15° 39,685' N 89° 00,194' W
Marina Manglar del Rio, Fronteras,
Guatemala
Après avoir éteint le moteur de La
Boiteuse, mon sauveur, Hector, s'est rangé à couple et m'a annoncé
le montant de sa prestation : 60 US$. Fort heureusement, avant
de partir du Marin j'avais eu l'idée de prendre quelques dollars
américains au distributeur, et même si sur le coup je me suis dit
qu'il ne se mouchait pas du coude, c'est avec plaisir que je me suis
fendu de trois billets de vingt. On a discuté un peu et j'ai pu me
rendre compte que mon espagnol n'était pas aussi rouillé que je le
croyais. Ma première grande question fût de savoir ce qu'il avait
bien pu se passer la veille avec cette foutue tempête. Le gars me
répond que c'est normal, c'est la saison, en décembre et en janvier
il est de coutume que des fronts froids descendent des États-Unis et
viennent perturber le climat local ! Et que d'ailleurs cela
expliquait également pourquoi le niveau de la barre soit si bas
puisque le vent vidait littéralement le golf du Honduras. Un
phénomène identique à celui que l'on rencontre dans le Rio de la
Plata pour ceux qui se souviennent de mon périple en Argentine.
Bon, je m'étais un peu planté sur la
route à suivre également, il faut bien que je vous l'avoue. La
bouée avec ses pélicans n'était pas vraiment là où je
m'attendais à ce qu'elle soit, et j'ai décidé de m'adapter en
suivant un cap à partir de sa position réelle, alors que j'aurais
mieux fait de suivre les waypoints que je m'étais préparé dès le
départ. Comme quoi, sur ce coup-là c'est bien Opencpn qui avait
raison.
Livingstone |
Lorsque Hector fut parti, je me suis
assis dans le cockpit en essayant de réfléchir à ce que je devais
faire. Franchement, je n'avais qu'une envie, aller me coucher... Mais
je ne pouvais pas. Les instructions nautiques disaient qu'une fois
arrivé il fallait hisser le pavillon jaune (c'était fait) et
attendre que les autorités viennent inspecter le bateau avant de
pouvoir descendre à terre pour faire les papiers. Et de préciser
aussi que cela pouvait prendre un certain temps... Bien. Allez mon
Gwen, secoue toi un peu ! Ton bateau est une porcherie et tu ne
voudrais pas te faire mal voir de ces messieurs n'est-ce pas ?
Alors j'ai bu un café et je me suis
attelé à la tâche. J'ai fait de mon mieux, tout en sachant
d'avance que sur ce coup-la, le mieux ne suffirait pas. J'ai rangé
et nettoyé ce que j'ai pu, et planqué le reste !
Puis vers trois heure de l'après midi,
alors que je faisais une pause dans le cockpit en fumant ma pipe et
en observant la ville, j'ai vu une lancha se diriger vers moi. A son
bord je comptais... Putain, ils étaient sept en comptant le pilote !
J'espère qu'ils ne vont pas monter tous à bord quand même !
Mais je me suis inquiété pour rien,
la lancha s'est mise à couple de la Boiteuse et aucun de ces
gentlemen n'a bougé son cul de son siège ! Zika était trop
contente de voir de nouveaux humains, et Touline a sauté
immédiatement dans l'embarcation directement sur les genoux du
vétérinaire !
Pendant ce temps-là je présentais les
papiers du bateau, mon passeport et les papiers de l'équipage. Puis
un type, que j'identifie comme faisant partie d'une agence de voyage
(?) me propose de faire les démarches à ma place si je le
souhaitais. Moyennant une petite compensation évidement...
Pour être franc, je l'attendais un peu
au tournant celui-là, car j'avais entendu parler de ce genre de
« prestataire ». Entendons-nous bien, il ne s'agit pas là
de critiquer ce que font la plupart de mes coreligionnaires et je
peux tout à fait comprendre que l'on préfère s'en remettre à un
« pro » pour effectuer ses démarches administratives si
l'on a de bonnes raisons pour le faire. Ne pas maîtriser la langue
en est une par exemple, ou encore lorsque l'on est paraplégique.
Mais lorsque le coût de la prestation revient aussi cher que les
frais administratifs, il y a de quoi se poser des questions non ?
Concrètement, le type me disait que cela allait me coûter environs
mille Quetzales (la monnaie du Guatemala), soit 120 Euros pour régler
la Douane, l’Immigration, etc , et qu'il me demandait la même
somme pour faire les démarches à ma place.
Euh... Mine de rien, avec son sourire gentillet le type était tout simplement en train de me proposer de se mettre dans la poche le tiers du salaire mensuel moyen guatémaltèque pour trois heures de boulot. Rien de moins. Et sans rougir en plus !
Euh... Mine de rien, avec son sourire gentillet le type était tout simplement en train de me proposer de se mettre dans la poche le tiers du salaire mensuel moyen guatémaltèque pour trois heures de boulot. Rien de moins. Et sans rougir en plus !
J'ai donc décliné son offre avec
hypocrisie, en arguant que j'avais besoin de pratiquer mon espagnol,
mais que si je rencontrais des difficultés je ne manquerais pas de
revenir vers lui. Lorsque la lancha est repartie, j'ai bien vu qu'il
tirait un peu la tronche quand même !
Il devait être quelque chose comme
15H30 lorsque le comité d'accueil est parti, ce qui me laissait à
peine une heure et demi pour faire ma clearance avant que les bureaux
ne ferment. Allez zou mon Gwen, on met le turbo ! J'ai mis
l'annexe à l'eau et me voilà parti !
Sitôt à terre je me met en quête de
la seule banque ayant un distributeur automatique pour retirer la
somme nécessaire à mes démarche. Là, après quelques essais
infructueux je décide d'entrer dans l'établissement et de faire la
queue comme tout le monde. Après quelques minutes je tombe sur une
charmante préposée qui m'annonce de façon toute aussi charmante
que la machine, la seule machine de la ville soit dit en passant,
n'accepte plus les cartes MasterCard, seulement les Visas...
D'accord... Je ne suis pas encore tout à fait dans la merde, mais presque. Je lui demande alors si elle peut me changer mes Dollars, et la charmante demoiselle me répond de manière toujours aussi charmante que oui bien sûr elle peut, mais seulement les billets de cinquante, et seulement s'ils sont neufs. Euh... Là oui, pour le coup je suis un peu dans la merde car je n'ai que des billets de vingt sur moi !
D'accord... Je ne suis pas encore tout à fait dans la merde, mais presque. Je lui demande alors si elle peut me changer mes Dollars, et la charmante demoiselle me répond de manière toujours aussi charmante que oui bien sûr elle peut, mais seulement les billets de cinquante, et seulement s'ils sont neufs. Euh... Là oui, pour le coup je suis un peu dans la merde car je n'ai que des billets de vingt sur moi !
En sortant de la banque je me dirige
quand même vers le service d'immigration et là je tombe sur un
vieux préposé super sympa qui accepte que je règle les frais en
Dollars. A un taux largement avantageux pour lui, vous vous doutez
bien. Qu'importe, je n'ai plus trop le choix de toute façon. Ce qui
est rigolo, c'est qu'au jeu de vouloir changer mes Dollars en
Quetzales, j'ai essayé par la suite plusieurs endroits, et c'est
finalement lui qui m'offrait le taux le plus intéressant ! (6,5
GTQ/$ au lieu de 7,5)
Bref, lorsque je suis sorti de
l'Immigration il était 17H00 moins quelques minutes, j'ai eu juste
le temps de me présenter à la Douane et de me faire expliquer les
démarches compliquées que j'allais devoir accomplir le lendemain
matin.
La nuit tombe sur Livingstone et je
décide de rentrer au bateau pour retrouver ma ménagerie. Il fait
froid... 17°C dans le cockpit et à peine 23 à l'intérieur. Je
suis fatigué par cette journée et je n'ai qu'une envie, manger un
bout et me coucher. Comme la veille au soir, Zika refuse de manger...
Mais cela ne m'inquiète pas outre mesure. Je me dis qu'elle a sans
doute attrapé froid, ou que c'est peut-être le contre-coup de ces
dernières semaines.
Le lendemain j'étais à terre à
l'ouverture des bureaux près à en finir avec cette séquence
administrative. A la différence que cette fois-ci j’emmenais Zika
avec moi. Au début, je craignais un peu de devoir me balader dans
les rues avec mon chien à cause des nombreux autres chiens errants
et parfois faméliques qui y grouillaient littéralement. Mais tout
s'est bien passé. Zika était comme une folle de marcher enfin sur
la terre ferme, fascinée par toutes ces odeurs nouvelles, et ravie
de voir d'autre congénères. Congénères relativement timides par
ailleurs. Ces clebs des rues parfois assez balaises s'approchaient
pour renifler la belle touriste en robe noire, mais dès que celle-ci
faisait mine de vouloir jouer à son jeu préféré « catch me
if you can », ils s'en fuyaient la queue basse. Quant aux
gens... On m'avait dit que les guatémaltèques aimaient les chiens
mais je ne pensais pas que ce serait à ce point-là. Je ne pouvais
pas faire dix mètres sans que l'on ne m'accoste pour me demander son
nom !
Donc ce matin du mercredi 12 décembre,
je me dirigeais vers le bureaux des douanes pour finaliser ma
clearance (trois mois, plus possibilité de prolongation de neuf
mois, plus enfin prolongation d'un an. Soit deux ans en tout pour le
bateau). Puis, la partie la plus sympa fut comme souvent en ce qui me
concerne, le passage à la Capitania.
Dès que je franchis les portes d'une
caserne, j'ai de vieux réflexes qui reviennent au galop. Ma posture
change, ma façon de parler change, et le dialogue avec les
militaires s'en trouve grandement facilité. Surtout que sur ce
coup-là j'ai fait un peu fort... Je suis resté à la grille avec
Zika à attendre que le planton vienne m'ouvrir. Quand il m'a fait
remarqué que j'aurais pu pousser la grille et entrer de moi-même,
je lui ai rétorqué que jamais je ne ferais ça sur un terrain
militaire. Puis en traversant la place d'arme, je me suis arrêté au
pied du drapeau et j'ai fait asseoir Zika brièvement alors que
j’esquissais un petit garde à vous réglementaire. Puis j'ai
ensuite attaché ma chienne à une barrière juste à côté d'un
garde armé en lui demandant de bien vouloir la surveiller pour moi.
Si señor !
Vous pensez bien que mon petit manège
n'est pas vraiment passé inaperçu, et lorsque je suis entré dans
les bureaux j'ai eu droit au tapis rouge ! Surtout qu'il arrive
toujours un moment dans la conversation où j'arrive à glisser que
je suis considéré comme Capitaine de réserve dans mon pays... À
partir de là, j'ai eu droit à des si Capitán , no ay de
problema Capitán, bienvenido a Guatemala Capitán ! Bref,
en sortant de là je m'étais fait de nouveaux copains !
Une fois les formalités finies, j'ai
traîné un peu en ville avec Zika, à la recherche d'un endroit où
me connecter à internet afin de prévenir de mon arrivé au
Guatemala. Ceci fait, je me suis offert une délicieuse quesadilla
dans un petit resto avec vu sur le fleuve... Tranquille !
Et c'est en
rejoignant mon annexe que j'ai constaté que quelque chose clochait
avec Zika... Elle n'était vraiment pas bien, un peu comme étourdie,
apathique, et surtout très chaude. Je me suis creusé les méninges
en essayant de me rappeler si elle avait mangé un truc par terre,
mais non. Je l'ai gardé en laisse tout du long, ce n'était donc pas
ça.
Et dans la soirée ça a empiré...
Elle peinait à ouvrir les yeux, et j'ai dû la porter pour la
coucher sur la banquette du carré. Et bien sûr elle ne mangeait
toujours pas. Je vous avoue que je craignais un peu de la retrouver
morte à mon réveil le lendemain.
Mais non, le jeudi matin la Zika était
toujours vivante ! Toujours aussi flapie, mais avec semble t-il
un regain d'énergie par rapport à la veille au soir. Elle a même
avalé quelques croquettes que je lui présentais une à une à la
main. C'est donc un poil rassuré (juste un poil) que j'ai pu
m'atteler à la tâche du jour. A savoir, tenter de comprendre
pourquoi mon bateau n'avait pas voulu s'arrêter lors de mon arrivée.
Au début, je pensais que c'était un
problème avec ma poignée d'inverseur... Un problème récurent
depuis quelques mois que je devais normalement solutionner mais que
j'avais tout simplement oublié. Et là j'entends déjà ma copine
Valérie me faire tout un tas de reproches... Bon ok Valérie, tu
avais raison ! J'aurais dû m'en occuper !
Bref, il ne m'a pas fallut longtemps
pour diagnostiquer le problème d'autant que celui-ci se voyait comme
le nez au milieu de la figure : Rupture du câble d'inverseur.
La gaine s'était complètement effilochée au niveau d'une varangue
et le câble corrodé avait finit par se rompre sous l'effort.
Bon, c'était moins grave que je ne le
pensais. Ce genre de câble aux normes internationales équipe tout
les bateaux à moteur du monde, ce ne devrait pas être très
compliqué d'en trouver un autre...
Euh... en fait si. J'ai parcouru
Livingstone dans tous les sens à la recherche d'un magasin
susceptible de me vendre un tel câble, impossible d'en trouver un !
Tout le monde me disait que j'allais devoir aller jusqu'au grand port
de commerce d'à côté Puerto Barrios !
Sauf que question monnaie je commençais
à être un peu juste. Les quelques dollars que j'avais convertis en
Quetzales avaient fondus comme neige au soleil depuis mon arrivé, et
il fallait que je fasse un peu gaffe à mes dépenses. Et c'est là
que je me suis souvenu de la proposition d'Hector (mon sauveur) de
m'adresser à lui si jamais j'avais du mal à résoudre mon problème
de moteur... Je me suis rendu chez lui, et là bingo ! Il devait
en avoir une demi-douzaine plus ou moins usagés dans son hangar !
Et l'après midi j'entrais en possession d'un nouveau câble, deux
fois trop longs (pour le prix du neuf quand même !) mais qui
allait parfaitement faire l'affaire. Du moins jusqu'à Fronteras.
Le lendemain, le vendredi 14 décembre,
je consacrais ma matinée à installer le nouveau câble. J'ai dû
faire quelques tours morts pour arriver à le caser, mais le résultat
s'imposait de lui-même : Tout fonctionnait parfaitement !
Je me demande même si un jour j'ai eu une poignée d'inverseur aussi
douce ! J'étais assez fier de moi sur ce coup-là je l'avoue...
Zika ne se sent pas très bien... |
Le lendemain, samedi 14 décembre, je
me suis levé avec la ferme intention de glander tout le week-end. Il
pleuvait par intermittence, le ciel était gris, bref il faisait un
temps idéal pour ça. Sauf que vers sept heures du matin, en allant
faire un tour sur le pont entre deux averses j'ai eu la désagréable
surprise de constater que mon annexe n'était plus là... Disparue ma
Walker Bay avec son moteur tout neuf ! Le câble en acier et les
amarres pendaient lamentablement le long de ma coque !
Je crois bien qu'ils ont dû m'entendre
jurer depuis les pontons de la ville. Putain de bordel de merde de
chié pute con !
Au début, j'étais très en colère,
mais sans trop savoir exactement contre qui. Puis je me suis souvenu
de la conversation que j'avais eu la veille avec Hector et des
nombreux témoins qui y ont assisté. Je me suis rappelé avoir lu
maintes et maintes fois qu'il n'était pas prudent de rester trop
longtemps devant Livingstone, que les garifunas étaient tous des
voleurs... Mais je crois bien qu'au final je m'en voulais surtout à
moi-même. Je m'en voulais de ma naïveté, de ma grande bouche, de
mon dilettantisme. J'étais furax de me retrouver coincé sur mon
bateau, dans ce pays que j'avais choisi et qui me souhaitait la
bienvenue en me faisant un vrai coup de pute. J'étais véritablement
hors de moi.
Ensuite, il a bien fallu que je me
calme et que je réfléchisse. J'envisageais un instant d'interpeller
une lancha et de me faire conduire à terre afin d'aller voir la
police, mais je savais ne pas être d'humeur à négocier le prix de
la course. De plus je doutais fortement du résultat d'une telle
démarche. Assez vite une solution bien plus simple s'imposa
d'elle-même : J'avais désespérément besoin d'être à quai
et accessoirement de voir un vétérinaire pour mon chien, donc
j'allais foutre le camp de cette ville de merde.
Et à huit heures du matin, La Boiteuse
décrochait son ancre et commençait à remonter le fleuve.
Bon, vous doutez bien qu'aussi
magnifiques qu'elles soient, je n'ai pas vraiment profité de cette
remontée des gorges du Rio Dulce. Enfin si, un peu quand même.
Qui plus est, ne disposant d'aucune
carte du fleuve et du lac, j'avais les yeux rivés en permanence sur
le sondeur. Ce qui fait que je garde de cette navigation un souvenir
mitigé. Ok c'est sympa, d'accord, mais c'est aussi stressant quand
on fait ça pour la première fois. J'imagine que les fois suivantes,
lorsque l'on n'a qu'à suivre la trace précédente, on a plus le
temps de profiter du paysage. Deux heures plus tard nous entrions
dans un premier lac qui s'appelle El Golfete, encore deux heures plus
tard j'arrivais en vu de Fronteras.
Pour avoir étudié à fond les photos
satellites, je repérais assez vite la marina que je m'étais choisi,
Manglar del Rio. Pourquoi celle-la ? Et bien parce que pas mal
de copains y ont séjourné et en ont gardé une bonne impression,
mais aussi parce qu'elle est fréquentée presque exclusivement par
des francophones. Je me disais que pour une première approche de mon
future chez moi, ce serait bien d'y aller en douceur et que de
pouvoir parler ma langue au moins les quelques premières semaines ne
serait pas une mauvaise chose. Et en plus elle fait partie des moins
chères donc...
Deux petits ronds dans l'eau aux abords
des pontons histoire de se faire remarquer et hop, me voilà amarré.
Aussitôt Touline gicle du bateau et pars explorer les alentours.
Zika, toujours bien patraque ne se fait pas priée non-plus... Et moi
je suis vidé, crevé, mort. Ces quatre heures debout dans mon
cockpit ont eu raison de ma cheville. Je n'aspire qu'à une chose,
dormir.
Épilogue :
Marina Manglar del Rio |
Zika est depuis sous traitement
antibiotique et récupère tout doucement. Elle profite à fond du
grand parc de la marina, et passe son temps à courir après les
oiseaux et les papillons. Touline elle s'est transformée en jaguar
et rôde la nuit pour surprendre les souris et les lézards. Je suis
ravi pour elles, même si je m'inquiète quand même un petit peu.
Car ici, ce n'est pas vraiment le ponton du Marin et aux alentours
rodent serpents et crocodiles... Mais bon, elles ont l'air heureuse
et c'est bien ce qui compte.
L'épisode malheureux de Livingstone
est définitivement derrière moi, et je peux dire que pour l'instant
le Guatemala correspond à mes attentes. Peu onéreux en règle
générale. Population sympa et accueillante. Météo un peu fraîche
mais dénuée de vent donc tout va bien. Du wifi partout... D'ici la
fin janvier je devrais recevoir une nouvelle annexe et un nouveau
moteur, ce qui me permettra d'être un peu plus mobile. Je vais
pouvoir ainsi partir explorer d'autres marinas moins chères, voire
même, pourquoi pas, me trouver un petit mouillage sympa. Bref, tout
va bien en pays Maya !
6 commentaires:
Coucou Gwendal
toi qui cherchais l'aventure te voila servi... bon allez, c'est un mauvais moment à passer, tu vas te trouver un petit coin sympa où tu pourras vivre à ton rythme en gardant du temps pour faire tes travaux et t'occuper de tes deux moussaillons... la vie est belle c'est le principal
Bon courage et donne nous bientôt d'autres nouvelles de ton nouveau pays d'adoption
bon vent captain
Bravo pour la traversée , merci pour tout le reste
Daniel
Bonsoir Gwendal,
Pour ce qui est des contrariétés, ça c'est fait.
Désormais, tu n'as plus qu'à prendre tes marques dans ce nouveau pays dont tu donnes envie en quelques mots et photos.
Bonne installation à tout l'équipage.
David de Nantes
Salut Gwendal, je dois bien avouer que je fais partie de ceux que ton départ du marin a scotché. J'espérais d'ailleurs bien t'y revoir l'an prochain lors de mon passage avec mon nouveau bateau. Mais je suis tellement content pour toi que tu aies trouvé la motivation et l'énergie pour partir!
Pour ce qui est de se revoir vu que j'ai mis le rio dulce dans les sites que je souhaite découvrir à moyen ou long terme cela devrait donc arriver, un jour ou l'autre.
En ce qui concerne la Martinique j'y ai également croisé des regards haineux mais pas dans les proportions que tu as vécu. J'y ai passé beaucoup moins de temps que toi et du avoir plus de chance.
J'espère que ce nouveau pays te combleras. N'hésites pas à faire un topo de temps à autre.
Franck (sur Tailana à l'époque ou nous nous sommes croisés)
@Chris : En quittant la Martinique je me suis déjà débarrassé de mes angoisses liées à la météo, c'est déjà un énorme progrès ! Donc oui, la vie est belle.
@Daniel : Y'a pas de quoi !
@David : Je prépare un album ornitho :)
@Franck : Un nouveau bateau ??? Wahou... C'est vrai que ça me fera plaisir de tous vous revoir. Tiens moi au courant !
Bon ben on attend la vie au ponton à Fronteras ...
Zibous de Tanger
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