23°13.730S
44°41.745W
Paraty, Brésil
Mon séjour à
Paraty touche à sa fin, et c'est pas dommage. Vous allez me dire que
je ne suis pas objectif, que je me laisse mener par mes premières
impressions catastrophiques, que je ne laisse pas sa chance au
produit, patati-patata. C'est bien possible. C'est même tout à fait
sûr.
Mais que
voulez-vous, je suis un sensible en même temps qu'un cérébral.
Quand les choses partent du mauvais pied, il en faut énormément
pour rattraper le coup et arriver à me faire changer d'avis. Je suis
têtu et rancunier, c'est comme ça.
Donc, depuis une
semaine je scrute les prévisions météo à la recherche d'une
fenêtre d'évasion. Et il y en a une qui se présente qui devrait
m'emmener à Buzios en un peu moins de deux jours.
Pourquoi Buzios et
pas Rio de Janeiro comme vous auriez pu légitimement vous y
attendre ? Et bien... Parce que le temps passe à une vitesse
folle et que mon visa expire le 16 juin, que les prix des marinas
dans la baie de Guanabara sont du même tonneau qu'à Paraty, et que
comme vous le savez déjà je n'aime pas les grande villes. Donc,
pourquoi me forcer à m'arrêter dans un endroit dont je sais déjà
qu'il va me gonfler, qu'il va me coûter la peau des fesses, et qui
en plus va me faire perdre un temps précieux ? Tout ça juste
pour dire que je me suis arrêter à Rio ? Hein ?
Je commence à en
avoir ma claque du Brésil, alors il faut que je trace si je veux
pouvoir changer d'air.
Donc, on oublie
Rio, et on va se mettre au mouillage à Buzios, juste en face de la
pousada de Sylvia et Francis (on s'est croisé en septembre 2012 à
Jacaré).
Départ, vendredi
matin. Durée approximative du trajet : Entre un jour et demi et
deux jours pour faire 172 milles... Ça devrait être du tranquille
Émile, avec un grand largue pour commencer et du travers pour finir.
Enfin... C'est ce qui est prévu.
On se retrouve
là-bas !
Ah oui,
j'oubliais. Il ne faut pas vous inquiéter si depuis quelques jours
vous ne me voyez plus trop sur les réseaux sociaux. Je suis
quasiment privé d'internet là où je suis... C'est la misère !
Je ne suis même pas sûr que je vais pouvoir poster cet article.
7 commentaires:
Bah si, tu as pu le publier ton article puisque je te mets un commentaire. Avec ton net de misère tu as pu voir le dernier épisode de GOT ? J'ai hâte de lire ton prochain article qui nous relatera ta prochaine nav. Bons préparatifs et bonne vent.
Serai-ce l'effet coupe du monde qui fait grimper les prix comme cela ou bien le fait qu'il y ai de plus en plus de bateaux voyageurs, dans un cas comme dans l'autre la surpopulation apporte la cupidité plutôt que le partage. J'aimais déjà pas le Brésil au vu de ces écarts entre riches et pauvres, je n'ai qu'un mot Au suivant...
allez bise à Touline elle est vraiment jolie m^me aprés le bain. Hi Hi !!!
Oh oh oh.... Gwendal au mouillage ! C'esr diiiiiiiiiingue !
Ce la dit, captain, je ne doute pas que ta décision soit la bonne (pour toi)... Remonte, remonte... Jusqu'à sortir au plus vite de ce pays !
K resses à la Toul' et bises à toi... (et enfreme la bien avant de partir, la boule de poils... Que tu ne sois pas obligé d'aller la chercher en haut d'un arbre :p )
@Aglaé : Et non ! Je n'ai pas encore voir l'épisode cinq ! Tant pis, ça veut dire que la semaine prochaine j'en verrais deux d'affilé !
@Olivier : Non, ça n'a rien à voir avec les bateaux-voyageurs... Et il y en a de moins en moins au Brésil à cause des visas non-renouvelables et justement des tarifs aussi...
Le Brésil c'est le Far-west du libéralisme. Ajoute à ça un manque de culture nautique, et les nomades sont d'office blackboulés parce qu'ils ne sont pas brésilien et qu'ils sont moins riches.
@Sonia : J'adore la confiance que tu me portes ! Pas sûr que je puisse faire pareil !
Buzios. c'est une bonne idée sauf que tu seras au... Arg! dois-je prononcer le mot maudit ? Oui, au mouillage. Au moins tu auras de l'internet chez Francis et Sylvia. Gwendal, tu nous chanteras "Des sucettes à l'anis" toi aussi ? Hein ? Dis? ;-)
@Voilier Loïck : Ben oui, ils facturent les bouée 50 $R la journée... Mais les fonds sont de bonne tenue parait-il.
Ce sont des anglais je crois qui disaient qu'avoir un bateau c'était avoir un trou dans l'eau dans lequel tu jetais de l'argent non ? ... Ceci dit (belle abbesse !) mes cousins brésiliens ont dit la même chose du french nightmare... Bon courage pour la suite !
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