12°27.305N 61°29.305W
Tyrell Bay, Carriacou
Le mardi 5 janvier 2016 – Un
départ sous escorte
04H45 : Pffff... Cela va faire
presque deux heures que je suis debout à préparer La Boiteuse pour
le navigation à venir. J'ai peu et mal dormi... La faute aux
services d'immigration qui ont perdu mon dossier et m'ont fait
poireauter pendant trois heures, entamant ainsi mon quota de sommeil
vespéral (ma sieste si vous préférez). Et si j'ai mal dormi cette
nuit c'est aussi à cause du vent qui n'a pas cessé de souffler
alors qu'il aurait dû s'affaiblir progressivement. A l'heure qu'il
est, c'est toujours un peu venteux et je commence à me dire que
lever l'ancre risque d'être un peu scabreux.
Un "petit" détour |
Cette navigation qui s'annonce sera
assez courte, à peine 130 milles, mais paradoxalement ce sera
peut-être également une des plus compliquées de ma « carrière »
de marin. Ceux qui pratiquent régulièrement la navigation dans les
Caraïbes le savent, la géographie, les vents et les courants font
qu'en cette saison, lorsque l'on vient du sud et qu'on va vers le
nord, c'est du près, voire du près-serré, dans une mer houleuse.
Il n'y a pas le choix, c'est comme ça. Si on veut être plus
tranquille, on peut toujours passer sous le vent des îles, au
moteur, mais entre les îles il peut y avoir des accélérations
infernales. Bref, les mouillages paradisiaques et les paradis fiscaux
se payent au prix fort quelque part...
A cela s'ajoute un problème
supplémentaire dont je me serais bien passé : Les pirates. Le
17 et le 29 novembre 2015 deux voiliers qui ralliaient Grenade à
partir de Trinidad ont été arraisonnés et dépouillés. L'un
faisait 74 pieds et l'autre 32. Le premier a été attaqué vers
minuit et l'autre vers dix heures du matin... Bref, le seul point
commun entre ces attaques est qu'elles ont eu lieu aux environs de
deux plate-formes gazières abandonnées, joliment baptisées
Hibiscus et Poinsettia, et situées plus ou moins à égale distance
entre Grenade et Trinidad.
Pour ma part, j'ai l'intention de
zapper l'île de Grenade et de rejoindre directement Carriacou. Mais
si je vais tout droit, ma route passera nécessairement pile entre
les deux plateformes... J'ai donc mis au point une stratégie
d'évitement qui consiste à longer la côte nord de Trinidad, contre
vent et courant et au moteur, afin de rallier Chupara Point. Puis de
filer plein nord tout feux éteints. Cette route devrait me faire
passer à plus de dix milles à l'est de Poinsettia, hors de vue des
pirates qui, le suppose t-on, ne devraient pas disposer de radar.
La chance veut que la fenêtre météo
que j'ai choisi devrait me permettre d'aller assez vite... En tout
cas je l'espère. Et la bonne nouvelle est que je ne serais pas seul
pour cette nave, puisque le Neblon de Chantal et Olivier devrait
m'accompagner jusqu'à Carriacou.
08H45 : Ça y est, La Boiteuse est
prête. J'ai rendez-vous avec Neblon à Chaguaramas vers 11H00. Tien,
je vais vérifier le niveau d'huile, ça va m'occuper...
Ok, RAS. Ce qui m'embête un peu, c'est
que le vent n'a pas cessé. Heureusement, pendant cette escale j'ai
vérifié le guindeau électrique et celui-ci fonctionne ! La
dernière fois que je m'en suis servi c'était (fiou !) il y a
presque cinq ans à Port-Cros !
09H00 : Putain, fait chier !
Je suis en train de stresser à mort ! J'ai l'habitude du stress
avant-départ, mais là c'est autre chose. Il faut que j'arrive à me
calmer... Respire mon Gwen, respire...
Mon matos de défense |
09H20 : A toute fin utile je viens
de relire la notice d'emploi des fusées-parachutes et des feux à
main. Mon matos est périmé depuis avril 2014, mais il faudra bien
qu'il fonctionne le cas échéant. J'ai également préparé mon
lance-fusée. En tire tendu, ça peut faire des dégâts ce
truc-la...
Quoique... Je reviens sur ce stress qui
me tord l'estomac. Si je réfléchis bien ce n'est pas tant cette
nave en elle-même, aussi compliquée soit-elle, qui m'agite qu'une
perte générale de confiance en moi et en mon bateau. Il est clair
que mes dernières expériences malheureuses, la perte de l'arbre
d'hélice, le dérapage au mouillage, etc, ont sérieusement entamé
mon capital confiance. Ou mon inconscience. Peut-être que la réalité
me rattrape finalement, et qu'elle me botte le cul. Je n'en sais
rien... Bref, Il faut absolument que je me reprenne, parce que si ça
continue comme ça, autant tout arrêter.
09H30 : C'est bizarre, mon GPS qui
depuis Kourou refusait de me donner ma position, consent de nouveau à
le faire. Merci monsieur GPS ! Encore un petit effort et tu
m'affiches le cap, d'accord ?
09H50 : Ben voyons ! Alors
que je suis sur le point de partir, voilà un gros nuages noir qui se
pointe ! Pffff... Ça commence bien !
Ça commence bien ! |
10H00 : Allez, on y va. Mercedes
se fait tirer l'oreille, mais démarre finalement. Touline fonce se
planquer dans l'équipet.
Je commence à relever l'ancre avec le
guindeau, mais le vent est toujours un peu fort alors je suis obligé
mettre en marche avant lente. La Boiteuse se met en travers plusieurs
fois... m'obligeant à faire des aller-retours entre le cockpit et le
guindeau. Mais au final je m'en sors pas trop mal. Tant mieux, parce
que relever à la main 40 m de chaîne de 8mm avec cette brise, j'en
aurais chié des boulettes.
11H00 : J'ai contourné Pointe
Gourde et suis arrivé dans la baie de Chaguaramas. Neblon est encore
à quai avec son taud installé. M'est-avis qu'ils en ont encore pour
un moment, alors je décide de m'accrocher à la première bouée de
libre. Hop, c'est fait. Entre-nous soit dit, la manœuvre est
impeccable. Si-si, vraiment ! J'ai vu des équipages de quatre
personnes ne jamais arriver à choper une bouée du premier coup,
alors je peux vous dire qu'y arriver en solo m'épate toujours un
peu.
Bref, je joins le Neblon à la VHF sur
le 68, et Olivier me répond qu'ils en ont encore pour une
demi-heure. Pas de problème, c'est cool. Je vais en profiter pour me
faire un café.
12H05 : Appel de Chantal sur la
VHF, ils démarrent incessamment sous peu.
12H25 : Et c'est reparti !
Alors que le Neblon me passe sur bâbord, je démarre le Mercedes et
largue la bouée. Bye-bye Chaguaramas, au plaisir de ne plus te
revoir ! Direction les Bouches du Dragon !
12H55 : On passe devant Scottland
Bay à plus de 7,5 nœuds. Non, 8 nœuds ! Comme quoi, j'ai bien
fait de prendre en compte les horaires de marée pour partir.
Profitons-en, parce que dans pas longtemps on va avoir vingt milles à
faire avec le courant et le vent dans le nez.
13H05 : La sortie des bouches est
un peu chaotique. Ça bouillonne de partout et La Boiteuse tape dans
la vague en soulevant d'énormes gerbes d'eau. C'est ce qui
s'appelle, rentrer dans la plume ! Limite, je sens un vilain mal
de mer qui monte le long de mon œsophage.
Coast Guards |
13H40 : J'aperçois sur bâbord
arrière une grosse vedette des garde-côtes trinidadiens. Aussitôt,
je bascule la VHF sur le canal 16 et je les entends essayer d'entrer
en communication avec nous. J’entame le dialogue et réponds aux
questions qu'ils me posent. Où nous allons, d'où nous venons,
combien sommes-nous, quand pensons-nous arriver au prochain port...
Je réponds obligeamment à toutes leurs question tout en exprimant
ma satisfaction de les voir dans les parages. Ils m'informent qu'ils
vont rester dans le coin et que nous n'avons qu'à les appeler en cas
de problème. Cool, merci messieurs !
13H50 : Hihihi ! Je n'avais
pas pigé que lorsque les gardes-côte me disaient qu'ils allaient
rester dans le coin, c'est qu'en fait ils allaient nous faire
escorte ! Voilà la vedette qui navigue parallèle à nous, et à
la même vitesse ! N'empêche, si on m'avait dit qu'un jour je
ferais route sous escorte... Ça fait tout drôle, je vous jure.
15H00 : Encore 15 milles à faire
avant d'arriver à Chupara Point. Pfff... A cette vitesse on y est
dans cinq heures... A moins qu'on décide de couper le fromage si le
vent nous le permet... Pour l'instant on avance à 3,5 nœuds, avec
le vent et le courant contraire.
La Boiteuse et un pélican anonyme... |
15H20 : Gros dauphins sur
tribord ! Merde, je n'ai même pas le temps de sortir l'appareil
photo qu'ils ont déjà filé.
15H40 : Ça se creuse de plus en
plus, avec les embruns qui recouvrent le pont. Et on pioche, et on
pioche... Heureusement, le moteur ronronne comme un chaton. (Tais-toi
malheureux ! Tu vas nous porter la poisse !)
Les gardes-côtes sont toujours là.
16H45 : Chupara Point est bien
visible maintenant, à une dizaine de milles. Barque de pêche sur
tribord. Merde, faudrait peut-être que je regarde devant de temps en
temps, non ?
17H15 : Tien, la force du courant
baisse. J'arrive à faire du 4 nœuds maintenant.
17H45 : Le soleil est sur le point
de se coucher derrière les montagnes de Trinidad. C'est bientôt
l'heure de faire un point et, pourquoi pas, hisser la GV.
Coucher de soleil sur Trinidad |
18H00 : Ok. On n'y est pas encore
tout à fait, mais j'ai quand même hissé la GV et abattu de 30°.
Dans la foulée je vois Neblon qui fait de même.
18H35 : Les gardes-côtes se sont
éloignés mais nous suivent toujours.
19H00 : Arrêt moteur. Cap au 15°,
GV haute et foc et ¾. 4,5 nœuds tranquillou-Marylou, dans une mer
calme. J'ai faim, et Touline aussi apparemment.
19H45 : Plein Nord maintenant à 6
nœuds à 70° du vent. Ça commence à devenir chaud ! Je me
prépare un bol de nouilles.
20H30 : Depuis quelques minutes on
fait des runs à plus de sept nœuds... Je me demande si je ne
vais pas devoir prendre un ris...
21H00 : J'ai réduis le foc, mais
on file toujours à plus de 6 nœuds. Neblon s'éloigne pourtant dans
la nuit tandis que les lumières de la plate-forme Poinsettia se
rapprochent sur bâbord avant. On devrait être hors de portée des
pirates d'ici deux à trois heures... Entre la plate-forme et nous,
j'aperçois les lumières de la vedette des gardes-côtes. J'arrive
pas à croire qu'ils soient encore là !
22H30 : Ça y est, on passe
Poinsettia. Le vent refuse, je suis obligé de lofer de 10°. On fait
toujours entre 6,5 et 7 nœuds... En temps normal, je veux dire sans
la présence des pirates, j'aurais réduis depuis bien longtemps de
peur de casser quelques chose. Mais là... Il n'y a pas le choix, il
faut foncer.
22H45 : Je dois lofer encore de
10°. Je suis au près serré maintenant.
Le mercredi 6 janvier 2016 – Une
arrivée sur les chapeaux de roue
06H00 : La deuxième partie de
nuit a été plus calme, et j'ai pu un peu dormir. On a fait une
moyenne sur douze heures de 4,58 nœuds. Soit presque 55 milles.
Carriacou n'est plus qu'à 45 milles, et je pense qu'on devrait y
arriver vers 16H00. Sans doute plus tôt.
Neblon a disparu peu après minuit, et
j'ai beau scruter l'océan, je ne vois pas une seule voile à
l'horizon.
C'est une île ça là-bas ? On y va ? |
08H30 : Tien-tien... Seraient-ce
les côtes de Grenade que j'aperçois là-bas ? Et oui ! A
peine visibles dans la brume matinale, ce sont bien elles !
Pour fêter ça, je m'avale un Sour
Cream. C'est un espèce de yaourt aigre que j'ai découvert à
Trinidad. Avec plein de sucre roux c'est délicieux !
Par contre, Touline s'en fout un peu de
Grenade car pour l'heure elle a entrepris de me faire chier. Bon ok,
je l'ai un peu mérité... J'ai complètement oublié de lui acheter
des croquettes ! Oui je sais, honte à moi... Je suis en dessous
de tout sur ce coup-là.
09H40 : Je peux à présent
embrasser toute l'île de Grenade d'un seul regard. Elle n'est pas
bien grande finalement... (une trentaine de kilomètres de long en
fait). Des grains commencent à se former, fort heureusement pour
l'instant ils me passent par l'arrière. On avance à 4,5 nœuds,
tranquille. Plus que 25 milles à faire...
10H20 ; J'aperçois l'île Ronde.
12H00 : Carriacou est en vue !
Plus que 15 milles avant le mouillage de Tyrell Bay. La nave est
comment dirais-je... Sportive. 5 à 6 nœuds dans une mer un peu
agitée. Vivement qu'on arrive !
Carriacou |
13H00 : Je viens de piquer un
petit somme, et du coup à mon réveil Carriacou s'est rapprochée à
la vitesse grand V. En même temps, on frise les sept nœuds, alors
c'est un peu normal. Entre les îles, le vent et les courants
augmentent ce qui va nous faire arriver un peu plus tôt que prévu.
C'est chouette ! (pour une fois, parce que d'habitude c'est
plutôt l'inverse)
13H15 : Oups ! J'ai failli
oublier un détail ! Hop, je grimpe sur le pont et je descends
les couleurs de Trinidad pour hisser le pavillon Q à la place. Pour
les couleurs de Grenade, qui entre parenthèse sont très jolies, ce
sera pour plus tard, une fois que j'aurais fait les formalités
d'entrée.
13H30 : Il faut que je vous avoue
un truc. Je suis à la fois curieux et circonspect quant à cette
future escale. Curieux car je vais enfin mouiller dans ce que les
croisiéristes considèrent comme la Mecque, The Place to Be,
avec ses eaux transparentes et ses paysages de carte postale. Et
circonspect car je crains que les conditions du mouillage justement,
ne m'empêchent d'en apprécier les qualités. Si qualités il y a,
bien sûr. Bref, wait and see...
Barracuda ! |
13H40 : Et qui c'est qui vient
d'attraper son premier Barracuda ? Hein ? La bête n'est
pas encore morte que je lui ai déjà coupé la queue pour la donner
à Touline. La chatte se jette dessus comme la vérole sur le
bas-clergé, et je suis sûr qu'à ce moment là elle me pardonne
enfin d'avoir oublié ses croquettes.
14H20 : J'approche de la baie, je
peux distinguer les voilier au mouillage. A vue de pif, je dirais
qu'il y en a au moins une cinquantaine.
14H35 : Allumage moteur et
affalage des voiles impeccables. Maintenant il s'agit de trouver une
place dans ce gigantesque parking... Parce que c'est blindé !
15H00 : Je jette l'ancre à la
périphérie du troupeau dans trois mètres d'eau. Effectivement, on
ne m'a pas menti, je peux voir mon ancre et ma chaîne... C'est la
première fois en presque cinq ans !
Le vent souffle assez fort, quinze
nœuds je dirais, mais il n'y a pas de clapot. Comme je n'ai personne
derrière moi, j'en profite pour balancer 35 mètres de chaînes. Dix
fois la hauteur d'eau ça devrait le faire, non ?
Tyrell Bay |
Ensuite j'ai mis l'annexe à l'eau et
je suis allé rendre visite à Chantal et Olivier qui ne sont arrivés
finalement que deux heures avant moi. Nous avons convenu ensemble que
bien qu'un peu sportive, la nave s'était bien passée... Surtout la
première partie qui fut moins dure qu'on ne le pensait, et la
présence rassurante des gardes-côtes a été la cerise sur le
gâteau. Ou la grillote sur le clafoutis, comme vous voudrez.
Voilà-voilà ! Demain je fais mes
papiers et ensuite j'essaie de trouver ce que cet endroit a de si
particulier pour attirer tant de monde. Pour l'instant, je suis
perplexe...
Épilogue :
La première nuit a été comment
dire... Infernale. Flippante à souhait. Le vent a soufflé en
rafales mugissantes, faisant valdinguer La Boiteuse au bout de sa
chaîne. J'avais tellement les jetons de déraper que je me suis
couché dans le cockpit comme si j'étais encore en nave. Mais même
là, je n'ai pas réussi à trouver le sommeil. A chaque fois que le
vent montait, je me redressais avec un nœud dans l'estomac et en
scrutant les lumières de mes voisins pour voir si elles étaient
toujours à la même place. Franchement, je n'ai pas aimé. Mais
alors pas du tout.
Entre deux rafales, je remuais de
sombres pensées... Je me disais que si c'était ça les Antilles,
j'allais me casser d'ici dès le jour levé. Les alizés jour et
nuit, quinze nœuds de vent en permanence, ce n'était vraiment pas
un endroit où j'avais envie d'être. Alors c'est vrai, il y en a qui
disent que c'est agréable parce qu'il fait moins chaud... Tu
parles ! Moi j'en ai rien a foutre d'avoir chaud ! On
contraire, j'aime ça ! En pleine nuit il faisait 24° dans le
bateau, autant dire qu'il faisait froid.
J'exagère à peine le trait,
croyez-moi. J'ai détesté cette première nuit, et franchement, si
j'avais été en mer avec un coup de vent de force huit, deux ris
dans ma GV et un semblant de foc à l'avant, j'aurais mieux dormi.
Mais bon, ça s'est calmé un petit peu, et j'ai finalement pu
m'endormir vers 23H00... A moins que ce ne soit la fatigue qui ait eu
raison de moi.
13 commentaires:
Bonsoir Gwendal,
ça c'est fait, sportivement, mais c'est fait et bien fait.
Cerise sur le bateau : un poisson et non un pirate au bout de la ligne !
Après le repos, quel est le programme ?
Bonne escale !
David de Nantes
Salut gwen, bravo cette nav sportive.
La vache y a du monde au mouillage, on dirait sainte Anne en Martinique!
Vu le peu de marinas (et leur prix quand elles existent) dans les Antilles va falloir que tu prennes gout au mouillage! Mets un masque, des palmes et va barboter autour des patates. Tu vas peut être te régaler? Si tu aimes prends un harpon avec toi. C'est très amusant de "chasser" du poisson.
Et puis tu rechercheras des mouillages moins fréquentés (et oui il y en a aux Antilles!) pour être plus peinard .
Enfin un gros avantage que j'ai trouvé aux mouillages antillais c'est que tu ne te poses pas trop la question du rayon d'évitement ni du marnage: le vent vient toujours du même secteur et la marée est très réduite!
franck sur tailana
@David : Prochaine escale, Bequia. Ensuite ce sera Fort de France.
@Franck : J'ai plongé effectivement, mais seulement pour vérifier que l'ancre était bien accrochée. Mais je n'ai riens vu comme poisson. Il y a bien quelques tortues qui nage autour du bateau... Encore heureux que le vent souffle (plus ou moins) toujours dans la même direction ! Sinon ce serait un joyeux bordel par ici vu le nombre de bateaux.
Un bon petit billet ! La Boiteuse se fait escorter, pas mal. Je suis curieux de tes prochaine description des mouillges de l'arc des Caraïbes, je sens qu'on va se marrer !
Les jours se suivent et finalement se ressemblent bien aux Antilles. Tu en feras surement le constat par toi même. les mouillages les plus cool sont en effet bien courus, mais il y a de la place pour tous. Bonne année 2016 a la Boiteuse et son capitaine.
@Bateau Loïck : Je fais tout pour garder un esprit impartial et une hauteur de vue... Mais oui, je crois que finalement vous allez vous marrer !
@Exocet : Merci ! Non, je ne trouve pas que les jours se ressemblent.... Hier il a plu toute la journée, aujourd'hui c'est cool, et demain y'aura 20 nœuds de vent. On est jamais tranquille !
salut gwendal
je m'appel mohamed et je suis marocain
Depuis que j'ai lu un de t'es billet sur le maroc ( agadir )(date de lecture
29/3/2015 ),je me suis retrouver entrain de lire tout le blog en commençant
par ton Premier billet posté le vendredi (30 avril 2010) jusqu'au ton départ
de trinidad et arrivée à carriacou .
J'ai trouvé en ta personne beaucoup de similitude avec la mienne .
Conclusion:
1) J'ai décider de Torpillais toute mon existence ( bien sur en gardant les meilleurs chose ) .
2) Je me suis mis a apprendre la voile C LE GRAND BORDEL,mais je vais arrivée.
3) Je suis entrain de faire des cours de soir ( anglais et espagnol ).
JE ME SUIS FIXE 3 ANS POUR MAÎTRISER LE SUJET ET REMETTRE TOUT LES COMPTEURS A ZERO .
De tout mon cœur je te souhaite que du bonheur et du courage .
Ps : En dehors de tout les conneries et les plongeants de touline, je n'ai trouvé aucun billet qui parle de ta rencontre avec elle
@Mohamed : Que dire ? Sinon que je suis toujours flatté d'inspirer des vocations, et que je te souhaite de réaliser ton rêve ! On se retrouvera au détour d'une escale qui sait ?
Tu trouveras l'arrivée de Touline dans cet article et le suivant
http://laboiteuse.blogspot.com/2011/10/une-nouvelle-venue.html
Bon vent à toi !
ça y est Gwendal, tu es devenu un mythe !!!!...mieux, Une légende !!!?...
Très bonne année 2016 à toi. Je te souhaites une belle route sous la plus lumineuse des protections stellaires ...
Post Scriptum: Quant à Touline, tous les chats d'Agadir connaissent:"les périgrinations d'une chatte au long cours" qu'ils s'échangent sous le coude, tant pour les passages érotiques que tu n'aura pas suivi aux escales, que pour les prouesses et l'attachement que porte son digne maitre. Un Opus magistral d'une Odyssée chatière fantastique ... à lire sans attendre ...
Papa raju RIP
bonne et heureuse année Gwendal, santé et bonheur, une pensée à Touline
curieux de lire tes appreciations de Fort de France, sur le plan administratif bon choix, pour les paysages j'avais aimé du Diamant à Sainte Luce
bon repos...
Toussaint
Encore un récit passionnant.. T'as du bol ou surtout un bon guindeau... Le mien à encore lâché alors que le moteur est neuf d'il y a 2 ans et réparé, il y a un an, démontée et rangé pour le retour Atlantique... Alors que je m'apprête à partir pour Ushuaia ça m'a tellement gonflé qu'il lâche hier que j'ai mis un guindeau Manuel 40m de chaîne de 8 et démonté l'électrique (je vois en cours de voyage de le reparer) et rangé en secours les 60m de 10mm qui pèse superlourd.
Te casse pas la tête pour les fusées périmés... j'en ai essayé des périmés en 1984 avec corrosion qui ont toutes marchés...
@Papa Raju : N'exagérons rien. Pour l'instant c'est Touline la star, ne l'oublions pas !
@Toussaint : On verra pour FdF, et Saint Lucie je vais passer devant dans pas longtemps. Merci pour les vœux !
@Johnny : C'est chouette le guindeau c'est vrai, sauf quand l'alternateur du moteur ne semble pas recharger la batterie... Encore un mystère à éclaircir !
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