abord passer
cette foutue boca malgré le vent faible et les courants dans
tous les sens. Ensuite, on verra bien comment ça se passe.
23H00 : RAS. L'entrée de la
bouche est en ligne de mire. Je longe le nord de l'île de
Chacachacare à quelques encablures des falaises. J'entends les
vagues qui s'y fracassent. Le vent joue à cache-cache avec le
relief. On passe de la pétole totale à des surventes modérées en
fonction des trous dans le paysages... Le souci c'est que malgré le
stress je commence à avoir sommeil. J'ai les paupières lourdes. Je
vais me faire un café tiens...
23H10 : Pendant que je sirote mon
café en fumant une clope, nous avons la visite de quelques dauphins
qui viennent jouer autour de La Boiteuse. Je ne les vois pas
vraiment, juste quelques remous sous le clair de lune, mais j'entends
leurs souffles et le bruit des plongeons. C'est beau et quelque part
(j'ai honte), j'ai envie de croire que c'est de bonne augure. En tout
cas, mon stress est en chute libre.
23H25 : Ça y est, nous y sommes.
On est dans la Boca Grande. J'ai le Venezuela sur ma droite et
Trinidad sur ma gauche. Cap au Sud.
23H30 : Bizarre... On vient de se
faire rattraper, avec un bruyant frissonnement, par un courant de
marée. Plus un nœud au loch. Depuis un moment je joue avec les
courants et les risées... C'est une navigation assez fine qui
demande pas mal de concentration et de réactivité. Finalement, ce
n'est pas si désagréable... En tous cas le grondement des falaises
toutes proches est là pour me maintenir éveillé !
Le mercredi 23 septembre – Une
arrivée coolissime
Des lumières partout |
00H40 : A vol de mouette il reste
dix milles à faire. Sauf que le vent est orienté au Sud-Est...
C'est à dire qu'on l'a dans le pif. Il va falloir que je louvoie
comme on dit... Ok, j'estime que pour faire ça en deux bords de prés
serré, il faut que je continue sur ce bord-là pendant encore au
moins une heure. Cap au Sud à 3,5 nœuds. J'ai le champ libre aussi
je vais essayer de dormir un peu...
00H50 : Ça me vient à l'esprit
maintenant ! Le bon côté de ces bords à tirer c'est que je
devrais arriver à destination avec la lumière du jour !
01H55 : Merdouille ! Le vent
s'oriente à l'Est maintenant. Je vais être obligé de continuer au
150° pendant encore une heure et demi... Fait suer !
03H15 : J'en ai profité pour
dormir une quarantaine de minutes.
03H25 : Allez, ça doit être bon
maintenant. On vire de bord.
03H35 : Et merde... Je ne pense
pas qu'on puisse y arriver en deux bords comme prévu. Il va me
manquer 10°... Bon, c'est pas grave. Je me rapproche du but et c'est
déjà pas mal.
04H00 : J'ai réussi à me faire
une autre tasse de café malgré la gîte et le tangage. On file à
4,5 nœuds, au prés ultra-serré, toutes voiles dehors. Ce bord,
tribord amure, est beaucoup plus efficace que l'autre.
04H10 : J'ai échafaudé un plan.
Vu le vent, et la configuration des lieux je pourrais à la rigueur
mouiller tout seul, mais je doute de pouvoir attraper une bouée. Le
plan c'est donc de tirer des bords devant le TTSA jusqu'à ce qu'il
fasse jour et que quelqu'un me remarque. Putain, je ne sais même pas
sur quelle fréquence je pourrais les appeler... J'suis nul !
Bon allez, il fait jour dans trois
heures et d'ici là j'ai un autre souci à régler. Devant moi j'ai
toute une flopée de gros culs au mouillage qui forment comme un
rideau. Il va falloir que je me faufile...
04H22 : Cool ! J'ai un
dauphin qui fait des bonds sur tribord !
04H33 : Là je suis en train de
passer entre deux monstres d'acier hauts comme des immeubles de six
étages. C'est chaud !
05H00 : Je vire de bord pour
éviter un gigantesque navire de forage. Le vent est en train de
tomber on dirait. J'ai faim... je m'enfile deux bananes pour me caler
l'estomac.
06H00 : J’enchaîne les
virements de bord depuis un moment. Je ne les compte plus. A un
moment j'ai fait l'erreur de vouloir passer sous le vent d'un de ces
monstres, et je me suis retrouvé empétolé à quinze mètres d'une
muraille d'acier. J'ai eu un petit moment de flip... Maintenant je
fais gaffe de passer au vent pour rester manœuvrant. J'en suis au
troisième rideau de bateaux au mouillage. Il en reste encore un à
passer, plus un chapelet de petites îles que je n'arrive pas encore
à distinguer dans le noir. Heureusement que j'ai Opencpn !
On est passé ! |
06H45 : Allez, il reste une petite
île et une pointe à passer et on y est. L'ancre est à poste, prête
à être mouillée. Les dauphins sont toujours là à jouer autour de
La Boiteuse. Dans le soleil levant j'aperçois des pélicans qui
volent en escadrille ! Wahou... Ça c'est coolissime comme
arrivée !
06H50 : Le vent est presque tombé.
Il reste juste une légère brise. J'en ai profité pour enrouler
tant bien que mal le foc au trois quart. Je frôle l'îlet de Carera
Island et j'entends des coqs qui chantent !
Je vais peut-être y arriver tout seul
finalement...
Carenage Bay |
Je m'approche en effet, jusqu'à frôler
la coque du Capsun. Je gueule : « Patrick ! »
et c'est le chien Coyote qui me répond. Il est 06H15 heure locale,
et tout le monde dort... Sauf peut-être ce voilier que je vois
là-bas en train de remonter son annexe. Je m'approche encore et je
demande en anglais si on peut me filer un coup de main pour accrocher
une bouée. La femme sur le pont me répond qu'elle ne comprend pas
ce que je dis avec un accent français ! Chouette, des
compatriotes ! Je suis sauvé !
Je répète ma demande en expliquant
que mon moteur est HS et que j'ai besoin d'un petit coup de main (et
pendant ce temps là La Boiteuse empanne et continue à dériver
entre les bateaux). Et c'est là que son mari qui l'a rejoint me
répond qu'ils ne peuvent pas m'aider parce qu'ils s'en vont...
Je suis tellement scié que la seule
chose que j'ai trouvé à répondre c'est : « D'accord...
Bon vent alors ! ». Le type a sans doute décelé la
pointe d'amertume que j'ai dans la voix, ou alors il a réalisé
l'énormité de sa réponse, car il se rattrape en me suggérant de
me mettre à couple d'une coque en bois qui est là, et d'attendre
que les employés de la marina viennent m'aider quand ils
embaucheront.
A couple, à couple... |
Ouf ! La Boiteuse est arrivée à
bon port ! Il est 07H30 du matin (heure de Paramaribo), et je
viens de me taper 575 milles en 5 jours, vingt-deux heures et trente
minutes. J'ai dormi moins de quatre heures ces dernières
quarante-huit heures et je viens en prime de réaliser une arrivée
sous voile pas trop moche... Franchement, je crois que j'ai bien
mérité de me reposer !
Ma nouvelle vue ! |
12 commentaires:
Bel atterrissage... tu n'as plus qu'à apprendre a Touline à faire un noeud de taquet ! ��
Bravo ! Rien à dire ! Bon séjour malgré les cons pas triotes mais presque et bon courage pour les réparations !
Tu es à bon port et tu vas pouvoir rendre toutes ses capacités à la boiteuse. Du fric à claquer et des heures à suer mais la suite de ton périple est à ce prix.
Pour ce qui est de la nature humaine un con égoïste à terre restera un on égoïste si tu le mets sur un bateau (c'est pareil s'il va sur un bateau de son propre chef). Et comme il y a de plus en plus de monde sur les bateaux on a de plus ne plus de chance de croiser ce genre d'olibrius sur l'eau.
Heureusement il est des valeurs qui sont encore partagées par certains marins (quelque soit leur nationalité).
bravo pour ce bout de chemin qui n'a pas été simple à accomplir.
franck sur tailana.
J'avais háte de lire la suite; Comme tu passes par des endroits que je connais, je me fais le film qui va avec...bravo, pour ton courage, dormir ci peu et tout a la voile...
Pour ton genois qui enroule mal, vérifie bien que le profil n'est pas entrain de rogner le haut du cable de l'etais; j'en ai vu 2 a qui s'est arrivé, dont 1 qui a dématté a cause de ca.
@Jingle : Pas sûr que ce soit si utile... Tout le monde sait qu'il ne faut pas donner trop de pouvoir à un chat !
@Vincent : Merci ! J'ai déjà commencé à prospecter, et ma nouvelle annexe arrive le 16.10.
@Franck : Merci Franck. Heureusement, pour l'instant sur l'eau la bêtise reste minoritaire. C'est pour ça qu'elle est si flagrante peut-être.
@Johnny : On m'a finalement suggéré la même solution... A savoir le tambour du haut qui tournerait mal, ou la drisse pas assez étarquée. J'attends une fenêtre sans vent pour démonter tout ça...
Bonjour Gwendal,
Acte 2 réussi !
Finish à la voile !
Le régatier qui sommeille en toi se serait-il réveillé ?
Bravo et merci de tes parenthèses iodées.
David de Nantes
@David : On fait ce qu'on peut, comme tu peux le lire ! Mais la régate, très peu pour moi ! La technicité est utile pour se sortir d'un mauvais pas j'en conviens. Mais pour moi elle perd tout son sens lorsqu'il s'agit de vouloir être le premier...
Enfin si, elle a du sens. Mais il est dévoyé.
Complètement d'accord.
Maintenant au travail sur La Boiteuse !
Bon courage !
David de Nantes
Merci du voyage!
J'ai ouvert google maps pour essayer de suivre sur une carte, je ne savais pas que Trinidad et Tobago était si près du continent.
Bonnes réparations (et bon rattrapage de sommeil au préalable!)
Popeye
@David : Pour l'instant je fais le tour des boutiques pour comparer les prix.
@Popeye : C'est très proche en effet et c'est pour ça que les routes vers l'ouest commencent d'abord par s'éloigner de la côte, genre vers Grenade, avant de bifurquer.
je sais pas comment tu fais pour resiter au sommeil comme ça...
@Bateau Loïck : Ben là, pour le coup je n'avais pas le choix. Café, adrénaline, et pas mal de cogitations maintiennent en éveil.
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